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Jeune adolescent parisien à la fin des années 90, c’est par le travail de la lettre et l’écriture qu’Olivier Swiz a fait son entrée dans la peinture. Rapidement, il développe sa pratique et forge son langage visuel dans les usines abandonnées, qu’il arpente régulièrement, équipé d’un appareil photo et de couleurs.
Les architectures de ces espaces en mutation offrent un terrain privilégié et des contraintes qui nourrissent ses expérimentations.
En marge de cette pratique « sauvage », Olivier entame dès 2008 un travail d’atelier sur des médiums variés, se jouant de la frontière entre écriture et peinture.
Mots, aphorismes, constructions, textures et architectures y forment un langage hybride, appliquant une rigueur mathématique dans la déconstruction puis la retranscription de ces références typographiques et architecturales.
L'artiste extrait de son environnement un registre formel lui servant à créer de nouveaux espaces, où les constructions classiques laissent place à une géométrie complexe et dynamique. Le travail sur toile révèle des territoires aux volumes fragmentés, tranchés de manière nette par des lignes radicales.
Stimulé par les variations d'échelle dans son oeuvre, Olivier produit des interventions murales monumentales répondant à la configuration des lieux et en modifiant la perception.
Elles en reprennent les angles, les points de fuite, le registre de couleurs pour que chaque œuvre soit nourrie de son support.
Les structures en bois ou métal élaborent des strates, invitant le spectateur à la circulation en se déplaçant devant les œuvres pour se frayer un chemin, en percevoir les parties cachées ou invisibles, les portes entrouvertes. Elles sont conçues dans le but de générer de nouveaux espaces sous-terrains reposant sur la notion de recouvrement et les volumes évidés donnent à voir tant qu'ils dissimulent.
Récemment, Olivier a intégré le collage à son processus de travail.
Les papiers et plans glanés dans des usines abandonnées génèrent de nouvelles gammes colorées, rythment les œuvres et font écho aux constructions.
Chaque pièce de son œuvre peut alors être perçue comme une piste énigmatique, l'élément d'un plan imaginaire ou d’un alphabet asémique à déchiffrer.