Anton Solomoukha Антон Соломуха
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Reconnaissance
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
L'artiste a moins de 30 ans
Biographie
-
Nationalité:
FRANCE (Artistes Contemporains Français)
- Date de naissance : 2010
- Domaines artistiques: Photographie, Arts numériques, Peinture
Influences
Formation
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Accomplissements
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Anton Solomoukha .BIO-BIBLIO... les Collections.
Anton Solomoukha
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Formé à Kiev, auprès d’artistes aussi prestigieux que Tetiana Yablonska dans le domaine de la peinture, Misha Frenkel et Sergueï Paradjanov dans ceux du théâtre et du cinéma, Anton Solomoukha se familiarise très tôt avec un art de la composition bourrée, où la multiplication « all over » d’éléments repris du kitsch académique se charge d’angoisser l’impératif de subordination des images à une référence idéologique.
Ce recours à un baroque aux ailes brûlées a ceci de particulier qu’il retourne l’inflation du sens propre à ce style contre les finalités édifiantes que lui avait déjà assignée la Contre Réforme. Il installe durablement Anton Solomoukha dans un espace de création original dont les procédés apparaissent progressivement dans son travail. Déplacement du cryptage assujettissant l’image au mot d’ordre idéologique sur le terrain de la trivialité pornographique ; répétition en boucle surenchérissant sur le rôle de la redondance dans les énoncés à l’adresse des masses ; surgissement du non sens au cœur du dispositif de production du sens par irruption d’éléments décalés … jusqu’au point où la composition admet indifféremment une présentation des figures sous le mode du nu ou du vêtu !
La conquête de ce point d’inertie est une première réponse à la déception suscitée par la rencontre avec l’art de l’Occident où Anton Solomoukha vit et travaille désormais. Plus retorse et plus efficace que la propagande soviétique, la mimétique publicitaire du désir et de la séduction qui marque sa forme d’aliénation particulière, lui apparaît comme le nouveau mur à percer. Il lui oppose l’arme la plus explosive ramassée sur son chemin : l’apathie devant les jeux de l’esprit comme devant ceux de la chair, et le contre-investissement qu’elle autorise sur le jeu scénique et l’invention liturgique païenne.
Avec les années 2000, Anton s’éloigne des rivages de la peinture pour se soumettre à la logique de l’installation et son esthétique du simulacre. Optant pour le mode d’expression apparemment simplifié qu’offre la photographie, il entend en fait jouer sur un retrait du geste pictural en rupture avec l’idolâtrie matiériste contemporaine ; comme sur la complexité à laquelle invite le potentiel d’exploration infinie de la composition numérique des images,
Cette approche ouvre son travail aux retrouvailles avec l’innocence sans ambages des logiques narratives dont ses maîtres avaient le secret. Déjà dotées d’une charge iconoclaste propre à déjouer le cliché pornographique par les apports combinés de la répétition et du non sens, ses compositions sont recadrées à nouveaux frais par l’intervention des personnages épurés issus de l’univers du conte merveilleux.
Univocité de la mise en lumière sur fond noir magnifiant les postures figurales en un hommage continu à l’esthétique nocturne et furieuse du Caravage. Déploiement des compositions sur l’axe horizontal rendant simultanément sensibles la déclinaison du motif narratif et sa déconstruction sous l’astreinte de la répétition qui le gomme. Irradiation du pénible petit secret sexuel par la traînée de poudre d’une pornographie allumée aux mèches du non sens !
Le propos n’est-il pas de sauver le Petit Chaperon Rouge d’avoir voulu encore une fois visiter le Grand Louvre ?…
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== Bibliographie ==
* Une reussite Douteuse. Paris. Art Conseil. Paris. 1983 - 1984
*Anton Solomoukha peitures 87-89. Paris. Edition Philippe Gravier. 1989.
*Anton Solomoukha travaux sur papier. 88-89. Paris. Edition Philippe Gravier. 1989.
*Orangerie de Bagatelle. Paris. La Mairie de Paris. 1990.
*Intime corruption. Paris. Galerie du Genie. 1990.
*Anton Solomoukha peitures 82-92. Neuchatel. J.F. Jobbi. 1992.
*Les mythes et les limites. Périgueux. Centre Culturel de la Visitation. 2002.
*Arearevue)s( #3. Paris. SARL area corp. 2003.
*Généalogie du fantasme. Paris. . 2006.
*Miroir De Vénus. Paris. AS EditProd. 2007.
*Le Petit Chaperon Rouge visite Le Grand Louvre. Paris. IFS. 2007.
*Ukrainian Art Today Kiev-Paris. Kiev. "Оранта". 2008.
*Art емiгранти. Kiev. Ювелiр-прес. 2008.
*Kunst Heute in Frank-Reich.
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Musée des Beaux Arts de Mons, Belgique. Collection Attrendberg.
New York Academy of Art « Expressive Drawing ».
Haus Metternich, RFA, Peinture Française du Musée Ludwig,
Düren Künst Heute in Frankreich.
Leopold-Hoes Museum, RFA, Peintures Française du Musée Ludwig,
Koblenz Künst Heute in Frankreich.
Musée d’Art Contemporain de l’Ukraine, Kiev, Ukraine.
National Center for Contemporary Arts (NCCA), Russia, Moscow.
UIMA – Ukrainian Institute of Modern Art, Chicago, USA.
Cosmo Hôtel Hong Kong Collection, Cina,
Musée d’Art Modernes, Serbie.
Fontation Dosne – Thiers, France.
Ralli Museum, Israel.
Norton Dodge Collection, Mariland, USA.
Galerie Albert Benamou, Paris, France.
Galerie Krings-Ernst, Cologne, Allemagne.
Galerie « La Reserve », Paris, France.
Galerie Art Conseil - J. Alyskewycz, Paris, France.
Galerie ART208, Paris, France.
Galerie Agnès Martel, Morges, Suisse.
Galerie « Passage », Lujbljana, Slovenie.
Galerie Pascal Polar, Bruxelles, Belgique.
A&C Projects, Marc et Michèle Ivasilevitch, Paris, France.
Simon Gershtenhaber, Paris, France.
Max Dolgizer, New York, USA.
Nadine Dubourvieux, Paris, France.
Gidon Kremer, USA
Bertrand Delanoe, Paris, France.
Daniel Barenboim, Berlin, Allemagne.
Karl Lagerfeld, Paris, France.
Thierry Fremont, Paris, France.
Article
Meeting with Anton Solomoukha
“Little Red Riding Hood Visits the Louvre”
If he were a character in a fairy tale, he would probably be named “Cheery Eccentric”. Anton Solomoukha might indeed enjoy that. Fairy tales -- Little Red Riding Hood amongst others -- fascinate this voluble painter-turned-photographer whose work breathes irony and erotic fantasy.
Born in Kiev, in Soviet-controlled Ukraine, Solomoukha boasts of never having suffered under Communism. In 1978, at the age of 29, he nevertheless seized an opportunity to emigrate, arriving in Paris at a time when it was “absolutely impossible” he says, to leave the USSR. How did he do it? Easy. “I married a woman who was doing a doctorate in musicology in Kiev. Her mother was from Guadalupe. I told the Soviet authorities I wanted to go to France to study the plight of workers from Guadalupe. Thanks to my wife’s French nationality, the Soviets gave me permission to leave for a month, and I never went back”.
At the Parisian gallery that represents Solomoukha, Anton continues to spin effusive yarns for me about his youth in Kiev and his photography career in France. “I find it fascinating to talk about myself!” he exclaims, bursting into laughter.
Barbara Oudiz: Life for you as a student and an artist in Communist Ukraine was not particularly difficult, you say. That’s surprising, isn’t it?
Anton Solomoukha: My father was an official in the education department of the government. That’s why I always had very good relations with big wigs in the Soviet regime. As a result, I never had the slightest problem in the USSR! All I had to do was phone the police! This was in the days of Khrushchev, when there was a certain degree of openness, and so my father didn’t work in a repressive structure. On the contrary!
On top of that, at the age of six, I was lucky enough to win second prize in a worldwide drawing competition. That experience taught me that it wouldn’t be necessary for me to study math and geometry later on. I hated those subjects. So throughout my youth, I concentrated purely on art, history and literature. Under Khrushchev, we were able to talk about Picasso and other Western artists and so I was able to come in contact with Western art. This was after Stalin and before Brejnev, so the 1960s of my youth were a little like the 60s here. We listened to the Beatles, to the Rolling Stones, etc.
B.O. And after your military service, you entered art school in Kiev.
A.S. I studied at the best Fine Arts school in Ukraine with a fabulous professor who was very well known at the time, Tatiana Iabnoskaia (Anton: son nom?). I studied there from age 21 to 27, and did two doctorates. It was a very positive experience for me, even though the courses were very classic and demanding. The level was very high and the selection process was extreme. Each year they weeded out dozens of students. Seven or eight hours a day were devoted to drawing, five or six hours to painting, (Anton: cela fait 12 à 14 heures par jour; pas trop?) and in the evenings we studied Marx. Or rather Marxist-Leninism.
B.O. The Socialist Realism ideal was still in full swing then. How did that affect you?
A.S. Socialist Realism was actually very good for us artists! We could earn money by making official art! Each exhibition contributed to the Revolution, to industry, to the Kolkhoz, or to some other official cause and so our work was bought by the state. (laughs) We were the elite!
B.O. And you became a successful painter in Kiev?
A.S. I have pursued an artistic career all my life. There were moments of great success. I won many second prizes in painting and drawing competitions. I always came in second, though. And I know why. It’s because I wasn’t represented by a gallery in those days. I was independent, so I always got the jury’s prize, but never first prize.
B.O. How did you get involved in photography?
A.S. I’ve only been doing photography seriously for about fours years. While my daughter was at art school, she used to criticize me and say that I spent all day with my paintbrushes and never looked around me, never noticed what was going on in the outside world. It was a joke between us, but one day I took it to heart and made a decision: everything I hated most, I would study! And since I hated photography, I decided to take it up.
At first I did it especially to flirt with women. I’d make portraits of women to get to know them. I used to save the images to use later for my painting. Then the Director of the Russian Photography House -- which is like the Maison Européenne de la Photo in Paris -- came to my studio one evening. She looked at the dozens of slides I had taken and told me: you have to become a photographer! So I started forging my path. Over the past four years, I’ve been in at least 70 group or solo exhibitions. That’s almost an exhibition every month. For a gallery owner, representing a painter is like marriage. Whereas the relationship between a gallery owner and a photographer is like adultery. It’s just a fleeting affair, a much “lighter” relationship.
B.O. Tell us about the genesis of the “Little Red Riding Hood Visits the Louvre” project.
A.S. I was seeking a way of bringing together something very contemporary with something very classic. Popular fairy tales, like those by Perrault and Grimm, actually castrated fairy tales, they emptied them of meaning. They made them very moralizing and Christian. Perrault says basically that if Little Red Riding Hood had listened to her parents, she wouldn’t have gotten into trouble. But she had listened to her parents! She was not at fault! No one was at fault here! There is no moral issue in these tales! That’s what’s so powerful about them.
B.O. What is this fairy tale all about, then?
A.S. That’s is a good question. What is moral? What is good and bad? What is religion? What makes a girl become a woman? What makes a girl have her first period? Little Red Riding Hood was a little girl with her first period. That’s what Freud says. It is her sexuality that is emerging. And all the dangers that come with sexuality. The wolf, according to some interpretations, is the lover, according to others, the father. Why does the grandmother die? Because a woman is born, i.e. Little Red Riding Hood, and an old woman dies. The wolf, the lover, replaces the grandmother.
B.O. And the visit to the Louvre?
A.S. For me, the spirit of Little Red Riding Hood is like that of a newborn, or like the mind of a child. It is a new and feminine spirit. It is “mature” innocence. Why did I want her to visit the Louvre? I want her to confront life through art. I believe that the concentration of life can be found in art. I’ve understood more about history by looking at paintings than by reading books! This Little Red Riding Hood goes to the Louvre and looks at the paintings, and because she’s still a child, she imagines herself as the Infante Margarita by Valasquez or as (Anton: title?) by Rubens.
B.O. More often than not, you pose in these staged series.
A.S. Yes, but this is not out of narcissism. Although I see narcissism as a very positive thing! It’s already the beginning of Christianity. Jesus’ most important rule is “Love you neighbour as you love yourself”. I love myself a lot, luckily! Good thing, because if you don’t love yourself, you’ll never make it… It’s often more out of convenience that I pose. Sometimes I just don’t find the right model. Or I replace a model in a photo when a shoot didn’t work out as expected.
B.O. In your earlier series, such as “Lolita, the Mechanical Doll”, there was only you and your model. Why?
A.S. The relationship between a photographer and his model is something very intimate. “Lolita” was a very interesting, very intimate project. Tatania, the model, was 18 years old when her mother brought her to me to be photographed. People see something erotic about the series, yet Tatania is never nude in these images. The idea was to construct images in relation to literature. A man, an artist, finds a sort of big damaged doll, and he repairs it. She becomes his wife and then she leaves him. It is in fact the opposite of Nabakov’s book. I worked with another woman named Irma, she was Dutch, in “The Sex of Angels” and the “I Fuck your TV” series, which was the first series I ever showed. They were all bought by people working in TV. I put Irma on all fours on a table in front of me, and instead of watching TV, I watched her backside. I got lots of letters about that series.
B.O. And you say don’t see your work as erotic fantasy?
A.S. I am not the right person to speak about eroticism. I see my work as being glacial, very cold and cerebral. All my models are so covered with powder and talc that they become like marble. You wouldn’t know it, but they are actually very made up. I study their bodies enormously. I spend the first three or four sessions just analysing the body and the effects light has on the body. This is a necessary step for me, and it kills all sexual desire. The relationship with my model becomes rather perverse in fact, because she shows me everything, and I become practically absent. I’m behind the camera. The only relationship between us is in the eye. I become a tyrant. I draw and use Photoshop to imagine the staging of the scene. I create the scene first in Photoshop using bits of existing paintings, so that I can imagine the scene before shooting it. I scream! And my models laugh! I am extremely demanding and meticulous!
B.O. So despite the “perverse” nature of your relationship, your models are enjoying themselves as much as you are?
A.S. As I said, the relationship between a naked woman and a man working with her is very perverse; I can’t say it is innocent. The fantasy of pleasure exists. For a naked woman, there is also pleasure. She knows we are working together to make her beautiful. It is like “Beauty and the Beast”, “Sleeping Beauty” and “The Arabian Nights”, because they never want it to end; they want me to continue photographing them. I am also experiencing pleasure. But I’m like a fisherman going fishing. To be honest, I have more fantasies when looking at a painting than when seeing a naked woman I’m going to photograph. I feel both great respect for her and a duty to be ready to make an excellent picture. I can’t imagine how humiliated I would feel if I were not ready when she comes for the shoot! I need to be ready in order to give her confidence and to make her feel necessary. Everything must be perfect.
B.O. You always stage your scenes against a black backdrop. Why is that?
Because I’m very disorderly, I need something that is a permanent element in my photography. Black is my favourite colour. Night is my favourite time of day. In the dark, light bursts out more powerfully and forcefully. It’s like an image is bursting out against a dark sky.
B.O. Getting back to the Little Red Riding Hood series, I believe it is scheduled to become a book?
A.S. Yes, it should be published this year. It’s a project that consists of grouping some of my paintings and drawings, and lots and lots of my photographic portraits of various people dressed up as Little Red Riding Hood in scenes evoking paintings. I already have some 1,200 photos of models between 7 and 65 years old. Approximately150 to 200 different people have posed for me so far. I keep the costumes handy in my studio and bring them with me when I travel. So I photograph people in the role wherever I happen to be. Some very well-known people have posed for these scenes. (Anton: merci de me donner quelques noms de célébrités).
B.O.How do you find these people?
A.S. I always find them the same way. When I look at someone, I know in which painting at the Louvre I’ve already seen them. I find that the history of art is a condensed version of the history of humanity. Nietzsche once said, in answer to a question about what purpose art serves, that art allows us not die from the truth of life. In German it must sound much more elegant. I hate life that doesn’t reflect art in some way!
B.O. This book will be a way of expressing your life through art?
A.S. It will be an album that reflects my vision of what an image is. It will show how I think. When I take a picture, it is to remind people of a work of art in the Louvre rather than anything that they have already seen. I prefer my photographs to resemble famous works of art rather than the cover of “Elle”, for example. We can’t compete with advertising images! I do something completely different, something totally personal.
This project has been slowly gestating for the past four years; I’ve been working on it seriously for about a year now. The book will include roughly ten articles and 300 visual documents -- I might add, for example, a small picture of a sculpture by Rodin that will show the position of a body that interests me. I don’t need an editor for this book. It will probably be published in a limited series of 300 copies thanks to my sponsors -- people in the financial world, bankers, etc. These people love my work and buy my photographs. This has allowed me to publish other books too, under the label, AS Editprod. My next book might also be under this label. But I’m not worried. Every time I meet a prospective publisher, he asks me: “Who takes the pictures?” Me, I say. “Who pays to get the book published?” Me. “Who writes the texts?” My friends. “What do I have to do?” Just put your name on it. And they say ok! (laughs).
B.O. What new projects are in the works?
A.S. There are lots and lots. I would like to do a story about the relationship between the body and food. I’d also like to re-do all the advertising photos that exist and make them resemble works by Rembrandt for example, to ridicule them. I don’t know which idea will emerge yet.
Text by Barbara Oudiz
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Anton Solomoukha
LES NÉO-ALLEGORIES
Stéphan Lévy-Kuentz
Nous vivons dans une société éclectique et imparfaite qui, permettant à chacun le droit d’en proposer sa vision intime, travaille à endiguer une pulsion créatrice exponentielle. L’artiste peut tout dire et le dit parfois ; une liberté à préserver comme un bien précieux. Tout dogme artistique reste en effet préférable aux dogmes politiques ou religieux. Car si l’histoire de l’art a connu des passions destructrices, c’est davantage par puritanisme ou intolérance qu’en regard du contenu sensible de l’œuvre incriminée. Quant à l’oeil occidental, il est aujourd’hui rompu à l’exercice de considérer l’art contemporain à la fois comme culture de l’emprunt et scandale programmé.
Qu’apparaît-il dans l’image de référence généralisée ? Le « vécu » indéniable de l’expérience commune semble de nos jours suffire à authentifier, à bénir tout « cliché » saisi par l’objectif : voilà l’esprit critique ainsi confronté au constat brut d’un réel galvaudé, éreinté, à une école oblitérant toute transfiguration, toute transgression intellectuelle, toute rupture radicale, tout ailleurs. Une descente d’organe esthétique exploitée par tout propriétaire d’un appareil photographique. Davantage blâmable dans ses dérives que dans ses intentions, chacun constatera avec ironie qu’agrandie dans un format majestueux, la photo de vacances ratée, relayée par un discours officiel vantant les mérites de « l’instant officieux de vérité », suffit à faire œuvre rebelle
Peintre et photographe d’origine ukrainienne, Anton Solomoukhas’est toujours intéressé à la composition statique de mises en scène tragi-comiques. À la différence de la photo dite « de reportage », le photographe organise des mythes qui commentent la relation entre le corps et le mal. C’est au milieu des années quatre-vingt dix qu’il a entamé sa première série de compositions allégoriques construites en un parcours initiatique sciemment surchargé de sens. C’est en tant que réponse rhétorique aux systèmes esthétiques de l’histoire ainsi qu’aux mystiques traditionnelles que l’allégorie a longtemps lié le quotidien et le symbolique : un art de la métaphore poétique dont la proposition fut de créer un rebus en forme de hiéroglyphe. Convoquant cette filiation au sein d’une société postmoderne déniant ce même symbolique, s’agit-il pour Solomoukha de décoloniser la connaissance, de réinvestir un réel banalisé par les mots d’ordre pasteurisants d’une « authenticité » de bon aloi ? Dans la mouvance kitsch de Pierre et Gilles, de J. P Witkin, ou encore de Dubossarsky et Vinogradov pour ne citer qu’eux, Solomoukha travaille en studio, et « à l’ancienne ». «Mes images sont un simulacre du réel, la synthèse d’une somme de tensions. Si mon univers surchargé appelle au mécanique ou à l’organique (aucun choix n’est innocent) c’est pour exprimer les schémas contradictoires de mon théatre mental. Nocif ou pervers, tout ce qui n’est pas nécessaire l’est justement par dichotomie. »
Se mettant en scène par le huis-clos, le photographe s’essaye alors à élaborer une mythologie charnelle fondée sur la fascination anatomique d’un archétype virginal incarné par Irma, modèle évanescent et trouble par sa morphologie Renaissance.
En tournant le dos à la nudité minimaliste en vigueur, les fantasmes érotiques et baroques de Solomoukha semblent - le réinvestissant de signes - parer à ce nivellement des genres servi par le règne de « l’instantané ». Une esthétique in vitro qui, le prenant au mot, provoque cet excès de facilité, forme inoffensive mais insidieuse de réalisme post-socialiste. Ces scénographies figées ont donc moins valeur de nostalgie rituelle que de provocation esthétique. Et si la sexualité reste pour les avant-gardes le sujet le plus artistiquement correct qui soit, Solomoukha ne joue le jeu que pour mieux en détourner les clichés vers une forme de sensualité fantasmatique, de réminiscences psychanalytiques hérités d’une civilisation dont le corps féminin reste - et restera - la matrice universelle.
Stéphan Lévy-Kuentz
Novembre 2005
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le 9 novembre 2006
"A l'echelle des Anges"
Je crois aux anges.
Oui, je crois aux vrais anges. Ceux qui existent, ceux qu'on voit dans la vie.
Oui je crois que certains individus venus de nulle part peuvent changer votre vie. Je veux dire qu'ils arrivent apparemment de nulle part et dans les faits ils changent votre vie. Les anges ne vous forcent pas, ils n'ont l'air de rien. Ils vous suggèrent des choses, et vous les croyez.
Les anges vous parlent d'autres choses que ce que vous saviez déjà. Ils sont peut-être les envoyés d'un au-delà, va savoir ? Le fait est qu'ils sont là. Ils sont à côté de vous. Un jour, ils vous murmurent de faire quelque chose et vous ne savez pas pourquoi, mais vous le faites.
Ils vous apportent des solutions, ils vous font des suggestions. C'est ça un ange.
Il peut prendre l'apparence de n'importe qui. Parfois ils ont l'apparence de ce qu'on appelle des amis, mais parfois même pas.
Moi j'en ai repéré quelques-uns dans ma vie. Des gens qui sont intervenus quelque temps à côté de moi. Ils m'ont accompagné sans chercher à en tirer profit des conseils qu'ils me donnaient, et puis parfois ils ont disparu. Ou bien ils n'ont plus rien fait ensuite, quand ils pensaient que j'en savais assez.
J'ai peut-être moi aussi d'ailleurs, été l'ange de certains, je ne sais pas. Sait-on jamais de qui
Article
Anton (Anatole) P. Solomukha (né novembre 2, 1945 à Kiev, en URSS).
Artiste et photographe français d'origine ukrainienne, le membre étranger d’Academie des Beaux-Arts d’Ukraine.
Depuis 1980 travaille comme l’artiste-peintre dans le domain de la figuration narrative.
Depuis 2000 developpe des projets photo.
Connu pour la découverte d'un nouveau genre de la photographie contemporaine - "photo-peinture», en associant l'image photographique avec le recherche pictural
Dans ces mises en scène multifigures.
Bio, l'éducation.
Né dans la famille d’intelligentsia soviétique. Son père, Pavel Davidovich Solomukha, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, en 1943 est devenu l'inspecteur des cadres pédagogiques d’Ukraine au sein du Secrétariat de N.S. Khrouchtchev. Sa mère, Galina Von Krigin, etait l’enseignant.
À la fin de ces études secondaires et le service militaire obligatoire, entre l’Institute des Beaux-Arts de Kiev, la faculté de la Restauration des icônes, ou se familiarise avec la philosophie de la religion.
Admis a l’atelier de l’académicien T. Yablonska.
En 1973 diplômé comme le peintre-monumentaliste.
Sa vision du monde est formée sous l'influence de maitres comme un scénographe Misha Frenkel, le réalisateur Sergueï Paradjanov, écrivain Victor Nekrasov etc.
En 1971 est née sa fille Kristina.
De 1975 à 1978 sa créativité et son désaccord avec la censure politique attire l'attention des autorités. à plusieurs reprises est convoque au KGB.
En 1978 immigre en France, ou vit et travaille a Paris.
Créativité
Peinture
1978-80 fut une période d'expérimentation de différentes techniques, systèmes, et les formules esthétique.
Le voyage aux États Unis est devenu le moment décisive dans la création artistique.
1980 - Expositions à New York, Boston, Cleveland, Washington et Philadelphie.
En 1981, 1982, 1983 participe comme un scénographie dans le Festival de la musique de chambre (Lockenhauskamermusikfest), invité par le violoniste Gidon Kremer.
L'influence de la musique classique, les rencontres avec des grands musiciens ont laisse ces impruntes dans les tableaux de cette période.
En 1985, le projet «Les Grands Mythes» attire l'attention du galeriste de Colonne Th. Krings-Ernsta, avec qui Solomoukha expose régulièrement jusqu’au 1989.
En 1988 les 2 tableaux sont acquis par Musée Ludvig, la Collection française.
Jusqu’au 2002 les projets importants dans la peinture comme "Boxers", «Mechanical Toys», «Les mythes et les limites», «Jazz» sont caractérisés par la recherche formelle des moyens expressifs, par l’opposition des différentes structures de la pensée, par la focalisation sur le paradoxe.
Une série de la peinture «Allégorie» des 1979-2002 est plus figuratif et plus pittoresque.
Le citation des œuvres baroque, la recherche des héros et des anti-héros, basee sur les structures bien composees, souvent subit sous l'influence de l'image photographique une évolution constante.
Photo
A la recherche de nouveaux moyens d'expression, d’un nouveau langage visuel Solomoukha peintre de plus en plus est attirés par la photographie.
Depuis 2002 la photographie devient la sphère principale de sa créativité.
Les premières séries «La fille au bilboque», «Les sexes des Anges», «I Fuck Your TV»
sont caractérisées par le choix d'un espace fermé, l'arrière-plan foncé, la présence de miroirs comme "une personnage complementaire" pour la construction de sujet soit ironique, soit poétique, qui prend ses racines dans les mythes historiques, des sujets bibliques.
L’idée-fix de ces projets devient un rejet des thematiques sociaux, temporels. La connexion à la peinture apparaît de plus en plus et devient le thème principal d'une série de Photocomposition monumentale «Petit Chaperon Rouge visit le Louvre».
Bien que ces grandes compositions carrées et "panoramique" techniquement sont les photos mais en réalité elles sont projetées et construites comme les peintures, comme les Tableaux.
Cela assoit le fondement d'un nouveau genre dans l'art contemporain "la Photo-peinture».
Les tableaux photographiques de cette série est un espace scénique avec un fond sombre, remplie par les acteurs-personnages venus des rues modernes parisiens, mélangés avec des modèles nus, des animaux, des éléments de natures-mortes et d’un nombre infini de petites objets jonchaiant le sol et les murs de l'espace scénique.
Le système de mise en scène d’un théâtre mental permet à l'artiste de rompre avec les images photographiques classiques afin de créer un espace métaphysique paradoxal,
dans lequel chacun des personnages comme celles de l'opéra exerce son role tout en restant un élément indépendant et associé à d'autres seulement par la volonte de l'artiste.
En 2009 Anton Solomoukha continue la citation de l’art classique dans son projet «Petit Chaperon Rouge visite Chernobyl». La méthode de l'allégorie ironique permet de fabriquer des réminiscences de peintures de Louvre dans les decors morbides de la catastrophe de Tchernobyl.
Article
Anton Solomoukha
Anton Solomoukha is born in kiev, Ukraine , URSS.
Diplômé de l'école des Beaux Arts de Kiev ( Atelier Yablonskaya).
A Kiev il fréquente Misha Frankel, Tetiana Yablonska et Sergueï Paradjanov,
En 1979 il quitte Kiev et s'ilstalle à Paris il expose à Londres et à Munich ainsi qu'aux USA: New-york, Boston, Cleveland, Washington, Philadelphie.
INDIVIDUAL EXHIBITIONS
1981 Exposition Lockenhauskamermusikfest de Gidon Kremer
1986 Galerie Krings-Ernst, Cologne (G)
1987 "Présences" , Galerie Krings-Ernst, Cologne (G)
CC Aérospatiale, Palais des Arts, Toulouse (F)
Galerie Impératif Présent, Toulouse (F)
Galerie.J.Alyskewycz, Paris (F)
1989 Galerie Krings- Ernst, Cologne (G)
Galerie du Génie, Paris (F)
1991 Galerie J.F Gobbi, Neuchâtel, Suisse
Galerie Philippe Gravier, paris (F)
1992 Galerie J.F Gobbi, Neuchâtel Suisse
Galerie Philippe Gravier, Paris (F)
1993 Galerie Thierry Salvador, Paris (F)
Elga Wimmer Gallery, New York (USA),
Christine Colmant Art Gallery, Bruxelles (B)
1994 Galerie Strouk, Paris (F)
1998 Représentation commerciale de Russie en France
1999 Théâtre Atevainz , Paris F)
Art Manege'99. Moscow « Eurasian Zone », AB Galerie, Paris (F)
2000 Espace Etoile Saint-Honoré, Paris (F)
2001 Galerie Minsky, Paris, (F)
2002 UIMA – Ukrainian Institute of Modern Art Gallery, Chicago, USA « Myth, Fantasy an Figure ».
Centre Culturel de la Visitation, Périgueux
2004 Galerie Barletta « I Fuck Your TV » Paris (F)
2005 « Venus en Périgord », Saint Cyprien
Salle Fr. Mittérand, Périgneux (F)
« Art Moscow », AB Galerie, Paris (F)
2006 Galerie As, Paris, France
Galerie Meyer le Bihn
2007 Galerie Art 208, Paris, France
Galerie Nathalie Gaillard, Paris, France
Institut d'art contemporain Ukrainien, New York, USA
2008 Galerie « passage » Liubliana, Slovénie
Galerie Art-208, Paris (F)
Galerie « Collection » ,Kiev, Ukraine
2009 Galerie Agnès Martel, Morge, Suisse
POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY, Bruxelles (B)
Galerie Art-208, Paris ( F)
Galerie Nat. Gaillard, Paris (F)
Galerie «Ya» ,Kiev, Ukraine
PRINCIPAL COLLECTIVE EXHIBITIONS
1987 Haus Metternich RFA, Peinture française du Musée Ludwig, Koblenz.
1988 Leopold-Hoes Muséum, RFA,
Peintures françaises du Musée Ludwig, Düren.
1991 New-York Academy of Art « Expressive drawing », N-Y (USA)
1995 Musée de Metz, « Peintres contents d'eux-mêmes» (F)
1996 Fondation COPRIM, Paris « Paysages de la mémoire »
1997 Exposition «Heartless», Paris (F)
1998 Collection Attrendberg, Musée de Mons (B)
Leopold-Hoes Muséum, RFA, «Peintures françaises du
musée Ludwig», Düren.
2005 Galerie La Réserve Expo. Collective » Libertins- Libertines »
2006 National Center For Contemporary Art (NCCA), Moscou, Russie
Galerie Art 208
2007 Maison de la Photographie de Tachkent (Ouzbékistan).
Karsi Sanat, Istambul Turquie.
2008 POLAR+NKA*photography, Bruxelles (B)
« ArtMasters » St.Moritz, Suisse.
"Art émigrante-l". Musée d'Art Moderne.Kiev.Ukraine.
"Le Désire de Surmesure".Musée D'Art Russe.Kiev.Ukraine.
2009 Galerie Pascal Polar, Bruxelles(B)
Art fair & Salon
1988 Salon de Montrouge : PRIX SPÉCIAL DU JURY (Médaille d'argent)
FIAC Avec AB Galerie, Paris
1989 Foire internationale de Cologne Galerie Krings- Ernst (G)
FIAC Galerie du Génie
1990 FIAC « One man show » galerie AB/Gravier
Foire de Gand, Belgique, Galerie Chistine Colmant
1995 Salon International d'art Contemporain de Strasbourg, Galerie Strouk (F)
1996 Salon Gaveau, « Schizophrénies-Discordances », Paris (F)
1999 Art Manege'99 Moscow. Avec AB Galerie, Paris (F)
2005 « Art Moscow ». Avec AB Galerie, Paris
1 Festival d'Art contemporain Est-West.Tashkent Crossroad
2007 ART-Kiev-2007. Artfira Gallery LL
2008 8eme Festival Européen de la Photo de Nu-Arles Suisse
« ArtMasters », St Moritz, suisse
2009ArtParis.avec laGalerie Pascal Polar, Bruxelles(B)
Collections
Attrendberg, Musée des Beaux-Arts de Mons, (B), National Center for Contemporary Arts( NCCA) Moscow,(R), UIMA Ukrainian Institute of Modern Art, Chicago (USA), Haus Metternich RFA Peintures Françaises du Musée Ludwig, koblenz Künsttheute in Frankreich (G), Leopold-Hoes Museum, RFA, Peintures française du Musée Ludwig, koblenz Künsttheute in Frankreich (G),Musée d'Art modernes, Collection « 120 artistes pour Sarajevo », Sarajevo (S),Cosmo Hôtel hong-Kong , Colllection(Ch), New-York Academy of Art « Expressive Drawing » N-Y,(USA), Fondation Dosne- Thiers, (F), Ralli Museum, Israël,(IS), Norton Dodge Collection, mariland, (USA), Galerie Albert Benamou, Paris (F), Galerie Krings- Ernst, Cologne (G), galerie Minsky, Paris (F), Pablo Barletta, Paris, (F) « Galerie La Réserve », Paris (F), Galerie Christine Colmant, Bruxelles (B),Galerie Impératif Présent Toulouse (F) Thierry salvador, Paris (F), Galerie d'Art Philippe gravier, paris (F), Galerie Art Conseil- J. Alyskewycz, Paris (F), Galerie Arichi, Paris (F) ,Galerie Laurent Strouk, Paris (F), Galerie J.F. Gobbi, Neûchatel (Suisse), Galerie Beaubourg, Paris ( Fonds permanents photos) (F), Représentation commerciale de Russie en France, paris (F) ,Elga Wimmer, galerie N-Y (USA),Max Dolgizer, NY,(USA), Simon Gershtenhaber, Paris(F), Brigitte Lemercier, Paris(F), Nadine Dubourvieux , Paris (F), Jerry Martiniuk, Washington (USA), Jacques Nahon, Paris( F), Myroslava m.Mudrak (USA), Jacques Joffe, Paris- Moscou, Beatrice et Michel Abeille – Robin, Paris( F), Jean-Pierre Saltiel, Paris(F), Daniel Dulzin-Dubin, Dublin,(IR) Bertrand Delanoe, Paris(F), Daniel Barenboim, Berlin(G), Claude Fain, Paris(F), Jose artur, paris(F), Karl Lagerfeld, Brigitte Engerer, Paris(F), Bernard Loze, paris(F), Jean-Aude Rabut, Paris(F), Ilona Orel, Paris-Moscow, Thierry Klemeniuk, Paris(F), Tania et Anatole Khapersky, Kiev(UK), Marie Laforet, Paris(F), Oleksander Okanenko, Kiev,(UK)Karen Mulder, Monaco,(M) Hervé Lecouck, Paris(F), Hubert Lemaire, Paris(F), Michel et Leone Dauberville, Paris(F), Gérad Fioretti, Perigueux(F), Frédérique Ortiz, Paris(F), philippe Narbey, Paris(F), Daria Darewycz, Toronto( Canada), Doc. Jacques Dana, Paris(F), Charle utz, Paris(F), Phiippe Gravier ,Paris (F), A&C Projects, marc et Michèle Ivasilevitch, Paris(F), Thierry Fremont, Paris(F).
Individual Catalogues – Monography
1984 « Anton Solomoukha », Monographie. Artistes/Tendances, collection dirigée par Jorge Alyskewycz
1989 « ANTON SOLOMOUKHA peintures 87-89 » Monographie, galerie Philippe Cravier, Paris
1990 FIAC 90« Solomoukha .Intime corruption » Galerie du Génie.
2002 Catalogue « Œuvres 1996-2001 Les mythes et les limites », Monographie, Centre Culturel de la Visitation, Périgueux
2004 « Bathroom Manners » Livre de J.C Kaufmann, Editions Jannink
2006 « Généalogie du fanasme » Monographie. Editions ArtValue
2007 « Le miroir de Venus » Monographie. AS EditProd
« Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre » Cataloque, Galerie Art208
2008 Catalogue "Art émigrante-l". Musée d'Art Moderne.Kiev.Ukraine.
2008 Monographie "Le Désire de Surmesure". Musée d'Art Russe.Kiev.Ukraine.
Anton Solomoukha Entretien avec Alain Avila Etot Griaznyi Klasik Anton
Anton Solomoukha
Entretien avec Alain Avila
Etot Griaznyi Klasik Anton
Ou "Ce sale Classique d'Anton" pour faire référence à Dostoïevski et ces génies dérangeants de Russie. D'une même fougue, il a peint et continue aujourd'hui avec la photographie. Toujours dans l'ombre des maîtres.
Usurpation, vol, mensonge ou amour immodéré.
Longtemps votre travail parodiant la grande peinture, était l'expression intense du plaisir de se servir du métier du peintre. Vous sembler doublement parodique: peintre jouissant de la peinture et artiste la mettant en abîme. D'où vient cet amour pour elle?
Quand j'avais sept ans j'ai appris que toutes les phrases prononcée sou écrites se limitaient au mode : indicatif, interrogatif et exclamatif. Ca m'a déçu terriblement. Ma carrière d'écrivain était compromise. La peinture m'offrait une plus grande ouverture. Depuis ma plus tendre enfance je me suis senti autant qu'un être, un artiste profondément classique : cela serrait ma destinée, ma croix.
Je préfère l'Evolution (Darwin)
à la Révolution (islamique, sexuelle ou autre...).
J'ai cherché les règles du jeu, et les règles sont toujours plus importantes que le jeu lui-même. Etre peintre aujourd'hui équivaut à un exploit héroïque: L'auto sacrifice. Il en reste encore de cette espèce, en voie de disparition, des combattants pour la cause perdue d'avance.
Les artistes considérés par l'opinion comme des peintres des cavernes, survivent grâce à quelques collectionneurs de curiosités, quelques nostalgiques, quelques demeurés mentaux amoureux de l'idée du "peintre", donc du "maudit". L'idée même d'acheter une toile est considérée en France comme réactionnaire.
Dans de très nombreuses peintures vous vous mettez en scène, est-ce encore une parodie de la crainte de votre mort?
J'aimerais d'abord faire remarquer que le narcissisme par nature n'est pas un phénomène pathologique. Mon esprit, sceptique, pervers et merveilleux armé de la méthode des trois « M » (Métaphore, Métamorphose, Mythe), tente de toutes ses forces d'introniser ma vision esthétique et philosophique que je désire auto-révélatrice. La construction de l'image devient un processus de mise en place d'éléments divers, figuratifs et virtuels, explicites et allusifs. En ce qui concerne
mon "penchant" pour l'autoportrait, il n'y a pas de mystères: le corps de la femme est pour moi le langages de la vie. Le corps d'un "camarade" ne me dit rien.
"Camarade" ça veut bien dire en russe quelque chose comme "compagnon de chambre"?
Enlevez "camarade" et dite "copain": avec qui on partage le pain... et donc copine avec qui on partage...Les hommes dans mes mises en scènes ne sont pas des personnages mais des figures sans identité et sans importances. C'est comme un remplissage de l'espace, des éléments décoratifs. Par chance mon corps se substitue avec succès aux personnages masculins de mes ouvres. Il n'est pas impossible que quelques graines de jalousie à l'égard d'autres mâles me poussent à
refuser leur présence dans le monde hétéro-secret de mon royaume. Il paraît qu'à la question "Qu'est ce qui est plus important pour l'artiste et son art?" Confucius aurait répondu "Durer".
"Durer" comme le verbe, ou Dürer comme Albrecht, votre accent...
Albrecht Dürer comme de nombreuses figures mythiques et historiques vous accompagnent:
Karl Marx, Lénine, Freud... Avez-vous peur d'être seul?
Personnages historiques, non, plutôt icônes nécrophages? Entre Che Guevara et Pinot-Che je n'ai jamais pu choisir, les deux sont très beaux, les sont un prétexte à la réflexion. En quelques sortes l'un est la
parodie de l'autre, contrefaçon grossière au caractère ironique ou satirique... Solitude...Je cultive l'auto-vampirisme qui me conduit à l'autosuffisance. Pour être heureux j'ai besoin de trois catégories
de personnes:
1 Mes maîtresses,
2 Mes collectionneurs, critiques et autres faune et flore de l'art,
3 Ceux qui mettent en contact avec les catégories N°1 et N°2.
Encore une fois c'est la mise en scène qui prend le dessus... Maladie de notre temps, l'image numérique semble avoir phagocyté votre geste de peintre, mais cependant vos photos miment la peinture, est-ce que vous manquer d'imagination?
Artiste visuel, je cultive la primauté de la mise en scène sur le scénario. L'idée populaire de l'art qui se nourrit de la vie
quotidienne est ridicule, stérile. Les racines de la création sont les mêmes depuis des millénaires. Ses sujets sont
dans les mythes, chaque époques les habillent différemment - Les lois de l'homme ne sont pas toujours celles de Dieu -
Le triangle: Artiste, Œuvres, Publiques, est une invention des théoriciens de l'Art-thérapie.
La notion de l'artiste « engagé » est du domaine de la démagogie, de la polémique futile. Un artiste classique est un artiste
« dégagé ».
Dans les séries Le modèle de Dürer (Albrecht) vous demandez à vos modèles de poser pour vous (s'exhiber).
Qu'est ce que qu'être un voyeur?
Mon voyeurisme a trois origines:
1 La curiosité (pas d'attirance - l'œil chaste)
2 Le plaisir de non-appartenance au viol ( refus du sexe sans amour)
3 La cleptomanie du regard (vision dérobée)
La relation entre un modèle nu et l'artiste n'est pas sans ambiguïté, on y trouve toute la palette des sentiments humains.
Tout corps nu plombé sous le regard suscite l'admiration des artistes. C'est la fusion de l'expression du modèle,
de son éclairage et du sentiment adéquat de l'artiste qui fait l'œuvre.
En quoi se différencie l'approche photographique d'une observation un crayon à la main?
En rien...
Donc en tout si vous me le permettez...
Area Revue)s( N°6 Décembre 2003 Leurres, Anamorphoses, Calculs et autres petits mensonges...
Article
"Le Petit Chaperon Rouge visite Tchernobyl",
Anton Solomoukha - Galerie 208 (jusqu'au 12 décembre)
Expos
Posté par Elysia le 2009-11-30 16:11:52
De Tchernobyl, l'opinion publique internationale garde en tête la malheureusement célèbre catastrophe nucléaire survenue au printemps 1986.
En en occultant souvent involontairement les autres centres d'intérêt historique et culturel – laissant le curseur chronologique bloqué sur une date, une heure, un fait ainsi que sur ses conséquences sanitaires, humaines et écologiques.
Originaire de la capitale ukrainienne – Kiev – dans laquelle se trouve donc également Tchernobyl - c'est tout naturellement que l'artiste pluridisciplinaire Anton Solomoukha - résidant depuis de nombreuses années en France - a décidé d'y inscrire son travail artistique entamé en 2007 avec Son Petit Chaperon Rouge, le faisant passer des magies picturales du Grand Louvre aux paysages industriels désolés de Tchernobyl. De réminiscences des souvenirs d'époque à une réflexion sur le rapport entre l'art et l'environnement, le corps et la matière, le fond et la forme, cette exposition de photographies est une continuation de son entreprise ludique et ironique de revisites des chefs d'oeuvres de l'art – reprenant par là-même le flambeau d'une tradition ancienne dont les plus connues et brillantes tentatives restent celles d'un Pablo Picasso se réappropriant parmi tant de tableaux célèbres les 'Ménines' de Velasquèz. Solomoukha en suit volontiers les traces déjà bien foulées, passées au crible de son support de prédilection d'adoption – la photographie - et de son propre langage – la photo-peinture, dont il est l'instigateur.
A la liste des détournements : 'Femmes d’Alger dans leur appartement' de Delacroix, 'Olympia' de Manet, le 'Radeau de la Méduse' par Géricault, 'la Ronde de nuit' de Rembrandt. Les adjonctions visuelles de Solomoukha – scènes de figures - amènent une réinterprétation contemporaine des oeuvres au travers d'un angle de lecture personnel, les mettant en scène dans les réalités d'un espace urbain méconnu - Tchernobyl et ses lieux de loisirs citadins : piscine, cinéma, théâtre .... des espaces collectifs vécus comme espace de création et non plus comme sarcophage.
Une façon de réinventer, réenchanter des endroits marqués par les couloirs de l'histoire de l'humanité, une méthode salvatrice d'exorcisation des démons afin d'en revitaliser les zones moribondes qui ne tendent - c'est aussi là la loi de la nature et de la vie - qu'à la renaissance.
ANTON SOLOMOUKHA
// LE PETIT CHAPERON ROUGE VISITE TCHERNOBYL
VERNISSAGE LE JEUDI 19 NOVEMBRE 2009 19H-21H
La nouvelle exposition d’Anton Solomoukha dans la galerie 208 fait suite à une première série de photographies présentée en 2007. Après sa visite dans « Le grand Louvre », « Le Petit Chaperon Rouge visite Tchernobyl ». Solomoukha lui fait poursuivre son chemin là où se trouve ses racines et certains de ses souvenirs d’enfance, mais aussi dans le lieu de la plus grande catastrophe humaine du siècle dernier : Tchernobyl.
Depuis longtemps l’artiste souhaitait réaliser des photographies de ce lieu déserté. Quoi de plus fort pour mettre en scène ses réinterprétations des Femmes d’Alger dans leur appartement (Delacroix), de l’Olympia (Manet), du Radeau de la Méduse (Géricault), de la Ronde de nuit (Rembrandt)… et bien d’autres chefs-d’œuvre du Louvre que ces espaces abandonnés et irradiés. Salles de sport, piscines, théâtres, cinémas… autant de lieux de Tchernobyl devenus, à travers le regard d’Anton, les supports d’une nouvelle lisibilité des chefs-d’œuvre du passé. C’est dans ces espaces que se mettra en place son théâtre mental, que la fiction rejoindra la réalité de ces décors.
Malgré le lieu « difficile », le discours de l’artiste n’est pas pessimiste, bien au contraire. La présence des corps nus de femmes, sont autant de préciosité et de vie dans ce décor dénaturé.
Voilà la réponse, l’espoir dans tout ce drame : il y a quelques choses après Tchernobyl. Solomoukha, par son art et celui du Louvre, comble les vides et redonne vie à ces étranges lieux.
L’audacieux Petit Chaperon Rouge, enrichi par son contact premier avec le Louvre, jette maintenant son regard quelque part ironique et espiègle sur ces déserts irradiés. La vie gagne toujours.
Lieu : Galerie 208 Chicheportiche (Paris 75007)
Tarif : GRATUIT
VERNISSAGE LE JEUDI 19 NOVEMBRE 2009 19H-21H
La nouvelle exposition d’Anton Solomoukha dans la galerie 208 fait suite à une première série de photographies présentée en 2007. Après sa visite dans « Le grand Louvre », « Le Petit Chaperon Rouge visite Tchernobyl ». Solomoukha lui fait poursuivre son chemin là où se trouve ses racines et certains de ses souvenirs d’enfance, mais aussi dans le lieu de la plus grande catastrophe humaine du siècle dernier : Tchernobyl.
Depuis longtemps l’artiste souhaitait réaliser des photographies de ce lieu déserté. Quoi de plus fort pour mettre en scène ses réinterprétations des Femmes d’Alger dans leur appartement (Delacroix), de l’Olympia (Manet), du Radeau de la Méduse (Géricault), de la Ronde de nuit (Rembrandt)… et bien d’autres chefs-d’œuvre du Louvre que ces espaces abandonnés et irradiés. Salles de sport, piscines, théâtres, cinémas… autant de lieux de Tchernobyl devenus, à travers le regard d’Anton, les supports d’une nouvelle lisibilité des chefs-d’œuvre du passé. C’est dans ces espaces que se mettra en place son théâtre mental, que la fiction rejoindra la réalité de ces décors.
Malgré le lieu « difficile », le discours de l’artiste n’est pas pessimiste, bien au contraire. La présence des corps nus de femmes, sont autant de préciosité et de vie dans ce décor dénaturé.
Voilà la réponse, l’espoir dans tout ce drame : il y a quelques choses après Tchernobyl. Solomoukha, par son art et celui du Louvre, comble les vides et redonne vie à ces étranges lieux.
L’audacieux Petit Chaperon Rouge, enrichi par son contact premier avec le Louvre, jette maintenant son regard quelque part ironique et espiègle sur ces déserts irradiés. La vie gagne toujours.
La Galerie 208 est un lieu de rencontres où sont exposés des artistes internationaux qui traitent de thèmes présents dans les média et les débats publics, contribuant ainsi à acquérir une vision prospective de l’évolution de notre environnement.
Cependant, la renommée des artistes ne doit pas faire oublier qu’avant toute chose l’art se ressent. Patricia Chicheportiche abolit cette distance parfois ressentie face aux œuvres.
La Galerie 208 souhaite donner à voir l’art contemporain d’une autre manière. Ainsi, au détour de projets surprenants, elle associe parfois, en parallèle aux expositions entre ses murs, des artistes à des lieux inhabituels et prestigieux permettant à l’art d’entrer dans l’univers de chacun.
Cohérence, accessibilité, générosité et ouverture aux autres sont des notions clés pour ce lieu dédié à la création actuelle…
Infos pratiques Le Petit Chaperon Rouge visite Tchernobyl :
Dates : du Jeudi 19 novembre au 12 décembre 2009
Horaires : lundi: 14h-19h, mardi-samedi: 10h-19h
Lieu : Galerie 208 Chicheportiche
Adresse : 208, bd Saint-Germain
Ville : Paris 75007
Métro : Saint-Germain-des-Prés (ligne 4) et Rue du Bac (ligne 12)
Contact / Plus d'infos sur Le Petit Chaperon Rouge visite Tchernobyl :
Téléphone : +33 1 42 50 30 24
Mail :
Site :
Avis et commentaires

J'aime beaucoup le coté surréaliste et "fantasmé" de vos œuvres numériques et je peux revenir me promener dans votre galerie avec toujours autant d'intérêt et de plaisir... Merci




De quoi se réconcilier avec bien des religions de paix, faites l'amour pas la guerre !