Valérie Foulon
Peindre parce que parfois, souvent, les mots n'arrivent plus à dire.
Je suis autodidacte.
A 18 ans, J'ai découvert que par les couleurs, les pinceaux , les mouvements, l’énergie qui se dégage de ces mouvements amples ou précis, je pouvais mettre sur la toile blanche ce que je ne parvenais pas à formuler avec les mots.
Cela fait donc bientôt 30 ans que je peins mes colères, mes tunnels, mes lumières, mes incompréhensions, mes questionnements, mes élévations, mes abattements, mes méditations, mes limites, mes forages intérieurs, mes envols, mes moments d' élévation.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Valérie Foulon, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français (né(e) en 1972). Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2005 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Valérie Foulon sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Valérie Foulon. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Lights and Halos • 11 oeuvres
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Par ma peinture, je voudrais, modestement, faire se lever les yeux, les cœurs, les pensées vers quelque[...]
Par ma peinture, je voudrais, modestement, faire se lever les yeux, les cœurs, les pensées vers quelque chose qui transcende la quotidienneté dans ce qu'elle a de sclérosant et l'actualité souvent accablante.
l'humanité est parfois enfouie sous moultes couches de vernis social mais je suis certaine qu'il y a en chacun de nous - humain trop humain- un mode d'expression qui ne demande qu'à être travaillé, creusé, révélé, extirpé, accouché; partagé: découvert et reconnu.
By my painting, I'd like – modestly – to make eyes look up, to make thoughts climb up towards something higher than everyday life,
True « humanness » is sometimes burried underneath a deep social varnish but I'm certain that, there lies inside us – something to be expressed : something to be plowed out, something to give birth to, something to be shared with, something to be offered to...
l'humanité est parfois enfouie sous moultes couches de vernis social mais je suis certaine qu'il y a en chacun de nous - humain trop humain- un mode d'expression qui ne demande qu'à être travaillé, creusé, révélé, extirpé, accouché; partagé: découvert et reconnu.
By my painting, I'd like – modestly – to make eyes look up, to make thoughts climb up towards something higher than everyday life,
True « humanness » is sometimes burried underneath a deep social varnish but I'm certain that, there lies inside us – something to be expressed : something to be plowed out, something to give birth to, something to be shared with, something to be offered to...
Indijaimes • 7 oeuvres
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Reconnaissance
Artiste professionnel
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Je suis autodidacte.
A 18 ans, J'ai découvert que par les couleurs, les pinceaux , les mouvements, l’énergie qui se dégage de ces mouvements amples ou précis, je pouvais mettre sur la toile blanche ce que je ne parvenais pas à formuler avec les mots.
Cela fait donc bientôt 30 ans que je peins mes colères, mes tunnels, mes lumières, mes incompréhensions, mes questionnements, mes élévations, mes abattements, mes méditations, mes limites, mes forages intérieurs, mes envols, mes moments d' élévation.
-
Nationalité:
FRANCE (Artistes Contemporains Français)
- Date de naissance : 1972
- Domaines artistiques: Peinture

Influences
Pas encore de données disponibles
Formation
1900 - 1901
Autodidacte
Lille,
France
Cote de l'artiste certifiée
Pas encore de données disponibles
Accomplissements
Pas encore de données disponibles
Activité sur Artmajeur
Dernière mise à jour: 4 juil. 2022
(Membre depuis 2005)
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Oeuvres de Valérie Foulon ajoutées aux collections favorites: 38
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Valérie Foulon
Ajouté le 18 avr. 2019
Merci, merci et encore merci
Dans le domaine de l'expression artistique, on avance seule, pas à pas toujours vers soi, parfois vers l'autre.
Il est commun d'entendre les artistes dirent que peu importe qu'on les suive ou pas,
Moi, je prends l'arrivée de chaque nouveau 'suiveur' comme un cadeau.Vous prenez le temps d'entrer dans mon monde,de suivre ma démarche. Rappelez vous comme cela vous boostait quand vos parents s’émerveillaient devant votre premiers pas, votre premier mot... Une toile qui trouve son suiveur c'est un enfant qui apprend à marcher sous des regards bienveillants.
Merci, merci et encore merci.
Ajouté le 12 nov. 2013
Double page du Catalogue DROUOT avec numéro de Lot 142
Vente aux Enchères
Drouot 2009
salle V
Lot 142
par valérie FOULON

Ajouté le 29 oct. 2013
Voici une nouvelle traitant de la peinture issue de mon receuil "Héritages"
Le peintre
Cet enfermement est ma chance. Je ne veux pas sortir. Je peins dans l’instant suspendu. Le temps est une montre molle. Il me faut consommer ce temps libre comme un quignon de pain un affamé. Il faut tailler le temps pour en faire un diamant à la lenteur que l’on peut, avec l’habileté que l’on a. Je fais sonner mon réveil à six heures trente même le dimanche. Il n’y a pas de jour du seigneur. Il n’y a pas de seigneur. Il n’y a pas de calendrier, un sablier tout ou plus. Le temps passé à l’effort, courbé sur la toile est un cheminement vers celui que l’on ne m’a pas laissé être. La toile est une plage de liberté dans laquelle on peut se noyer ou renaitre, se perdre ou trouver la voie par laquelle accéder à soi-même, une infime venelle dans les méandres du Soi, peut-être. La toile est la voix intérieure des grands fonds que nous sommes. Je m’assois à ma table sous l’œil de bœuf. L’œil du bœuf me regarde et m’éclaire. J’ai peint les angles de cette fenêtre austère avec de la peinture noire. J’ai transformé la fenêtre en œil. Dedans, j’ai recouvert la vitre blanche et froide de peintures pour faïence. À présent, la vitre est un vitrail. Le reflet des lumières sur le sol en pierre usée m’est un baume. Les couleurs m’ont toujours été un baume. J’entends les couleurs. Les rouges crient la force des attachements, les bleus, celles des prises de distance. Les verts ont la fraicheur de la menthe à l’eau et des brins d’herbe mouillés, que l’on foule, pieds nus, le matin à l’heure tendre de la rosée. Les jaunes sont des voix qui s’élèvent, les oranges, des suppliants à genoux. À genoux devant nos gouffres et béances, qui sont les nôtres et celle de chacun. À genoux devant l’insupportable absence de la croyance. Si je pouvais, je croirais. J’ai pu. Je ne peux plus.
L’œil de bœuf ouvre sur une cour. Cette cour est verte, une jungle et un continent, une cave et un effondrement, une résurrection comme une évidence. Il ouvre sur ce tout petit monde extérieur et sur ce monde intérieur incommensurable.
J’ai trouvé la peinture par hasard, dans l’atelier de Sandra. Ses pots de pigments étaient recouverts d’étiquettes d’écoliers comme les pots de confiture de maman. J’écrivais les fruits et les années dessus. J’ai enfermé ce hasard dans l’écrin de la répétition. Je me suis malmené. Je me malmène. Je peins tous les jours. Je m’attelle à ma table atelier, attelé c’est bien cela, comme un bœuf sous le joug, bien serré pour ne pas m’enfuir quand les sens ensevelis me giclent au visage. Ça sort, ça fait mal. Mal acide. La Mallasize. Les curés, les bites ; les bites des curés. Je ne suis plus sous la table, à ramasser les miettes des festins des autres, à sucer la bite des curés. Derrière la porte de la Mallasize, il y a ceux qui savent et ne disent rien, il y a ceux qui voient mais ne voient pas. Trinôme de curés les mains sur les yeux, les mains sur les lèvres, les mains sur les oreilles, les mains sur mon corps, les mains dans mon corps. Le grand méchant loup a une queue grise et flasque qui pue le sperme et l’encensoir. Sa soutane pue le savon noir. On marche à pas de velours dans les couloirs qui mènent à son bureau. On parle à mots feutrés, calfeutrés et faux.
Chez nous, c’était une maison sans mère. J’ai tenu compagnie à maman jusqu’à ce qu’elle s’en aille. Son odeur de cancer pue moins que le savon noir et l’encensoir. L’odeur de la maladie c’est l’odeur de ma mère. Quand on n’a pas de mère, personne ne nous apprend à oser. Depuis Sandra il n’y a plus de mots stagnants. La nuit, elle apporte le silence et le papier, les pigments et l’huile de lin, les toiles en rouleaux et les châssis vides. Avant elle, je savais seulement crier. Pleurer. Hurler. Baver. Gémir. Elle n’a pas peur de mes voix intérieures. J’ai écouté mon monologue intérieur prendre toutes ces voix qui s’étaient tues. Que je n’avais pas su entendre. Je criais plus fort qu’elles pour ne pas les entendre. La culpabilité, je leur renvoie avec mes yeux ; mes yeux de démence comme ils disent. Dans le bureau du loup, on tirait toujours les volets, même sur le soleil. Culpabilités enfilées à nos cous comme des jougs de plomb qui nous maintiennent tête baissée. « Baisse les yeux. Ne me regarde pas. C’est bien. Tu es un gentil garçon. C’est bien. » Il y a le Bien. Il y a le Mal. Il y a le silence imposé. Il y a les choses qu’il aurait fallu ne pas voir. Ne pas savoir. Il aurait fallu ne pas frotter l’innocence de l’enfance aux épines de l’adulte. Me reviennent ces intonations, ces voix, ces regards qui disent de faire. Ces regards qui disent de se taire. Cette main sur le sommet de mon crâne. Ces râles de bêtes qu’aucun chasseur ne viendra traquer parce qu’à la Malassize, les bêtes courent toujours : libres, bestiales, peccables et jamais condamnées. Sortir du carcan de ce que l’on a fait de nous. Se relever. Lever les yeux. Dire. Dire le mal. Partir. Chassé.
Je ne peins pas pour dire, je peins pour entendre. J’ai compris la force de l’urgence, je peins. Les matières, les aplats, les couleurs, les reflets se sont accumulés jusqu’à former une mare émotionnelle. Je m’y suis retrouvé ayant à peine pied. Buvant la tasse, la tête claquée contre la rive. La mémoire écrasée contre les galets polis à fleur d’eau. On est portés par les couleurs. On est blackboulés par les souvenirs. Emportés. On est maltraités par les impressions, les ressentis. On n’a aucune influence sur ces choses qui nous ont fait. Peindre c’est les laisser remonter. Les laisser déborder. Laisser le niveau redescendre et jauger les traces laissées après le passage.
L’histoire vient s’écrire d’elle-même dès lors qu’on lui laisse la feuille blanche pour se poser. Laissez remonter. Capturer la vase à la surface de l’eau. Voilà. Respecter ce qui est à venir. Le laisser être déjà même s’il n’existe pas encore : lui laisser le temps de la gestation : Accompagner la gestation par l’attention. Poser sur lui un regard bienveillant. Je laisse ma main peindre sans la freiner par la pensée, sans l’orienter. Les verticales sont obliques toujours parce que les rayons de soleil dans ma chambre l’étaient eux-aussi. Les cercles ne sont que des courbes. On ne voit quasiment rien des réalités qui nous entourent, à peine les ressentons-nous par vibration quand le pinceau reprend sa course en sens inverse, comme un bond de côté, un recul instinctif. Les aplats avalent la luminosité des premières couches et la restituent longtemps après quand le séchage a fait son travail. Le choix des couleurs n’en est pas un. Ce sont elles qui viennent à nous comme on va vers certaines personnes et qu’on prend bien soin d’en éviter d’autres. Le rouge est toujours là, il n’y a pas de peinture possible sans tout un assortiment de tubes de rouges. Il nait aux confins des oranges pour venir mourir étouffé sous les violets pourpres ou foncés. Les corps sont des espaces carrés aux angles précis ou avachis. Les sentiments sont des griffures sur la toile encore fraîche, des raclures sur les aplats déjà solides. Toujours ce blanc, à droite, vers le haut qui me rallie aux potentialités insoupçonnées. Toujours ce pinceau enfoncé jusqu’à la base des poils, avec fureur, ou passé comme une plume duveteuse sur le sommeil d’un ange. Toujours cette tension si douloureuse du premier coup à donner. Toujours cette extase indicible lorsque l’idée a trouvé son sens, la représentation d’elle même qu’elle attendait. Après, quand on regarde ce qui a été fait à travers nous, on sait. On s’éloigne de quelques pas, le peintre se retire humblement du chevet de la toile. On sait que peindre x toiles c’est ouvrir x écluses. Apaisement inouï qui en découle ou anéantissement, ça dépend. C’est une épiphanie des sens ou une colère piquante qui s’en prend à tout le corps, qui le ferait presque crier, rongé qu’il est par l’envie de renoncer quand ça ne vient pas, quand le trait est mauvais, dès le premier on le sait, c’est trop tard. Ou quand c’est une dernière touche, comme ça, en un geste pourtant presque suspendu qui vient tout gâcher, qui vient ruiner l’harmonie si capricieuse des tonalités. Les couleurs me parlent, elles hurlent, elles ronronnent, elles me harcèlent. Elles me réveillent la nuit, elles ne me laissent pas me coucher quand tout mon corps me supplie. L’odeur de la peinture à l’huile me rappelle maman. J’aime la peinture à l’huile. Je n’aime pas le solvant. Je n’en utilise pas. Je le rends à Sandra. Elle ne m’en achète plus à présent. La peinture est une sensation olfactive. La peinture sent le carrot-cake de maman. L’odeur fonctionne comme par capillarité. Elle draine tout vers la conscience. C’est une faille à exploiter, une entaille à triturer, une plaie à cautériser. Les bulles de souvenirs remontent si on leur tend une toile blanche, qu’on n’essaie pas de les mener ici ou là, de les parquer comme du bétail. Regarder se poser la réflexion en construction dans la lumière de l’œil de bœuf alors elle se construit sans enfermement, incommensurable.
On m’a sorti de la maison sans mère pour me placer chez eux. Quand j’ai commencé à parler, tout le monde s’est tu. Quand j’ai insisté, on a posé sur moi les regards noirs. J’ai emmailloté la honte au creux de leurs accusations. Je lui ai ordonné de ne plus me suivre. Qu’elle me foute la paix. Je n’ai pas de place sur mon dos pour la promener partout. Qu’ils me foutent la paix : Elle et eux. Elle et la mauvaise conscience. La leur et la mienne. Elle m’a entendu. Elle ne m’a plus suivi. Eux m’ont entendu. Ils m’ont chassé. On m’a interné. On m’a sorti de chez eux pour m’interner ici. Je ne sortirai pas. Je ne veux pas sortir. Là-bas, c’était la mort dans la vie. Ici, je suis privé de liberté mais libre. Enfermé mais protégé. L’enfermement m’éloigne des bites. Derrière la porte il y a l’impossible à vivre. De ce côté-ci de la porte, il me reste mille ans.
Nouvelle extraite du receuil "Héritages" par Valérie FOULON publiée aux Editions du Net
Ajouté le 12 mai 2011
Vente aux Enchères DROUOT
3 rue Rossini
jeudi
7
juillet
2011
mardi
1
janvier
2013
2 de mes toiles seront proposées à la Vente aux Enchères DROUOT du 7 juillet 2011
salle VV
Les ordres d'achat sont d'ores et déja disponibles
n'hésitez pas à me contacter
Ajouté le 11 mai 2011
Festival du Touquet- Trophée Alain GODON
Palais des Congres du Touquet
samedi
2
juillet
2011
dimanche
3
juillet
2011
Ajouté le 27 janv. 2008
Salon PreventiKA, LILLE Grand Palais
Lille Grand Palais, Boulevard des Citées Unies
mardi
22
janvier
2008
jeudi
24
janvier
2008
LILLE GRAND PALAIS
Ajouté le 7 mai 2005
Galerie Artmonti Paris, 2009

Ajouté le 7 mai 2005
Festival du Touquet, Trophée Alain GODON 2011
Ajouté le 7 mai 2005
La Galerie TALENTS de Berck sur Mer présente le travail de valérie FOULON du 1er au 31 aout 2011
La Galerie TALENTS, 2 rue de L'Impératrice 62600 Berck sur Mer, exposera le travail de Valérie FOULON du 1er au 31 aout 2011. C'est la serie Geomatrix plus précisement qui a eté retenue... A vos yeux, prêts, regardez!

Ajouté le 7 mai 2005
Article de Jean-Paul Gavard-Perret sur ma peinture
La peinture de Valérie Foulon est celle des métamorphoses. Contre l’angoisse du temps elle transforme l’espace par la force des couleurs pour un métissage entre le réel et l’abstrait. Le seuil d’accessibilité entre l’un et l’autre est à la fois indiqué et troublé par la couleur au service de l’éclosion des formes de l’intimité.
Il s’agit pour l’artiste moins d’exprimer des idées que de laisser surgir qui est la femme et ce qu'elle ressent au plus profond de son être et dans sa relation au quotidien, à l’événement comme au monde. Dans une époque troublée où nous sommes envahis par un chaos d’idées et d’images sa peinture fait écho à cette confusion mais dans des termes bien différents que celui de la pure abstraction.
Si Valérie Foulon ne prétend pas changer le monde elle ne se contente pas pour autant de faire état de l'impuissance de la peinture. Elle croit encore autant dans le devenir de l’être humain et dans le pouvoir de l’écriture. Son oeuvre reste à ce titre inclassable. Ses œuvres participent d’un certain «métissage», reflet de notre monde multipolaire. Sans doute son travail est marginalisé parce qu’elle ne cherche pas “ l’exotique ” d’un côté ni la soumission au réel de l’autre.
Valérie Foulon privilégie peut-être l’exacerbation des couleurs la présence d ‘un côté urbain de sa peinture. A l’inverse cette prise de conscience pousse son œuvre vers d’autre chose que le réalisme. L’artiste éprouve la nécessité du vent du large à la recherche d’une harmonie des couleurs. On pourrait (presque) qualifier ses œuvres de » romances» dans la mesure où chez l’artiste le sentiment d'être au monde et du monde prime sur une vérité platement » sociologique».
La peinture n'est donc plus chez elle un genre «bourgeois». Elle redevient une forme vivante, malléable, fluide, se prêtant facilement aux expérimentations formelles. Et si le relent autobiographique est bien présent il ne s'agit pas pour autant d'une auto contemplation complaisante. A travers l’expérience de la peinture Valérie Foulon entend comprendre les “ pourquoi ” et les “ comment ” de l’art. Pour elle la peinture n’est forte uniquement lorsqu'elle parvient à exprimer les premières sensations, les premières expériences, les premiers désappointements.
L'artiste peut être considérée comme une exilée de l'intérieure et pour laquelle peinture est une question de survie. Car de deux choses l'une : un artiste risque de se faire avaler par la peinture ou par lui-même. S’il se fait avaler par lui-même, il devient fou. S’il se fait avaler par la peinture, il devient artiste. C’est le cas de Valérie Foulon. Sa peinture n'est pas une mécanique de défense par rapport aux autres, une voie de fuite de la société occidentale. C'est avant tout, une quête de soi, une réflexion sur l'être et le monde.
Faussement narrative l’abstraction de l’artiste offre accès à la réalité par son langage hybride. L'existence même du langage de Valérie Foulon suppose la réalité qu'il parcourt et qui implique son voyage. La créatrice parvient donc à une vraie communication avec la matière. Elle donne l'accès à la «vraie» réalité dans laquelle, selon Baudelaire « l’action est la soeur du rêve ». Dans l’œuvre se discerne une forme de syncrétisme autant contre une explication rationnelle, scientifique du monde, qu’une vision purement mystique.
Il existe en conséquence ici une forme particulière de panthéiste. La matière peinture est la seule base de la réalité. Mais cette base prend chez elle des facultés subjectives qui donnent une harmonie profonde à sa vision du monde. L’artiste ne se contente pas de regarder derrière elle et de prendre le passé comme une sorte de magie qui n'a rien à voir avec la réalité. Elle donne à sa recherche un poids de vie. On ne sait s'il existe une peinture féminine mais ce qui est sûr : celle de Valérie Foulon garde des accents aussi aigus que cosmiques qui n'appartiennent qu'à elle.
Jean-Paul Gavard-Perret
Né en 1947 à Chambéry, Jean-Paul Gavard-Perret est maître de conférence en communication à l´Université de Savoie. Il poursuit une réflexion littéraire ponctuée déjà d'une vingtaine d'ouvrages et collabore à plusieurs revues.
* Cyclope - Editions de l'Atlantique -2011
* «La mariée était en rouge» - Le chant du cygne, Paris, 2009
* «Beckett et la Poésie : La Disparition des images » - Le Manuscrit, 2001
* «Trois faces du nom» - L´harmattan, Paris
* «Chants de déclin et de l´Abandon» - Pierron, 2003
* «A l´Epreuve du temps» - Dumerchez 2003
* «Donner ainsi l´espace» - La Sétérée 2005
* «Porc Epique» - Le Petit Véhicule, 2006
* Les Impudiques -Editions du Cygne, 2007
* «Mon ex a épousé un schtroumpf » -sous le pseudonyme de Garr Gammel - Editions Chloé des Lys, 2008
* Etc.
Vous pouvez retrouver cette critique en cliquant sur le lien suivant:
JPGP/JPGP_Foulon.htm

Ajouté le 7 mai 2005
Dans l'atelier
Je travaille parfois sur le chevalet, parfois à plat sur une table, parfois au sol, pieds nus et dans le silence complet

Ajouté le 7 mai 2005
Le 7eme salon de Printemps de Nieppe
Du 11 au 13 mars, l’espace culturel Maurice-Schumann de Nieppe a accueilli le 7e Salon de printemps. Pour cette édition 2011, l’éclectisme était au rendez-vous. Peintres et sculpteurs de talent ont suscité l’admiration des visiteurs. Lors du vernissage, le maire, Michel Vandevoorde et Marie-France Braure, adjointe déléguée à la culture, ont présenté les œuvres des cinq artistes : Lucie Boulanger, Mary Chaplin, Nanou Delautre, Valérie Foulon et Franck Morelle.
voir lien:
spip.php?article1220
imgres?imgurl=IMG/jpg/DSC_0225-4.jpg&imgrefurl=spip.php%3Farticle1220&usg=__Luf0EuQWJLjDhOYyOP922hIgfvE=&h=214&w=319&sz=78&hl=fr&start=35&sig2=eqE_t97EhIMpfb1-puPGqg&zoom=1&tbnid=WC0kU-x4wxlSHM:&tbnh=151&tbnw=203&ei=9wUfTsCZJM6c-waapcGaAw&prev=/search%3Fq%3Dvalerie%2Bfoulon%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26biw%3D1680%26bih%3D849%26tbm%3Disch&um=1&itbs=1&iact=rc&dur=433&page=2&ndsp=34&ved=1t:429,r:12,s:35&tx=139&ty=91

Ajouté le 7 mai 2005
Vernissage Galerie Artmonti PARIS
La Galerie Artmonti vous prie de lui faire l'honneur d'assister au Vernissage-Cocktail de l'exposition des peuvres de
Valérie FOULON
le Jeudi 05 Mars 2009
Galerie Artmonti
10/12 rue Budé
Ile St Louis, 75004 PARIS
HGoraires d'ouverture: mardi/jeudi/samedi: 13h30/18h30
Lundi/Mercredi/vendredi: 14h30/18h30
Métro Pont Marie ou Cité
Paking Vinci, Pont Marie ou Notre dame
Invitation pour 2 personnes
Merci de bien vouloir confirmer votre présence

Ajouté le 7 mai 2005
Le mot de Joel BOBIN, Couleur Eternité
Expression figurative abstraite
Par Joël BOBIN, COULEURS-ETERNITE dimanche 26 mars 2006
« Il existe beaucoup de peintres contemporains, en France et dans le Monde, qui produisent des toiles d'excellente qualité mais qui n'ont pas toujours derrière eux la logistique indispensable à toute notoriété...
Alors, à défaut de galerie, on essaie les expos, les salons, Internet...Le musée, c'est pour plus tard...et le plus tard possible car en général quand on est reconnu, on est mort!
Je viens de découvrir deux peintres sympathiques, qui n'ont rien à voir entre eux, si ce n'est que, quand on admire leur peinture, on pense à KANDINSKI ou MONDRIAN ! N'ayons pas peur des mots ni des comparaisons !
Et je m'imagine, en prenant le recul indispensable à l'appréciation de toute oeuvre, qu'on pourrait qualifier ces peintures d'expression figurative abstraite. Pourquoi pas, il y a tellement de courants aujourd'hui, qui d'ailleurs ne veulent rien dire!
Pourquoi d'ailleurs vouloir absolument classer nos peintres dans telle ou telle catégorie?
L'un, Christian VOGEL…
L'autre, Valérie FOULON, transforme ses sentiments, ses doutes et ses cris en abstraction d'éclats et de spirales de couleur qui expriment une vision toute personnelle de la femme...(son site)
Moi j'aime...et je suis sûr qu'eux aussi ils aiment ce qu'ils font : alors, laissons leur le plaisir de peindre, sans les cataloguer, et leur plaisir sera notre plaisir...
Valérie FOULON - Summertime
Valérie FOULON - Cellule familiale

Avis et commentaires

© Valérie Foulon
Superbes formes et couleurs !

©2019 Valérie Foulon
Votre art est à la fois fini et infini...
Merci !

©2019 Valérie Foulon
Quel talent ! je te retrouve à travers tes créations. Tu fais partie des grands. Magnifique j'adore toutes ces couleurs que tu affectionnes particulièrement. Tu es une artiste. Béatrice
J'adore votre travail.Surtout au couteau. J'aime bien également, votre façon d'exprimer ce que vous ressentez.
.....J'adore l'énergie des couleurs qui se dégagent de vos tableaux....Magnifique, vraiment...toutes mes félicitations Valérie
J'adoooore!!! Je suis une "fan" de Frida....
Hormis ca, j'aime se que vous faites j'aime vos couleurs, continuez, c'est extra!
Bonne continuation!
ola gosto muito das tuas pinturas
bouleversé par collage 2 et par les cadres qui se ressemblent et qui ne se ressemblent pas qui s assemblent et semble un meme sujet. et les touches et les couleurs et les formes organisent une synphonie qui degage une grande ame chez l artiste. je suis trs fascinée par ce travail qui semble tres facile. mais dans sa facilité reside sa difficulté.j ai passé de tendres moments à me blotir contre cette beauté. tres tres bon courage. et bonne continuation sur cette recherche najah hamid du maroc
Magnifique!
belle démarche artistique,et belle retranscription j'ai passé un fabuleux moment!
Merci
Aminata
•
Hello Valérie,
Décidément t'es une femme de talent, tes tableaux sont à couper le souffle!
Bonne continuation
Superbe oeuvres, toutes colorées plus les unes des autres... Beau travail de meditation... Je suis transporté... Félicitation donc et... Bonne continuation...
ARTistiquement
Hola Valeria
Interesante estilé pero más que el talento el trabajo era necesario
¡ Muy bien y ‘Encore’ (como lo que dice en francés) ¡
Hasta luego
Jorge
Buenos Aires, Argentina
Alors comme ca tu peinds? Je ne savais pas! en plus t'es super douée à ce que je vois... une collègue voiudrait connaitre certains prix: Mirage et autres....
Je fais mes premies pas dans la peinture, David Leroy m'a envoyé votre adresse suite à une conversation... Bravo pour vos toiles, elles sont superbes! Sandrine Cornu
Marco
•
Ho visitato la tua galleria d'arte. Uauh. Sei davvero brava, complimenti.Un mix tra Picaso, Munch e Marie lAURENCIN...BEH? PIU O MENO..Marco
Laurette
•
No comment.Ton talent me scotche.Je viens de découvrir tes derniers CHEFS-d'oeuvre. Spécial bravo pour "Jeu de paix-tank"...
Ciao Valerìe,come sta andando la tua carriera di moglie-madre-artista-insegnante?Ho visto la tua galleria di quadri; davvero molto bella. Mi sembra che ci sia molto di te. Mi piacciono soprattutto i dipinti più "geometrici" .Un bacio.Il tuo estimatore italiano,Marco
Carole
•
Bonjour ValérieQue j'aimerais avoir votre talent! Continuez, votre style est extraordinaire et bien propre à vous. Bonne chance à vous pour la suite. Amicalement. carole
Bonjour Valérie !!!J'ai rencontré ta maman au tremplin des créateurs dimanche dernier.(Je suis créatice de mobilier en carton)J'aime beaucoup ce que tu fais et je t'encourage à venir nous rejoindre autremplin !!! ton style n'est pas trés présent sur la place et en plus, il n'y aque des créateurs super sympas ! lol, mais c'est un peu vrais, l'ambiance estsuper !!!à bientôt,Valérie Lesaicherre
Salut m'dame!Je ne savais pas que tu peignais et que tu exposais.... Quand j'ai découvert ça, je suis restée....bouche bée! Génial!Sab
Chapeau madame,J'adore tes peintures, particulierement mirage, connais toi, summertime, ouverture et ailleurs.Ca donne envie de s'y remettre. Mais bon j'applaudi l'inspiration.biseschristelle
Hello mrs Foulon!!!félicitations pour vos oeuvres, elles sont très belles!!! bonne continuation...
Le silence des églises et la beauté des vitraux...continuez votre recherche, libérez vos sentiments...
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