Huguette Vaillant-Baudry
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Abstraction Lyrique de Vaillant-Baudry • 18 obras
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La diversité des toiles exposées reflète le dessein de cette artiste d’exprimer, de façon abstraite,[...]
La diversité des toiles exposées reflète le dessein de cette artiste d’exprimer, de façon abstraite, ce qui a marqué sa vie, son environnement, ses émotions.
Son abstraction est nourrie d’un vaste acquis culturel, où l’on peut découvrir des allusions, des réminiscences et même des éléments de la réalité mais sortis de leur contexte et traités selon sa sensibilité.
Avant de peindre, VAILLANT-BAUDRY a été fortement marquée par l’effervescence des Lettres et des Arts dans la fin des années cinquante et s’est crée des liens avec des auteurs, poètes, musiciens : notamment Boris VIAN, Django REINHARDT, Pierre SEGHERS, Raymond QUENEAU, Jean-Paul SARTRE
L’école du Louvre va lui ouvrir d’autres horizons. Détachée quelque temps dans l’Atelier de Fernand LEGER de retour des U.S.A, elle échange des propos très libres, voire malicieux, avec un Monsieur qui, à sa grande confusion, s’avère être LEGER lui-même qui la remercie : « Merci, Mademoiselle, vous m’avez enchanté, revenez quand vous voudrez ».
C’est peut-être là qu’elle a décidé d’être peintre. En effet, « avec pugnacité », comme l’a écrit le critique Michel FAUCHER, elle trouve son style personnel qui n’a cessé de s’affirmer.
Peinture originale et inventive où l’on est pris dans une atmosphère, un climat couvrant la gamme des émotions : de l’intimisme au violent, du ludique au tragique, du poétique au mystique.
On soulignera que des œuvres inspirées notamment des Arts Premiers ou du Proche Orient, sont nées de conditions particulières. Ce sera une semaine passée au Musée de Dakar, la visite chez un des grands spécialistes et collectionneurs d’Art africain, la rencontre, grâce à l’ami et peintre Gilles GORRITI, avec Jacques KERCHACHE au moment où son projet du Musée du Quai Branly commençait à se préciser ; et puis, la contemplation à Beyrouth des icônes que Monseigneur AUDE ne montre qu’à ses intimes.
Ces quelques évènements, parmi d’autres, semblent utiles pour apporter un peu d’éclairage sur une oeuvre qui représente un jalon important dans l’évolution de l’Abstraction Lyrique.
Jacques Marie MAX
Au programme de cette exposition, à partir de 18 heures et en présence de l’artiste :
. jeudi 25 septembre : vernissage de l’exposition
. mardi 30 septembre : signature de la brochure sur l’œuvre de l’artiste
. jeudi 16 octobre : vernissage d’un nouvel accrochage
. jeudi 6 novembre : signature de la brochure sur l’œuvre de l’artiste
. samedi 15 novembre : décrochage de l’exposition.
Son abstraction est nourrie d’un vaste acquis culturel, où l’on peut découvrir des allusions, des réminiscences et même des éléments de la réalité mais sortis de leur contexte et traités selon sa sensibilité.
Avant de peindre, VAILLANT-BAUDRY a été fortement marquée par l’effervescence des Lettres et des Arts dans la fin des années cinquante et s’est crée des liens avec des auteurs, poètes, musiciens : notamment Boris VIAN, Django REINHARDT, Pierre SEGHERS, Raymond QUENEAU, Jean-Paul SARTRE
L’école du Louvre va lui ouvrir d’autres horizons. Détachée quelque temps dans l’Atelier de Fernand LEGER de retour des U.S.A, elle échange des propos très libres, voire malicieux, avec un Monsieur qui, à sa grande confusion, s’avère être LEGER lui-même qui la remercie : « Merci, Mademoiselle, vous m’avez enchanté, revenez quand vous voudrez ».
C’est peut-être là qu’elle a décidé d’être peintre. En effet, « avec pugnacité », comme l’a écrit le critique Michel FAUCHER, elle trouve son style personnel qui n’a cessé de s’affirmer.
Peinture originale et inventive où l’on est pris dans une atmosphère, un climat couvrant la gamme des émotions : de l’intimisme au violent, du ludique au tragique, du poétique au mystique.
On soulignera que des œuvres inspirées notamment des Arts Premiers ou du Proche Orient, sont nées de conditions particulières. Ce sera une semaine passée au Musée de Dakar, la visite chez un des grands spécialistes et collectionneurs d’Art africain, la rencontre, grâce à l’ami et peintre Gilles GORRITI, avec Jacques KERCHACHE au moment où son projet du Musée du Quai Branly commençait à se préciser ; et puis, la contemplation à Beyrouth des icônes que Monseigneur AUDE ne montre qu’à ses intimes.
Ces quelques évènements, parmi d’autres, semblent utiles pour apporter un peu d’éclairage sur une oeuvre qui représente un jalon important dans l’évolution de l’Abstraction Lyrique.
Jacques Marie MAX
Au programme de cette exposition, à partir de 18 heures et en présence de l’artiste :
. jeudi 25 septembre : vernissage de l’exposition
. mardi 30 septembre : signature de la brochure sur l’œuvre de l’artiste
. jeudi 16 octobre : vernissage d’un nouvel accrochage
. jeudi 6 novembre : signature de la brochure sur l’œuvre de l’artiste
. samedi 15 novembre : décrochage de l’exposition.
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