Patrice Bucher

Exposition personnelle de 65 toiles et 2 installations en 2004 à l'Espace d'Art Contemporain Etappenstall d'Erstein

Galerie DA SILVA à Villeneuve d'Ascq en décembre 2005

Galerie Espace Saint Martin à Cognac en janvier et mai 2003

Hôtel de Ville d'OBERNAi - salle des saints patrons en 2001 - 2003 - 2004 - 2005 - 2006 - 2007 - 2008 -2009 -2010

galerie du Hoh au Hohwald en août 2006

Galerie de l'office du Tourisme de BARR en août 2005

Galerie de l'office de tourisme de SAVERNE en mai 2005

Paris en mars 2002

galerie GAM'ART à PORT FREJUS de juin 2003 à octobre 2005

Galerie GHG à COLMAR de décembre 2002 à mai 2004

Patrice Dominique BUCHER
Né en Alsace en avril 1954
Il a 56 ans mais n’a plus beaucoup de dents pour avoir trop mordu la vie par les deux bouts.

Il est marié à Brigitte, sa partenaire à la scène comme à la ville : grande collectionneuse de ses toiles.

Comédien, poète, illusionniste, musicien, chanteur, et schizo-frénétique, il passe son adolescence entre la fac de droit, la peinture de gouaches, l’écriture de poèmes/de nouvelles et de chansons, et la vie de bohème artistique. Il chante dans le métro à Londres, dans les cafés, dans la rue, dans les discothèques…. fréquente des salons littéraires, peint sur les murs en Alsace (et se retrouve en cellule les tags n’étant pas encore une forme d’art) puis se lance dans l’abstrait sur de la soie tendue. Après avoir créé une agence de pub et bourlingué 25 ans dans le show-business, il se remet à peindre sur toile, papier toilette, caoutchouc, planches non dégrossies et carreau de faïence et tout ce qui lui tombe sous la main.

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En mars 1972 sortait son premier livre de poèmes “A cœur et à poing” publié à compte d’éditeur chez POESIA et illustré de 4 gouaches de l’auteur. Ce livre lui vaudra les éloges des “Nouvelles Littéraires”. Il publiera régulièrement des textes dans diverses revues parisiennes, des nouvelles dans le Messager Boiteux de Strasbourg,…

Auteur et compositeur de plus de 150 chansons françaises à texte, Patrice BUCHER enregistre en juin 1973 à Karlsruhe en Allemagne un 45 tours qui se classera 3 ème au Hit-parade du SüdWestFunk (importante radio allemande équivalente à Radio Nostalgie) avec 2 titres : Billy the Kid et Fleur Bleue. Il enchaîne alors les tournées en discothèques et en salles de spectacles avec son manager Jacques d’Allos notamment dans l’ouest de la France.

À partir de 1980 Patrice Bucher conçoit et met en scène sous le pseudonyme d’Alan ALTAI plusieurs numéros de magie qu’il présentera sans interruption pendant 25 ans sur toutes les scènes de France et d’Europe. L’évasion de la camisole de force ou son célèbre numéro ou il fait apparaître et disparaître du feu sur scène l’ont rendu célèbre dans les milieux professionnels de la magie en France. Il publie un livre de vulgarisation de la magie ainsi qu’une cassette de sa conférence “La dynamique du succès en magie de scène” A la même époque sort aux éditions Magix une cassette audio intitulée “Vaincre le trac” où il a enregistré pour les artistes une séance d’auto hypnose destinée à les aider dans ce problème qu’il connaît bien.

En 1996 et suite à une commande il compose dans son home studio, AZERTY POUR L’ATLANTIDE : 8 titres destinés à être offert aux clients d’I.T.L. : une grosse agence de marketing.

En 1997 il signe la B.O. de la plus grande image du monde (Guiness) réalisée avec des ballons de couleur (2500 000 ballons) et diffusée tout au long des 3 jours et lors de l’envol de l’image.

La même année il compose “Réincarnations” : un titre qui figure dans une anthologie de musique électronique publiée par une association de musiciens professionnels parisiens.

À 40 ans il retourne alors vers ses premières amours artistiques, il reprend ses pinceaux et couteaux. Après avoir “grenouillé” dans divers ateliers pendant des années, il se lance. L’huile sèche trop lentement : qu’à cela ne tienne, il apprend à maîtriser l’acrylique. On le rencontre à Collioures (il a installé un atelier au Barcarès) en train de peindre le… vent (“quelles incroyables énergies que ce vent qui traverse vos toiles” : Midi Libre), avec son éternel vaporisateur en main (ça sèche en 30 secondes là-bas), il ouvre un atelier dans les Vosges où il s’installe, expose à droite et à gauche, trouve son style profondémment ancré dans le geste spontanné et vigoureux, parle d’abstraction figurative et de surréalisme (mais les surréalistes disaient que c’est la pensée qui anime le pinceau, lui affirme en toute modestie que c’est “l’Univers en moi”, l’obstacle étant son mental qui seul peut l’empêcher de voir et de peindre la Lumière).

Il expose en solo et en collectif, entre dans des collections particulières en Italie, Belgique, Allemagne, Suisse, Japon, Canada et bien sûr en France, (aux USA cette année) a horreur des mondanités et des vernissages (s’efforce néanmoins d’aller aux siens) et fréquente de te,ps à autre les salons en France et à l’étranger où il a été primé (dont prix du magazine “Pratique des Arts” à Angoulême 2002 et un Grand Prix à La Rochelle en 2003)

Plusieurs galeries exposeront ses œuvres en 2003/05/06 (GAMART à Port Fréjus - Espace St Martin à Cognac - Eclat d'Art à COLMAR et DA SILVA à Villeuve d’ASCQ. À suivre….

Que d’étranges visions, l’onirique, le féerique, les nefs et les caravelles, paysages bleus et blancs, glaciers presque noirs, équilibre des étoiles et des lueurs, où sommes-nous : dans la rêverie du soir - ou du commencement… de l’univers ?

Jean Paul KLEE : écrivain, poète, auteur

Sa peinture fluide, gestuelle, onirique ne laisse personne indifférent. On aime ou on déteste. Les bleus/noirs/violets profonds laissent exploser des lumières vives, des couleurs subtiles. L’artiste utilise ses pinceaux pour explorer de nouveaux univers, extrait des éclats de lumière qu’il jette sur ses toiles comme autant de signes et de symboles mystiques : une peinture lumineuse dont le sens profond appartient à celui qui “sait voir”. Mais aussi un espace de liberté ou chacun saura apporter son éclairage personnel, le mode d’emploi consistant à observer et à se laisser pénétrer par la vision qui s’inscrit au-delà de l’image inscrite sur la toile : “Ce que vous voyez n’existe pas, c’est comme un hologramme, la réalité est au-dessus” nous dit l’artiste. (La Dépêche du Midi)

“Les versets picturaux de Patrice D. BUCHER annoncent-ils la fin d’un règne celui de l’homme ou témoignent-ils déjà d’un monde qui apparaît, diaphane : celui de l’Homme ? Ces “univers-là” ne peuvent vivre et agir que dans la conscience la plus subtile de celui qui "regarde", témoignant d’un espace qui s’ouvre sur l’infini, vers ce qui n’a pas de limites, l’artiste ne fournissant alors que des… Indices. Chacun pourra déchiffrer dans le secret de sa propre vision ces "éclats" de pinceaux et de trames. Il ne s’agit plus là de l’acte égoïste d’un artiste qui fige et qui impose, mais plutôt celui d’un être fragile qui s’interroge et transmet ses interrogations, incertaines, partageant avec les hommes, des blessures communes. Ne nous leurrons pas, telle quelle, cette peinture est impropre à la consommation, elle exige de la part de celui qui regarde une réelle participation au processus initiatique. Car ces “univers-là” sont à l’évidence le support extérieur d’un regard porté beaucoup plus loin, vers la Lumière qui "voit", que chacun pourrait intégrer consciemment pour marcher dans le nouveau millénaire, et qui pourraient bien guider l’homme nu, vers son habit de Lumière. (Alain Caldera - L’Indépendant)

Artiste du bout des doigts jusqu’au fond de l’âme, Patrice Bucher a exposé des tableaux vibrants de liberté et d’absolu au style indéfinissable mais dans lesquels chacun pouvait plonger comme au fond de soi. (Dorothée Lachmann - Dernières Nouvelles d’Alsace)

Sur ses toiles, tout est équilibré et paisible : c’est un souci permanent chez l’artiste. Son inspiration vient en partie de séjours en Méditerranée mais il y a aussi une démarche plus mystique qui fait vibrer ses pinceaux. Peu importe : sa peinture demeure spontanée et extrêment créative. (Jean Marc KOPP - Dernières Nouvelles d’Alsace)

Le vice-consul du Maroc a trouvé le travail de l’artiste remarquable. La technique et les matériaux choisis démontrent la maîtrise exceptionnelle de l’artiste et la profondeur de son œuvre. .../... Il suffit au visiteur d’ouvrir une petite porte du cœur, sans rien demander, pour laisser peut-être entrer un sourire, un signe, un indice. Alors, de voyeur, le regardeur accède au stade de voyant. (Dernières Nouvelles d’Alsace)

Patrice Bucher est constamment dans la création, quand ce n’est pas dans l’innovation. Quand on regarde ses oeuvres, on est immédiatement étourdi par la vivacité de ses couleurs. .../... L’homme n’impose pas un style. Il explore de nouvelles pistes, cherche à varier Au public de laisser aller son imagination. Pas toujours évident : tant ses tableaux recèlent de richesses, de couleurs et de formes ... (La Voix du Nord)

La plupart des gens font des cauchemars pendant qu'ils dorment. Moi, mes cauchemars commencent lorsque je me réveille et que je regarde autour de moi. Sauf que : je ne sais jamais quand je dors et quand je suis éveillé. Je ne peins en fait que des rêves, peu importe le nom qu'on leur donne. Et ces ... rêves sont ceux de tous les hommes debouts qui .... "regardent". En tant qu'artiste "schizo-frénétique", et au vu de mes 37 personnalités artistiques différentes, j'ai pensé bien faire en me revendiquant de "l'art inutile". C'est évidemment une erreur de raisonnement que de penser que cela rend également l'artiste inutile. Pour faire vivre l'inutile, il faut au contraire utiliser tous les outils de l'utilitaire, en plus de ceux du rêve.

Patrice D. BUCHER a inauguré récemment au Hohwald, dans le cadre prestigieux de la République Bananière du Hibou Bleu -dans une ancienne porcherie conservée en l'état- le premier Centre Expérimental des Sciences Inutiles. On y étudie notamment les déplacements d'air planétaires dus aux fameux effets de manche ou encore l'inluence de la lune sur la composition astrale des pets ou l'application rationnelle du Nombre d'Or dans la création d'une bouse de vache, en sachant qu'on n'a toujours pas résolu l'énigme-mère : la merde peut-elle être considérée comme l'ultime processus de la dégradation du pré ? (sachant que le bonheur est dans le pré, peut-on le retrouver dans....)

Tous les génies sans talent sont cordialement invités à partager leur non-savoir pour enrichir l'espèce future.

GRAND PRIX-catégorie "marine" du 17 ème Salon International de Peinture de la Rochelle mai 2003
Prix du magazine "PRATIQUE DES ARTS" au salon international d'Angoulême en 2002
Prix catégorie "Acrylique" du salon international des arts de Thionville en 2002
Prix "Honneur du Salon" du 3ème Salon International de NANTES FACADE ATLANTIQUE