Sarah Garside

Sarah Garside, l’orchidée pour passion

C’est grâce à la délicatesse de sa peinture que l’artiste canadienne, Sarah Garside, et sur les conseils de son mentor et professeur de peinture, Audrey Traini, propose sa candidature et intègre la délégation du Canada exposante au Carrousel du Louvre en 2015. C’était comme atteindre le haut de l’Everest, dit-elle.

Sarah est née en Angleterre, dans la prestigieuse ville universitaire d’Oxford, mais très rapidement, ses parents s’installent dans le New Jersey, état américain dans lequel ils vont vire durant deux ans, avant de rejoindre Hamilton (Ontario) au Canada. Sarah y vit et y travaille toujours aujourd’hui.

Très certainement influencée par ses deux grands-mères, toutes deux aquarellistes, Sarah développe son talent et excelle dans l’art du dessin au crayon, de l’aquarelle et de la peinture acrylique. Et dès l’âge de 14 ans, elle vend les portraits qu’elle dessine ou qu’elle peint. Elle explique d’ailleurs, que ces ventes lui ont permis de financer ses études universitaires d’abord en psychiatrie à l’Ecole de Médecine Michael G. DeGroote puis en neuropsychiatrie à St Josephs HealthCare d’Hamilton. Elle sera même un soutien à la création du premier camp d’art artistique de Hillfield-Strathallan durant ses études.  

Mais comme ces camarades artistes tels que les canadiens André Derouin ou Pamela McDermott, ou bien encore la française, Christine Théry-Demore, Sarah délaisse les arts durant un temps afin de se consacrer pleinement à sa famille (elle est l’heureuse maman de 4 garçons) et de son métier de psychiatre. En 2010, deux évènements douloureux lui font prendre conscience de l’importance de la peinture dans sa vie : une divorce et un grave accident de la route avec une sérieuse blessure à la tête. Dès lors, c’est toute la vie de Sarah qui est remise en cause.

En 2011, Sarah reprend les pinceaux et surtout l’enseignement en proposant des cours de technique artistiques durant l’été aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Cela la comble et elle décide de reprendre les cours avec une autre artiste installée à Hamilton, Audrey Traini.

Souhaitant se détacher du style de son mentor, Sarah travaille sur un seul sujet : l’orchidée. Il faut dire que durant sa convalescence, une quinzaine d’orchidées offerte par ces amis ont égayé sa chambre. L’orchidée appartient à une famille de plus de 25000 espèces reparties en 850 genres, et symbolise la ferveur. Mais elle est surtout pour l’artiste, le symbole de son renouveau. Elle explique d’ailleurs vouloir peindre douze œuvres présentant des orchidées afin de créer un calendrier symbolisant la renaissance du Phoenix. Elle s’est consumée dans une vie et souhaite avec sa peinture, renaître dans une nouvelle.

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