Zolfanello

Un nativo di Gand nel nord del Belgio, è ancora a Varese vicino a Milano che può trascorrere tutta la sua infanzia e adolescenza.
Progettista di formazione, una passione trasmessa da sua madre che praticata in tutta la sua carriera questa disciplina.
Nei primi mesi del 1990, ha partecipato in diverse mostre genitori Fondazione Arte di un'organizzazione che si occupa della promozione di giovani artisti in Belgio.
È stata l'occasione per scoprire la sua arte mobili e alcuni pezzi; Gand, Anversa e Bruxelles.
Nella sua città natale, nel 1991, è nelle serre del Giardino Botanico dell'Università, è invitato da lineart (mostra di arte contemporanea e il design di Gand). L'anno in questione, l'evento è stato presieduto da Jan Hoet, figura emblematica di arte contemporanea (è stato la forza trainante del Museo d'Arte Contemporanea di Gand, l'attuale SMAK e uno dei nove direttori Documenta di Kassel). Zolfanello ha vinto il primo premio di giovani designer (lineart Esposizione Internazionale d'Arte.)
Dopo pochi anni, (anni si è riunito nella progettazione industria e grande distribuzione) il suo viaggio lo ha portato gradualmente alla scultura.
Dal momento che la disciplina è stata inflitta a lui e riassume tutta la sua sensibilità.
Fine di 90 anni, espone in Cina, a Hong Kong e in Canada nel 2000 in Hamilton, accompagnato da Francesca Ward artista canadese noto in Hamilton, poeta, pittore, fotografo, scultore.
In questo momento è s'essaya la pittura con umorismo. Egli non esita a dire egli ha ancora molto da imparare.
Zolfanello sbarcati nel Cantal, nel febbraio 2006, sedotto da un progetto comunale 'Village per l'arte contemporanea e la creazione. "
Questo brillante "hands-on" della scultura non è soddisfatto solo in questa diversità.
Il suo primo obiettivo è quello di superare le difficoltà. Tutti i progetti su cui essa si impegna sono contrassegnati da un grande equilibrio. Gli piace cercare di capire la fondatezza di un problema che essa affronta, superare i suoi limiti.
La sua temi ruotano attorno: volti, corpi, la natura, e di recente la notizia…
Le sue creazioni sono espressione delle sue emozioni, i suoi sogni e le sue rivolte.
Zolfanello crea oggi da vari materiali di recupero, metalli, pietra, vetro plastica e presto, in breve tutto ciò che può rientrare nelle sue mani, a condizione un senso filosofia, un volto, un corpo.
L'amore per gli elementi, come forma o associarlo suscita sentimenti diversi dalla bellezza naturale, caustico umorismo, e si è conclusa i messaggi in questione. Tutte queste emozioni permettono di salire sempre più in ricerca e creazione, per raggiungere i suoi ideali.
Una cosa obsède questo artista atipico, innovare, inventare, provocare emozioni alla gente.

JOURNAL LA MONTAGNE
TITRE UNE GICLÉE D’IRONIE ET UN GRAND ART
JOURNALISTE CHRISTINE LEBAS
DATE 8 août 2007

Zolfanello signifie petite allumette en vieil italien.
Il a fallu une grosse dose d’humour à Thierry D pour prendre ce
pseudo après avoir eu le corps brûlé au 3° degré à 82 % «j’ai été brûlé par le feu de l’art!» En rajoute le sculpteur belge. Il crée ses remarquables compositions avec tous les matériaux qui l’inspirent y compris de récupération (pierre, bois, tôle, tuile, ferraille, bidet, fil de fer...). Ses sculptures sont autant d’allégories, de satires, et surtout de trait d’ironie sur les réalités du monde trop souvent cachées».
Dans le bas-relief «UE et nous» deux personnages en pierre, avec une longue langue de vipère, symbolisent l’Allemagne et la France, axe de l’Europe et les autres personnages en bois putrescent, tirant la langue, les peuples d’Europe. «l’Union européenne agit sans se soucier de la réalité quotidienne des peuples, ni les informer des décisions prises. En Belgique, il n’y a pas eu de référendum, nous n’avons même pas pu prendre connaissance de la constitution proposée !».

*Avec « Mister ego » Zolfanello se moque de ceux qui pensent que la virilité vient avec la gonflette de leur muscles.
Il le traduit par le visage d’un haltérophile en plein effort. Nombre de figures raillent ainsi avec humour des personnalités comme «Bernadette (Chirac) reine des pétards», «Sarko disco» transposé en punk lors du concert people au soir de son élection, ou des faits de société. Une sculpture évoque une femme au recto et un homme au verso.
Zolfanello commente sourit et reprend une formule de Coluche : «
les femmes et les hommes sont comme une médaille. Ils ne savent pas se voir mais veulent rester ensemble ».
L’ironie n’empêche pas la tendresse. Avec son bas-relief « grand mamam », Zolfanello symbolise la chaleur humaine des mamies.
Le rouge carmin des giclées de fonte reste prégnant sous les volumes de fins fils de fer, évoquant un corps ridé dont le coeur bat toujours pour les autres. Et sont superbe « Donquichoque », pensif sous le poids de la réalité, va dans le même sens.

Si l’oeuvre de Zolfanello est d’art contemporain, il préfère préciser «d’art au contemporain», en ce sens qu’il n’appartient à aucun courant passé.
Comme l’exprime Caroline Gil, libraire, « l’oeuvre de Zolfanello, magnifique, est une pure création.»

JOURNAL LA MONTAGNE
TITRE « Visages » d’humour et de choc
JOURNALISTE CHRISTINE LEBAS
DATE 3 juin 2007

Le talent et l’humour giclent de l’exposition «Visages» de Zolfanello, sculpteur et designer belge. avec des matériaux de récup’... il a fait mauvaise fortune, belle oeuvre..



CHRISTINE LEBAS



Alléché par le projet municipal « Village d’art contemporain et de création », Zolfanello a débarqué à Marcolès l’an dernier. Las, le projet tombe à l’eau...Le départ des artistes professionnels de Marcolès est dans l’air. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, l’artiste a créé quelques peintures, photographies et des séries de sculptures d’art contemporain, sur le thême du visage.Il a modelé une somme de matériaux de récup’ en évitant d’user de son poste de soudure. Cela aurait été trop dangereux dans son atelier marcolécien...

Tapissé de bois ! « Sculpteur, j’ai pris le coté artiste de ma mère et le côté bricoleur de mon père, en travaillant toutes les matières.» De la pierre, il fait surgir une expression en trois coups de burin ; il fait jaillir de la ferraille un « sarko disco » ou un « CharleStone»; il suggère un visage en jouant avec les matières et les volumes, comme l’assemblage d’un urinoir, de fils de fer d’un vieux panier à salade. relevé de touches de peintures. « Je me suis inspiré de l’oeuvre de l’artiste canadienne Francès Ward, qui voit un visage dans tout objet, même un tire-bouchon.
J’invite ainsi le public à regarder autrement les objets du quotidien »... avec humour !.Car toute l’oeuvre de Zolfanello est secouée par un humour fin, mordant ou caustique, voire un brin provocateur.
Pour sa sculpture « La Brute et la Belle »Zolfanello s’est amusé à une étude du Kâma Sûtra, grandeur nature : figuré en lignes pures et fins fils de fer, le corps d’une jeune femme exulte tandis qu’un homme,tailladé dans le bois brut d’une antique planche calcinée, la lorgne avec concupiscence.
Avec une tout autre ouissance, dans l’absolu,l’artiste explore le mythe Donquichotes que avec son « Don qui choque » hallucinant à plus d’un titre. Avec une imbrication de ferraille et d’authentique tuiles romaines vouées à la décharge, devenant cuirasse de l’épique chevalier, il parvient à rendre l’image populaire connue de Don Quichotte ; il lui insuffle une dimension supplémentaire. « Je le représente après sa bataille perdue contre ‘ Les moulins à vents ’ en un instant de réflexion réaliste, avant qu’il ne rechevauche sa chimère, fondamentale.»
L’artiste affleure la satire avec son installation sur la guerre d’Irak.

Symbolisée par de petites croix en pierre blanche (récupérées dans la décharge du coin !) près d’un baril de pétrole, elle donne le décompte des morts.
« Cela fait toucher du doigt la réalité : en dix jours en Irak, deux villages comme Marcolès sont anéantis ! Et j’invite les visiteurs à signer une pétition pour que le pape excommunie Bush.»
Quand on sait que le président des USA est évangéliste, le mot prend toute sa saveur ! *