Franck Olivas
Franck Olivas, né le 3 août 1970 dans le Val de Marne, est un photographe résidant actuellement à Cavalaire-sur-Mer, dans le Var. Au cours des dix dernières années, la photographie est devenue une part essentielle de sa vie. Ce fut d'abord un moyen de satisfaire sa curiosité et son désir de connaissance, puis de montrer son émerveillement pour le monde qui l'entourait. Aujourd'hui, elle est devenue un besoin de création et d'expression de sa liberté, affirmant ainsi son indépendance d'esprit.
Autodidacte, Franck Olivas a développé son talent sans formation académique spécifique. Son travail a été largement exposé lors de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment à Ramatuelle, Cergy-Pontoise, Le Plan de la Tour, Cahors, La Londe-les-Maures, Cannes et Paris.
Dans ses photographies, Franck Olivas explore principalement l'image en noir et blanc, cherchant à capturer les nuances infinies de gris. Il considère que le processus photographique va au-delà de la simple prise de vue, établissant un parallèle entre l'outil informatique et le laboratoire chimique. Pour lui, une photographie n'est pas destinée à rester cachée dans un disque dur, mais doit être exposée, accrochée aux murs pour être appréciée pleinement.
L'art du nu est également au cœur de son travail. Influencé par les principes du Tao, Franck Olivas cherche à exprimer la sincérité et la liberté à travers le corps humain. Pour lui, le nu est un mode d'expression où se rencontrent l'essence et la substance, le vide et la plénitude. Son objectif n'est pas de simplement montrer le sujet, mais de révéler sa relation avec l'environnement qui l'entoure, cherchant toujours l'harmonie esthétique dans ses compositions.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Franck Olivas, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Photographie. Type de compte: Artiste , membre depuis 2007 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Franck Olivas sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Franck Olivas. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
DECORS EN CORPS... DES CORPS ENCORE • 10 oeuvres
Voir toutcar tu fais partie de moi.
Il y a ce que je montre ,
il y a ce que les autres voient …
Mais C’est moi que je prends !
Ta nudité a révélé mon honnêteté,
mon esprit a tissé une liberté.
Tu es l’actrice de mes vérités,
tu es l’objet de visions.
A présent je veux transmettre
ma déraison( mes dérisions ? ).
J’ai fait, et je fais avec toi
des quantités d’inventions inutiles.
Au hasard des regards,
Au plaisir du plaisir...
Les images qui viennent à moi,
passent dans mon cœur,
elles l’arrêtent et l’animent…
L’émotion n’est pas une fantaisie,
ni une faiblesse,
elle est le moteur de la vie…
Et je me sens plus vivant que jamais !
L'HOTEL DU TEMPS • 12 oeuvres
Voir toutCet espace, dans une approche en image de cette philosophie, nous invite en paradoxe à rompre avec la logique, à briser le sens des mots, et à jouer en oxymore.
Nous entrons en témoins privilégiés dans un espace consacré aux passions d’un homme. Sa passion pour un art, la création d’images, et sa passion pour une femme, Caroline.
Ce voyage est une invitation au regard à entrer en intimité avec le faiseur d’images. Une intimité plurielle, née de la rencontre entre deux regards, et deux désirs.
Sur ces chemins de l’errance, certainement l’image se suffit à elle-même. Mais dans une démarche artistique, elle se fait aussi invitation à la réflexion afin de chercher l’essence d’une substance au-delà des apparences et des évidences.
C’est arrêter notre regard et solliciter notre faculté d’observation.
La beauté n’est plus une finalité extrinsèque mais plutôt le point de départ d’une réalité intrinsèque, celle de l’artiste, celui de son regard esthète.
C’est éduquer l’œil dans une dualité contradictoire du sensible et de l’intelligible.
Reconnaissance
L'artiste est reconnu pour son travail
L'artiste a développé sa technique de par sa propre expérience artistique
Biographie
Franck Olivas, né le 3 août 1970 dans le Val de Marne, est un photographe résidant actuellement à Cavalaire-sur-Mer, dans le Var. Au cours des dix dernières années, la photographie est devenue une part essentielle de sa vie. Ce fut d'abord un moyen de satisfaire sa curiosité et son désir de connaissance, puis de montrer son émerveillement pour le monde qui l'entourait. Aujourd'hui, elle est devenue un besoin de création et d'expression de sa liberté, affirmant ainsi son indépendance d'esprit.
Autodidacte, Franck Olivas a développé son talent sans formation académique spécifique. Son travail a été largement exposé lors de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment à Ramatuelle, Cergy-Pontoise, Le Plan de la Tour, Cahors, La Londe-les-Maures, Cannes et Paris.
Dans ses photographies, Franck Olivas explore principalement l'image en noir et blanc, cherchant à capturer les nuances infinies de gris. Il considère que le processus photographique va au-delà de la simple prise de vue, établissant un parallèle entre l'outil informatique et le laboratoire chimique. Pour lui, une photographie n'est pas destinée à rester cachée dans un disque dur, mais doit être exposée, accrochée aux murs pour être appréciée pleinement.
L'art du nu est également au cœur de son travail. Influencé par les principes du Tao, Franck Olivas cherche à exprimer la sincérité et la liberté à travers le corps humain. Pour lui, le nu est un mode d'expression où se rencontrent l'essence et la substance, le vide et la plénitude. Son objectif n'est pas de simplement montrer le sujet, mais de révéler sa relation avec l'environnement qui l'entoure, cherchant toujours l'harmonie esthétique dans ses compositions.
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1970
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Franck Olivas
NATURES HUMAINES
Le thé dans l'encrier, 52 Cours Julien
Le fantasme saurait-il survivre à lui-même dans ses instants réalisés ?
Le décor à changer.
Une ambiance alambiquée, le suc de vérité infuse, l’alcool d’orchidée, gaîté transfuse
Une chandelle d’histoire vise l’atmosphère, et ne craint que l’éclair s’impose.
Pausée pour une pose, figée par un jeu de fou,
la belle et le grain d’elle font laisser passer le temps
Toute la liberté s’autorise.
Des lianes extravagantes font leur ascension vers le même désir.
L’ambition tourne autour du sujet, et tout devient simple.
Et tout n’est que satellite d’une érection d’écorce.
Les contreforts la tiennent forte, et dans les pentes la portent.
Le contre-jour diffuse et laisse passer peu à peu des gouttes à gouttes.
La volonté dressée fait grâce des ses surfaces glissées.
Le silence laissé fait d’un craquement vacarme,
d’un piaillement, la symphonie lointaines des passereaux curieux,
accompagnés des traçantes trajectoires sourdes colibris,
et de quelques applaudissements volatiles, un spectacle imaginé qui s’est donné.
Les bruits du matin tiennent la journée.
Un papillon qui s’est perdu s’en moque, comme si sa mort en dépendait.
Un sursaut de lézard qui se croyait seul…
Des visions d’insectes catastrophés sur la défensive d’une terreur verticale.
Un froissement résonne, des frottements humides aux passages des feuilles négligentes.
Une fleur fanée n’avait fleuri que pour elle-même, au nom de sa plante.
Un fruit a pourri sans peine pour la même raison.
Les sources couleraient juste par principe.
Et si le paradis portait bien son nom d’oiseau…
Une promenade a fait le choix de s’arrêter, pour toujours recommencer.
Comme l’amour fait est à refaire.
Un décor à changer, juste un décor à changer…
Et le grain est passé juste le temps d’une pause d’elle.
REALITES IMAGINAIRES
LA GALERIE PARISIENNE , 46 rue G Cavaignac, 75011 Paris ( metro Voltaire )
Le photographe Franck Olivas, présentera ses travaux sur le nu, du 23 Octobre 2008 au 06 Novembre 2008, à « la Galerie Parisienne ».
Si vous souhaitez découvrir l’univers artistique de cet auteur, il sera ravi de vous rencontrer à cette occasion ( sur rendez-vous uniquement au 06.12.29.83.83).
Dans ces réalisations, Franck Olivas a confié au temps un corps, dans sa représentation la plus simple, en considérant cette nudité comme une preuve de sincérité et de vérité.
Cette collection est une déclaration d’admiration pour la nature, modèle du temps.
Il révèle ici sa vision de l’humanité dans son rapport avec la nature, en opposition avec son existence sociale et culturelle.
Les postures spontanées, instinctives, ont ignoré les codes de la séduction, et nous invitent à la réflexion sur notre état de nature.
En composant ces corps à la beauté animale, avec les territoires façonnés par le temps, comme des inclusions organiques, l’auteur vise un équilibre esthétique, provoque des rapports entre matières et espaces, recherche une harmonie dans les rapports entre le vide et la plénitude.
Son but n’est pas de montrer, mais plutôt de faire découvrir le sujet révélé par l’environnement dans lequel il évolue.
toutes des divas
galerie 109, 39-41 rue léon Noêl
Franck Olivas participa à l'exposition pluridisciplinaire organisée par la Galerie 109 à Cannes. Une occasion de retrouver les images nées de son "regard intime".
Communiqué de presse
Nos images, même numériques, ne sont pas faites pour dormir dans des disques durs !
Nos images méritent un autre respect.
La recherche, le travail, ces contraintes le démontrent, et s’opposent à la quantité.
L’abondance n’est pas un gage de qualité, au mieux un témoin de facilité.
Les galeries, et les sites internet sont des moyens de partage et de communication autour de nos images, pas leurs ultimes manifestations, ni leurs émonctoires.
Alors déplaçons nous vers les expositions... apprécions les images dans leur formats dignes, et sur des supports fidèles... Et parlons de photographie !
" L'Hôtel du Temps " by Franck OLIVAS
espace Horace Vernet
La ville de La Londe les Maures, dans le Var, accueille du 9 au 23 Août, le photographe Franck Olivas, qui présentera ses travaux réalisés sur le thème de « l’hôtel du temps ».
« Le temps est un artiste et la nature son modèle. Les énergies climatiques sont ces instruments, les éléments ses matières.
Jours et nuit, son œuvre reste sur le travail, à jamais inachevé, et pourtant déjà parfaite…
L’homme s’y dessine en tout petit, par endroits. L’homme y dessine aussi, de traits maladroits.
L’homme lui témoigne son admiration et il l’envie… »
Dans ces réalisations, Franck Olivas a confié au temps un corps, dans sa représentation la plus simple, en considérant cette nudité comme une preuve de sincérité et de vérité.
Cette collection est une déclaration d’admiration pour la nature, modèle du temps.
Il révèle ici sa vision de la féminité dans son rapport avec la nature, en opposition avec son existence sociale et culturelle.
Les postures spontanées, instinctives, ont ignoré les codes de la séduction, et nous invitent à la réflexion sur notre état de nature.
En composant ces corps à la beauté animale, avec les territoires façonnés par le temps, comme des inclusions organiques, l’auteur vise un équilibre esthétique, provoque des rapports entre matières et espaces, recherche une harmonie dans les rapports entre le vide et la plénitude.
Son but n’est pas de montrer, mais plutôt de faire découvrir le sujet révélé par l’environnement dans lequel il évolue.
Communiqué de presse
« Le temps est un artiste et la nature son modèle. Les énergies climatiques sont ces instruments, les éléments ses matières.
Jours et nuit, son œuvre reste sur le travail, à jamais inachevé, et pourtant déjà parfaite…
L’homme s’y dessine en tout petit, par endroits. L’homme y dessine aussi, de traits maladroits.
L’homme lui témoigne son admiration et il l’envie… »
Décors en corps... des Corps encore
Ancien Presbytère, imp Albert Spariat, Le Plan de la Tour, 83120
"Décors en corps... des corps encore !" ou les confusions d'un esprit épris.
Un corps s’est installé dans l’espace, il a rempli son vide
L’envie d’être à la fois l’être et la chose, le contenu et le contenant sensible, à présent, il s’organise librement car rien ne l’empêche.
Il a réagi avec la lumière…
Les ondes visuelles ont fait de lui une mélodie, l’instrument de musique, le musicien, et le chef d’orchestre…
Une histoire, son écriture et la main qui écrit…
Quelle obsession !
Donner au corps tout pouvoir…
Le dévisager et le laisser libre de transmettre ses émotions, il se livre ou se défend, s’accepte ou se rejete…
Des sens mêlés…
Comme l’harmonie née de l’équilibre du mouvement et de l’immobile, ce corps joue une partition silencieuse.
Il est devenu la note unique et variable à l’infini d’un solfège un peu particulier…
Le Plan de la Tour accueille Franck Olivas, auteur photographe de 37 ans, à l’Ancien Presbytère, sur ses deux étages, où seront présentées une cinquantaine d’images.
Cet artiste, vous propose d’entrer avec lui dans son univers, autour de ces deux principaux projets : « décors en corps… des corps encore » et « l’hôtel du temps ».
Attaché à la photographie en noir et blanc et son « infini de nuances de gris », il étudie l’art du nu depuis plusieurs années, et vient d’être récemment distingué à l’occasion du 8ème festival européen de photo de nu en Arles.
C’est l’occasion de redécouvrir la photographie et le nu, avec un regard esthète, dans un style épuré, bien loin des images des fantasmes exubérants et déjà consommés de notre société ; mais où la sincérité, l’intimité et la sensualité reprennent leurs droits.
Communiqué de presse
Un corps s'est installé dans l'espace, il a rempli son vide. L'envie d'être à la fois l'être et la chose, le contenu et le contenant sensible. A présent il s'organise librement, car rien ne l'empêche...
Il a réagi avec la lumière... (...)
Franck Olivas
PRESENTATION :
Né le 3 Août 1970 dans le Val de Marne, Franck Olivas vie actuellement dans le Var, à Cavalaire sur mer.
En l’espace de dix années, la photographie a occupé une place grandissante dans sa vie. La photographie a été en premier un moyen de satisfaire sa curiosité, son envie de connaissance. Puis elle est devenue une manière de montrer son émerveillement pour les choses qui s’offraient à ses yeux. A présent c’est un besoin de créer et d’exprimer sa liberté, de clamer son indépendance d’esprit.
FORMATIONS :
Autodidacte.
EXPOSITIONS :
2007 Ramatuelle ( 21/06 au 29/06 COLLECTIVE).
2008 Ramatuelle ( 08/05 au 18/05 COLLECTIVE).
Cergy-Pontoise ( 06/06 au 08/06 3eme foire d’Art actuel Art-VO, nommé parmi les quatre artistes majeurs ).
Le Plan de la Tour ( 12/06 au 18/06 INDIVIDUELLE ).
Cahors ( 27/06 au 27/07 festival des traces contemporaines, révélation ravensare 2008 ).
La Londe les Maures ( 09/08 au 23/08 INDIVIDUELLE ).
Ramatuelle ( 06/098 au 18/09 INDIVIDUELLE ).
Cannes ( 16/10 au 25/10 GALERIE 109 ).
PARIS ( 23/10 au 06/11 LA GALERIE PARISIENNE ).
ATTITUDES:
Dans les thèmes abordés, Franck Olivas s'attache à l'image en noir et blanc, « Le Noir, le Blanc et un infini de nuances de Gris… »
Il évolue en s’efforçant d’établir un parallèle entre l’outil informatique et le laboratoire chimique, et ne réduit pas l’acte photographique à la prise de vue.
Il n’imagine pas que ses images dorment dans un disque dur d’ordinateur, il les accroche aux murs... Sa première exposition en 2007 l’a piqué ! Il s’est pris au jeu, et rêve éveillé de cimaises, d’accrochages, de murs habillés par ses images !
Il étudie l’art du nu depuis quelques années. Il mène plusieurs projets simultanément dans un style toujours épuré.
«Je considère le nu comme un mode d’expression de la sincérité et de la liberté, un état qui ne répond qu’aux codes de la nature.
Je suis très influencé par les principes du Tao, dans les rapports des matières au vide, les interactions du yin et du yang, et l'aspect trinitaire du passage de l'un vers l'autre. Je veux dans cet idéal que mes images soient des manifestations, des combinaisons d'essence et de substance.
C'est ma manière de ne pas séparer les concepts du corps de l'esprit. »
Il vise dans le nu un équilibre esthétique, provoque des rapports entre matières et espaces, recherche une harmonie dans les relations entre le vide et la plénitude.
Son but n’est pas de montrer, mais plutôt de faire découvrir le sujet révélé par l’environnement dans lequel il évolue.
EXPOSITION DE FRANCK OLIVAS A PARIS
Le photographe Franck Olivas, présentera ses travaux sur le nu, du 23 Octobre 2008 au 06 Novembre 2008, à « la Galerie Parisienne ». 46 rue Godefroy Cavaignac, 75011 Paris, métro Voltaire
Si vous souhaitez découvrir l’univers artistique de cet auteur, il sera ravi de vous rencontrer à cette occasion ( sur rendez-vous uniquement 06.12.29.83.83 ).
Dans ces réalisations, Franck Olivas a confié au temps un corps, dans sa représentation la plus simple, en considérant cette nudité comme une preuve de sincérité et de vérité.
Cette collection est une déclaration d’admiration pour la nature, modèle du temps.
Il révèle ici sa vision de l’humanité dans son rapport avec la nature, en opposition avec son existence sociale et culturelle.
Les postures spontanées, instinctives, ont ignoré les codes de la séduction, et nous invitent à la réflexion sur notre état de nature.
En composant ces corps à la beauté animale, avec les territoires façonnés par le temps, comme des inclusions organiques, l’auteur vise un équilibre esthétique, provoque des rapports entre matières et espaces, recherche une harmonie dans les rapports entre le vide et la plénitude.
Son but n’est pas de montrer, mais plutôt de faire découvrir le sujet révélé par l’environnement dans lequel il évolue.
L'HOTEL DU TEMPS
Le temps est un artiste,
la nature son modèle.
Les énergies climatiques sont ses instruments,
les éléments ses matières.
Jours et nuits… son œuvre reste sur le travail.
A jamais inachevée, et pourtant déjà parfaite…
L’homme s’y dessine, en tout petit, par endroits.
L’homme y dessine aussi, de traits maladroits.
L’homme lui témoigne son admiration, et il l’envie.
Et nous, malheureux artistes,
qui pensons du moins l’être,
nous ne sommes que des imitateurs de son génie.
Nous avons su ouvrir nos yeux sur sa grandeur,
Et nous voulons lui ressembler… quel défi !
Ce que nous créons, nous lui devons
Les beautés réalisées, il nous les a prêté.
Respectons nous ses intentions ?
Qu’en dit le temps ?
Imaginer une musique dont les notes changeraient leur tonalité…
Nous modifions son tableau, nous déplaçons ses lettres…
Souvent en son propre nom !
Pauvre artiste qui ne maîtrise pas son œuvre,
Pauvre art triste…
Nous brouillons son infinie esquisse.
Le peu que nous sachions faire, ne nous rendra jamais éternel.
DECORS EN CORPS... DES CORPS ENCORE
Un corps s’est installé dans l’espace, il a rempli son vide
L’envie d’être à la fois l’être et la chose, le contenu et le contenant sensible, à présent, il s’organise librement car rien ne l’empêche.
Il a réagit avec la lumière…
Les ondes visuelles ont fait de lui une mélodie, l’instrument de musique, le musicien, et le chef d’orchestre…
Une histoire, son écriture et la main qui écrit…
Quelle obsession !
Donner au corps tout pouvoir…
Le dévisager et le laisser libre de transmettre ses émotions, il se livre ou se défend, s’accepte ou se rejete…
Des sens mêlés…
Comme l’harmonie née de l’équilibre du mouvement et de l’immobile, ce corps joue une partition silencieuse.
Il est devenu la note unique et variable à l’infini d’un solfège un peu particulier…
Les confusions d’un esprit épris…
TRIBUNE LIBRE: LA VERITE NUE...
Dans ces quelques mots, j’essaye de trouver un sens à ma démarche autour du nu. J’ai parfois observé les attitudes du public dans mes expositions, entendu des remarques plus ou moins éloquentes, et constaté l’énorme contraste des comportements…
Je ne vais pas enfoncer de portes ouvertes très longtemps, mais il y a pourtant tellement d’évidences qui ont l’air si difficiles à envisager, semble-t-il. Je ne peux pas retenir ces réflexions…
La nudité n’est il pas un sujet abordé depuis des siècles dans l’Art ?
Comment cela peut-il encore choquer, par exemple ? Au nom de quelle morale, ou de quel féminisme préfabriqué ?
La nudité n’est elle permise que sous la couverture de la création artistique ?
Oui c’est l’Art, ce pauvre prétexte qui donne son autorisation au déshabillage des corps…C’est déjà ça de pris ! Pardonnez mon ironie.
L’Art n’est-il pas expression avant tout ? L’artiste qui met en œuvre son travail, le fait il par hasard ? Le montre-il sans intentions ?
Mes images ne sont pas provocantes parait-il, j’aimerais que ces mots le soient…Qu’ils choquent certains esprits, pour leur révéler enfin la mesure de leur médiocrité.
Sujet tabou… La pudeur empêche la nudité…
Mais c’est bien ma pudeur qui a déshabillé ces femmes, c’est un regard timide qui a construit des images autour de leur corps, c’est grâce à cette discrétion d’âme qu’elles se sont offertes à mes yeux…
C’est une leçon d’intelligence sensible.
Une preuve d’humilité…
Un début qui recommence à chaque fois.
Un secret révélé à sa solitude…
Une intimité dévoilée à la lumière.
Une respectable sensualité…
Une modestie qui s’affiche et s’affirme…
La sincérité qui se partage, comme un bas-les-masques !
Le don qui s’échange.
Une multitude de paradoxes tellement logiques !
Une subjectivité libérée…
Photographier le nu n’est pas un art si l’on se contente d’être objectif…Et le nu artistique devient l’expression d’un acte subjectivement pudique.
La représentation des femmes nues dans l’art est-elle l’abreuvoir de la misogynie ?
Je réalise avec bonheur que les femmes sont très nombreuses à aimer mon travail, et à le dire…
Je désespère presque de trouver un homme qui me suive dans mes projets à venir…
En général, la femme cherche à se confronter à elle-même, elle se découvre surtout elle-même lorsqu’elle décide de poser nue. C’est une démarche d’acceptation, et elles se trouvent toujours « belles » une fois qu’elles se sont reconnues…
L’homme lui, a sans doute très peur de ne pas se trouver « beau », il préfère renoncer à affronter sa propre image…
Les nus féminins démontrent alors la faiblesse de l’homme…
La femme qui se voit nue, découvre sa vérité, abat les règles qui l’avaient complexée, devient encore plus forte… mythiquement belle.
La féminité est un des souffles qui donne vie et valeur à l’humanité… Peu d’hommes auront cette chance.
Les images que j’aime montrer sont féministes !
L’honneur est presque sauf si on conditionne le nu artistique à ne pas être érotique…
Une fois encore je souligne les confusions d’un vocabulaire approximatif, où l’érotisme souffre du raccourci de la pensée vers la pornographie…et l’absence de morale.
Un nu est toujours source d’érotisme, c’est une des premières émotions ressenties par chacun, aussi discrètement cela puisse-t-il être, une attirance ou un rejet. Et ces sentiments existent dans tous nos regards, même sur des corps vêtus.
L’érotisme est une émotion, il n’est pas honteux de le reconnaître. La pornographie n’est finalement qu’un thème.
Le déshonneur le plus évident ne serait-il pas plutôt la vulgarité ?
Celle qui consiste à délaisser l’individualisme, l’originalité, l’intelligence, et le respect de soi, au profit de la facilité, et d’émotion plus matérialistes, si l’on peut encore appeler cela des émotions…
Cette vulgarité là est indécente, et l’érotisme assumé est un affranchissement qu’elle ne saurait s’offrir.
La représentation du nu se moque des bonnes mœurs…
Il n’y a pas de vice dans la chose regardée, celui là vient du regard lui-même, cette première phrase est trop convenue pour être un argument valable.
Le nu est avant tout présentation de l’humain dans son apparence physique naturelle, en opposition avec son existence sociale et culturelle qui lui a imposé l’habit. A nous de lui donner son sens, en le montrant comme en l’observant.
Ce n’est qu’une question d’interprétation… l’image vient à notre rétine, transite par un chemin simple jusqu’à notre cerveau, c’est, plutôt concret. Ensuite on ne sait pas toujours ce qu’elle peut devenir… Elle se disperse dans nos hémisphères, devient message chimique, électrique, elle subit l’interprétation. Enfin, il est possible qu’elle provoque une réaction, c’est un sentiment, une émotion, elle s’exporte dans le reste du corps, une première victoire pour l’image. La seconde est de s’installer parfois dans notre mémoire…
Mais l’homme n’a pas pu s’abstenir de classer ces émotions en principes, de juger leur conformité aux règles inventées par lui.
Les cultures font de nous les hommes que nous sommes, mais nous en sommes à l’origine. Nous avons transformé nos instincts et nos impulsions en moralité et devoir, et plus nous avançons plus nous nous en écartons, c’est l’ambiguïté du devenir social de l’humanité, qui ne s’assume même plus.
La morale énonce ses règles, renforce les interdits… et les hommes les brisent, puis essayent de se faire pardonner par leurs maîtres. Les cultures du monde cherchent à s’imposer les unes aux autres, et déchirent les peuples, détruisent des vies.
L’homme dans son état de nature paraît finalement plus humble, fragile et sincère… Un rustre qui a tout mon respect et mon admiration.
L’homme moderne, le social, ne serait-il pas simplement victime de frustrations qu’il aurait lui-même provoqué ? Plus il revendique sa liberté, plus il s’en éloigne en imposant des règles et des références, au nom de la liberté même. A trop croire réfléchir, et cultiver un savoir de surface, il est devenu incohérent, intolérant, et incapable d’une authentique intelligence, intuitive, rationnelle et sensible.
Le nu est un symbole à dimension socialement variable
J’écris en réalisant le nombre des ces individus qui se croient libres, mais qui ne peuvent entrer simplement dans un univers artistique…sans chercher des pourquoi, sans essayer d’identifier les sujets, sans s’identifier eux même juste avant de se sentir gênés et se détourner…sans se contenter d’esthétique, et d’émotion pure, sans laisser de coté les préjugés, et les règles dictées par leur éducation.
Je réalise ma chance, comme un pouvoir que j’exerce sur moi-même, et qui me rend heureux. Je ne la dois qu’à moi-même, sans rien attendre du hasard.
Le nu dans tout art provoque une attirance honteuse, un évitement lourd de regrets pour ceux qui n’ont pas eu le courage de reconnaître la vérité, leur vérité, la vérité nue…
La seule vérité que je leur laisse est celle de leurs leurres avec leurs incroyables censures !
Une sorte de clientélisme intellectuel sévit au dépend de l’affirmation de soi… des codes vénaux pèsent sur la pensée originale, et créent un art vulgaire, qui a, semble t’il, l’avantage de se répandre sans effort.
C’est sur ces réflexions que je m’explique ce goût pour l’art du nu, car c’est bien pour me défendre de l’hypocrisie des regards qui m’entourent que je m’exprime ainsi. Pour me protéger contre l’aliénation des codes sociaux, et élever mon esprit vers une culture sans leurres, plus autonome.
En quête d’absolu, la nudité ainsi montrée devient un symbole combiné de vérité et de liberté. Un art sans doute païen… peut-être incorrect… mais un salut.
A mon tour, je me dénude…
Dans l’acte artistique je me mets à nu également, pour livrer aux autres la vérité sur ma personne… En offrant les images nées de mon regard et construites avec mon esprit, c’est bien de mon âme entièrement nue qu’il est question.
Cette réflexion vaut sans doute pour beaucoup d’artistes.
C’est une envie d’esthétique, le recul permis à la réflexion, et le plaisir, qui ne font que nous nourrir. C’est un besoin de communication qui nous pousse…
C’est un fantasme de possession qui s’anime, commun à beaucoup de photographes, trop souvent inavoué... Saisir un instant l’image d’une personne, c’est lui prendre une partie d’elle.
S’emparer de sa personnalité en révélant son expression, et la priver de son corps en la couchant sur la surface de papier.
Cette possession si elle est consentie, devient belle, car elle se retourne contre son auteur.
L’un se voit au travers du regard du photographe, et au photographe d’être dépendant des ondes visuelles que son sujet lui offre… C’est un pouvoir mutuel justement partagé, qui devient moteur de création.
Cette possession est un acte consensuel de don, au service de l’ego de chacun, ce que j’avais appelé un jour « l’égoïsme généreux ».
Le nu évolue aussi dans l’art grâce à la photographie, le corps qui servait de modèle est devenu sujet… Il est dorénavant la matière brute… en réagissant avec la lumière il est l’œuvre instantanée… la photographie en apporte juste une preuve.
Je joue avec l’union de la lumière et des formes, et je démontre que les ombres n’existeraient pas sans elles, et que la belle image est une simple combinaison de tout cela.
Je ne m’égare pas, c’était une manière d’évoquer la complexité d’une démarche artistique, et d’inviter les esprits à aborder l’image du nu avec différents regards, de les analyser, et de tous les accepter pour l’art.
Franck Olivas