Sam

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SAM Degunst est une artiste peintre autodidacte, passionnée et versatile aimant écrire, jouer de la musique et chanter. Ce qui la pousse à peindre est un besoin viscéral d'exprimer des émotions que l'écriture, la musique, le chant ne peuvent pas lui permettre d'extérioriser.

La peinture est pour elle un véritable exutoire, un moyen de passer un message souvent personnel, mais pas uniquement. Certaines expressions de visage, certains langages corporels la touchent et elle ressent le besoin d'en garder une trace. Elle revit ces émotions intenses en les exprimant sur la toile, avec pour but de les partager, comme si elle écrivait une lettre à quelqu’un.

Ce choix du noir et du blanc lui permet de traduire la fragilité, la frontière du connu et de l'inconnu, du publique et du privé, du dit et du non-dit. Ce jeu subtil entre ombre et lumière suggère plus qu'il ne révèle. Elle essaie d'en dire le minimum et d'épurer le plus possible, ne donnant que l'essentiel et laissant l'imagination faire le reste. Pour ce faire, SAM utilise principalement une mixture à base de produits écologiques de sa composition noire et blanche parce qu'elle permet plus de contrastes, cette peinture fluide offre plus de souplesse et de précisions. Fanatique de détails, elle a choisi les pinceaux les plus fins pour une précision optimum et une liberté totale.

À chaque nouvelle toile, l'évolution est flagrante : les détails sont de plus en plus présents et l'imagination du spectateur est de plus en plus mis à contribution pour restituer ce que le pinceau ne montre pas, mais suggère. Souvent il y a un temps de latence important avant que le spectateur s'aperçoive que tous les traits ne sont pas présents. Ce qui n'apparaît pas correspond à la partie privée du modèle et celle à laquelle nous ne sommes pas supposé avoir accès.

SAM travaille le plus souvent possible d'après des photos qu'elle a prises elle-­même. L'outil informatique lui permet de comprendre la structure de l'image de base jusque dans les moindres détails, comme une imagerie médicale révélerait le corps humain, ce qui lui permet de s'approprier complètement son sujet pour pouvoir d'autant plus facilement s'en libérer.
Ce n'est bien évidemment qu'une recherche préliminaire. Un temps de latence parfois important est alors nécessaire pour prendre du recul par rapport à la réalité froide et mécanique de l'image. Cette distance permet d'épurer la multitude d'informations intégrées pour que ne subsiste plus que l'essence de ce que sera le tableau. Une fois la réflexion terminée, le schéma interne est si évident que les pinceaux ou les spatules n'ont plus qu'à le traduire en couleurs et matières.

Les Artisans du Monde: Association équitable (Mars 2008)

Vivabus: Hall d'exposition de Calais (Avril 2008)

Spycker: Exposition locale dans mon village natal (les 10 et 11 Mai 2008)

Abcone Hotel (10 Asburn Gardens SW7 4DG London): Exposition permanente à Londres (depuis le 12 Mai 2008)

Alhambra: exposition dans le petit salon du cinéma (Mars Avril Mai 2009)

A la Ferme: Mise à disposition de la vitrine du magasin « A la Ferme » pendant un mois (du 15 Mai au 15Juin 2009)

Médiathèque de Blériot Plage: Mise à disposition des murs de la médiathèque (depuis début Mai 2009)

Salle d'exposition de Blériot: (Du 16 au 31 Octobre 2009)

Salle des mariages à Spycker: 14 et 15 Novembre 2009

Exposition permanente à l'hôtel Abcone

10 Ashburn Gardens, London SW7 4DG, England

Tel: +44 (0)20 7460 3400, Fax: +44 (0)20 7460 3444

Email:

Née en 1967, SAM fait partie d'une famille de voyageurs. C'est tout naturellement que tous les membres de la famille en sont venus à la photographie. Elle permettait de « prendre des notes » pour pouvoir ensuite les partager, et le noir et blanc, d'abord choisit pour des raisons pratiques est très vite devenu un choix esthétique pour eux.

Une fois SAM devenue une jeune adulte, la photographie argentique n'était plus monnaie courante. Elle s'est alors tournée vers l'écriture de petits contes féeriques aux thématiques puisées dans son vécu. Mais le rapport à l'image lui manquait trop et la rencontre en l'an 2000 avec le peintre québécois Fauve Fauteux a produit un véritable déclic. Tout d'abord intimidée par la peinture, elle s'est laissée facilement convaincre et s'est très vite passionnée sans réserve pour ce moyen d'expression qui lui offrait tellement de liberté inexplorée jusqu'ici.

Elle prit l'habitude de se promener partout avec un petit carnet à aquarelle en poche, ses godets et pinceaux dans un plumier d'écolier ne la quittant jamais. L'instantanéité de cette technique faisait office de transition par rapport à la photographie. Elle a d'ailleurs poussé la passion jusqu'à suivre un cours d'une semaine avec l'aquarelliste Pascal Lefebvre, spécialiste de la lumière. Cette dernière information n'est pas anodine comme les peintures actuelles de SAM le montrent chaque toile un peu plus.

En 2006, sentant une part du potentiel encore inexploré, Fauve Fauteux encouragea SAM à suivre d'autres cours de peinture pour pousser encore plus loin cette exploration artistique. Les cours de Nadine Rubanbleu lui permirent d'acquérir quelques nouvelles techniques avec lesquelles jouer encore un peu plus, SAM lui ayant expressément demandé de la mettre en situation inconfortable pour la pousser à oser s'extérioriser toujours un peu plus.

Jusqu'en début 2007, SAM n'avait encore jamais osé peindre de visages, mais lorsqu'une amie la mit au défit, elle comprit qu'une fois de plus, elle avait envie de quitter ce qui devenait une sphère de confort pour se lancer dans cette nouvelle aventure. Sa passion pour le détail et pour la narration pouvait enfin s'exprimer librement, depuis de plus en plus d'admirateurs lui donne l'enthousiasme de se surpasser chaque jour d'avantage.