Ajouté le 6 févr. 2011
DOUCEURS DE FÉVRIER, VERNISSAGE LE JEUDI 17 FÉVRIER 2010, 15H À 20H30
2752, rue de Salaberry • Galeries Normandie Montréal (Québec), H3M 1L3 • Tél : 514.337.4083
jeudi
3
février
2011
dimanche
27
février
2011
VERNISSAGE JEUDI LE 17 FÉVRIER 17H À 20H30
La mer et le bleu. Des ciels qui s’y fondent. Immenses. Qui nous happent. Des flous que l’on apprivoise. Et qui deviennent formes. Une envie de s’y perdre, d’y plonger. Dans la tempête. Les paysages sont grandioses; paysages de froid, d’eau, de feu. Les vagues sont multicolores, le ciel est rouge, la neige est bleue. Les éléments de la nature sont déchaînés. Veulent en émerger les mâts des bateaux, les édifices, les ponts, les villes. Une présence humaine, peut-être. L’ombre d’une construction. Un oiseau. Notre regard se perd dans les mouvements. On retrouve une ligne qui nous guide. Qui redirige l’œil vers des repères. Et cela recommence. On y replonge. Dans ces univers que l’on voudrait réels.
Pour cette exposition, Sophie Lambert nous propose diverses esthétiques toutes inspirées de la nature dont les éléments sont prétexte aux explorations visuelles : les textures des plumes des oiseaux, les couleurs des ciels, les mouvements des vagues. Alors que souvent le vent du large lui apporte des ciels tumultueux et des mers agitées, dans plusieurs pièces de cette nouvelle série, par contre, la composition est plus posée. Presque toujours le point central du tableau, comme dans Le Silence, Brume du mois d’août ou Ar Baradoz, le ciel est calme, serein, blanc. Tel un espace où le regard peut se reposer, errer avant de se raccrocher aux traits calligraphiques du paysage. Ailleurs (La cité interdite, La chasse aux chimères, Renaissance), les ciels et les mers se reflètent les uns dans les autres, tant que l’on a du mal à les distinguer. Les tons d’ocre, d’oranger et de brun redéfinissent notre vision du paysage. Les œuvres qui mettent principalement en scène des animaux (L’amant de Leïla, Les oies du Capitole, Tendresse, Sérénité) possèdent un rythme particulier : les traits sont puissants et vifs, les motifs et les couleurs se répètent sur le fond et la figure occupe l’espace entier de la toile. Dans les paysages de Sophie Lambert, malgré le mouvement et le rythme ce qui transcende est un profond calme où tout est possible, dans un univers qui n’est pas clos une ouverture permet l’évasion.
TEXTE CATHERINE BARNABÉ
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