CYBORG-CLONE, mon double, mon frère (2023) Painting by Patrick Couvet

CYBORG-CLONE, mon double, mon frère

Peinture digitale sur tablette Android à l’aide d’un S-Pen, en utilisant l’application Android INFINITE PAINTER. 2023
2 CYBORG-CLONES, sortant de l’ombre, toujours en court de transformation....les formes biologiques charnelles, en train de se développer autour d’une structure solide, en matériaux composites...et dirigés par une ia, émergeant d’un cerveau Positronique ( ref: Asimov).....accomplissant des opérations logiques et créatives, dans la configuration de l’informatique quantique....
Sont-ils des êtres vivants ?
Sont humains ?
Bientôt, ils se poseront eux-mêmes la question .

Je suis fan de science-fiction, littérature et cinéma....
( Isaac Asimov......Terminator, Blade runner.....etc...)
Grande source d’inspiration, pour moi.
J’ai déjà créé des peintures, questionnant ce sujet...les Robots.
Et je continue.....
La question centrale: qu’est-ce qu’être humain ?
Et plus généralement, quels sont les discriminants, qui distinguent le vivant du non vivant
( minéral.....etc...)

Un Robot, un CYBORG, un Clone.......pourrait-il, au top du perfectionnement, se considère comme un être vivant.....un être humain ?


Je me réfère à une analyse de Christophe Cocker, à laquelle j’ai porté quelques modifications personnelles, en italique.

Après l’homme et au‑delà, les Posthumains: clones, cyborgs, êtres virtuels et autres intelligences artificielles.:

Le corps amélioré

Le premier type de personnage posthumain, que l’on peut considerer, est celui qui peut s’assimiler au clone. Conséquence d’un modelage organique ou d’un clonage, il est le résultat d’un « reformatage corporel ».
Il s’agit d’une mutation de l’intérieur étant donné que le personnage ne se voit pas ajouter de prothèse autre qu’organique.
En s’intéressant aux « limites que la chair impose à l’épanouissement et au déploiement de l’être », cette forme retrouve le lieu commun platonicien selon lequel le corps est une tombe, dont il faut se détacher pour devenir philosophe et pouvoir contempler le Ciel des Idées : soma/sema.

Les balbutiements de la transformation, débutent avec la chirurgie esthétique qui permet d’obtenir ces résultats, dissociant le physique du mental en faisant mentir l’apparence du corps.
Les taxonomies classiques, différencient l’homme et l’animal,
l'homme et la femme ( assimilée souvent à un être positionné entre l’homme et l’animal...), les races...
Les taxonomie modernes, ont rajouté ....
les êtres augmentés ( transhumanisme), les CYBORG, les Clones....et ...maintenant l’ia...

Avec le clonage, la répétition du corps devient sérielle, voire industrielle, violant ainsi la conception fixiste et sacrée du corps, défendue notamment par la religion.

Le corps mêlé à la machine

Le deuxième type de personnage posthumain se place sous le signe de l’arabesque ; mais il ne mêle l’humain ni à l’animal, ni au végétal, mais à la machine et souvent à sa matière de prédilection, un quelconque métal, ou materiaux composite. Sorti du cadre organique, le personnage emblématique de cette catégorie est le cyborg : cybernetic organism. L’hybridation du corps et de la machine invite à « lire littéralement la technologie comme une prothèse du corps ».

Qu’il s’agisse d’une greffe ou de l’implantation d’une prothèse, l’individu devient inséparable de la machine, radicalisant le paradigme de l’outil qui prolonge les capacités de la relation main/cerveau, des êtres humains classiques (andré Leroi-gorhan), comme l’artisant, ....ou l’arme du soldat.
Implants oculaires, auditifs......
cerveau Positronique ( Asimov ).....

Des personnages que l’on peut allumer et éteindre parce qu’ils sont machines, mais qui peuvent devenir autonomes....
jusqu'à concurrencer ...les êtres humains ? ( ia...chatGtp..)

Le personnage sans le corps

Puis, ultime abstraction...un type de personnage souvent réduit à deux lettres : IA — pour Intelligence Artificielle.

Cette catégorie de posthumain est créée ex nihilo. Elle radicalise le double virtuel. Ce personnage peut néanmoins avoir un corps, mais un corps auquel une vie ne préexiste pas étant donné qu’il s’est agi d’« assembler des composantes éparses en vue de fabriquer une entité radicalement nouvelle ».
Toutes proportions gardées, on peut établir un parallèle avec les membra disjecta dont est fait le monstre de Frankenstein imaginé par Mary Shelley.
Le concept de honte prométhéenne est posée...pour donner à comprendre, une honte de l’humanité antérieure ( la nôtre), qui s’oppose à toute nostalgie de pureté du corps organique.

Les intelligences artificielles se classent en fonction de leur degré d’étrangeté par rapport au corps humain. En conséquence, la catégorie que l’on retrouve les plus fréquemment est celle qui est la plus proche du modèle original, à savoir l’humanoïde. Dans Endymion (1996) de Dan Simmons, sans la peau bleue qui constitue leur marque distinctive, les androïdes ne seraient pas reconnaissables des êtres humains. L’intelligence artificielle reprend à son compte le thème biblique de la ressemblance à l’homme et non plus à Dieu....

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