Golem (2022) 绘画 由 Maximilien Dhumerelle (Max Dhum)

- Golem, corps informe, peinture inspiré des pierres semi précieuse. Cette œuvre recherche la rencontre entre éléments organiques et informité. De l'anatomie en passant par la pierre, les plantes, l'eau, les os. Je perçois comme un corps divin protecteur des éléments de la terre.

Quelques réflexions autour de mon travail pictural pour commencer je pense que cette idée de corps de corps totémique un corps vécue comme espace social, un espace de rencontre. Ces Divinités colorées, ces espaces en friction aussi je pense qu’il y en a dans ce lieu qui est le corps en tout cas le corps que j’emploie le corps que je crée sur la toile. Ce serait des corps ou des espaces de rencontres de psychose, des frictions, des bagarres, des dualités. Ces corps ne sont pas tout à fait des corps humains mais des choses qui abrite parce que le corps ça peut être aussi une architecture ou un espace organique, des espace d’échanges et donc je vois le corps comme une matière qui évolue qui mute et qui abrite des rencontres qui se déplace par arborescence et excroissance. Ce corps rêvé, organique, ce corps en friction, ce corps éthéré qui rentre en matière, il est pour moi un artefact qui me permet d’explorer la peinture, d'explorer la toile mais aussi d’explorer une partie de moi. Que dire encore de ces corps qui à chaque fois forment de nouvelles rencontres. Il y a parfois des thématiques et parfois c’est la toile qui m’impose, de par le fond que j’ai créé, une thématique, une rencontre. Lorsque j’esquisse les premières formes les premières idées quand je commence la proposition je ne sais pas comment finira cette composition, comment vas se mettre en œuvre la peinture après l’esquisse. J’espère toujours sortir du noir de la toile et de délaisser les esquisses blanches qui viennent composer les premières trames au profits d’une errance vivante, d’une découverte. Je souhaite des fois conquérir ce nouveau territoire de la toile. j’espère souvent me perdre et c’est dans le fait de me perdre à un moment donné et de finir par me trouver que j'acquiers cette sensation de plaisir comme celle d’un voyage ou au début on ne sait pas où aller on apprécie la nouveauté et en même temps on est maladroit dans cette nouveauté et ce moment où l’on rencontre la deuxième fois un café dans lequel on a été bien, un bon restaurant, là ce moment de cette rencontre qu’on arrive à mieux apprécier parfois et je crois que la peinture à un moment donné arrive à cette chose là. C’est-à-dire que la toile est un territoire à conquérir et les formes ainsi que couleurs, les éclats pour moi c’est toujours une expérimentation une guerre avec moi-même. Alors il y a un conflit entre les corps, il y a toujours un conflit entre les matières. j’affectionne beaucoup cette rencontre de couleur un peu brutal. Je pense créer dans ses rencontres de couleur beaucoup de contraste de différents niveaux de lumière beaucoup de saturation des couleurs que je j’organise comme des contrastes ce que l’on retrouve dans la photographie en négatif. Il y a toujours ce conflit permanent entre ce que je désire faire qui est souvent flou et ce qui arrive sur la toile comme si j’étais pas complètement maître de la chose mais quand même temps c’est un désir profond de pas être toujours dans la maîtrise de l’œuvre parce que ça me permet de donner une porte de sortie à la toile, c’est-à-dire qu’à la fin quand l’œuvre me semble terminé, lorsque j’ai la possibilité de dire quelle est fini et bien j’espère toujours être capable de dire qu’elle n’est plus à moi et qu’elle est un corps à part entière, qu’il y a eu acte de naissance. Elle doit être autre chose qu'un ensemble coordonné de couleur, elle dois déborder sur sa propre identité.

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