Marika Perros

Name: ARTMAJEUR
Brand: ARTMAJEUR
Rating: 4.9 (13802 reviews)

Toulouse, France •

Artiste (Peinture) •

Né(e) en 1962 •

Ma volonté est de faire en sorte que le spectateur s’approprie l’œuvre et cette semi abstraction le favorise. Il le voit, le lis à sa manière, avec son propre ressenti, et par la même devient le créat

MARIKA PERROS marikaperrospointcom

Peinture, installations, performance
Vert ! peintures, série sur la forêt, de mars 2018 à aujourd’hui

Depuis un voyage en Nouvelle Zélande en 2016 qui l’a profondément marquée, Marika Perros rend hommage à la forêt avec cette nouvelle série. Le vert bourgeon, comme elle le nomme, y est très présent. Il évoque la symbolique de la renaissance et de la résurgence. Il fait aussi référence au kuru, cette spirale, qui dans la tradition Maori, signifie le renouveau et la couleur des fougères arborescentes.

Prétexte à l’imaginaire, c’est une forêt sublimée que l’artiste représente dans ses peintures, une forêt qui révèle des secrets contenus dans l’inconscient de chacun. Un lieu symbole de régénérescence, d’initiation et d’éveil.
C’est par l’action de la matière elle-même que la vie est donnée au tableau. Ses techniques picturales, via les coulures, utilisent un hasard semi-contrôlé par les coups de pinceau. Car, pour peindre la forêt, il faut laisser « peindre la nature » Cette série est un hommage à la forêt que l’on ne cesse de couper, qui est pourtant indispensable à notre survie et à celle de notre écosystème.

Noir et Blanc, peintures, série sur l’instant, depuis 2012 à aujourd’hui

Ce travail nécessite un état intérieur des plus calme, car impossible de faire une œuvre « zen » sans l’être soi même. Après un moment de silence, je pose le bâton d’huile sur la toile. Selon un principe de « haïku » au même titre que la littérature, je veux réaliser un haïku pictural. Je m’impose 3 gestes et 3 matériaux. Ces gestes doivent être le plus libre possible, dégagé de la notion de beau ou de laid.

Je laisse donc ma main courir dans une écriture automatique intime, calligraphique, libérée au maximum de mes propres limites.
La, dans l’action, des formes apparaissent, servant de révélateur à mes émotions de l’instant.

Le trait, tel les plis du rideau de scène, contiens en substance, tous les secrets et les non-dit. Ce trait, il le faut vivant. Quelques fois fort, dur et tenu, épais et lourd, quelques fois léger et tendre, hésitant, fragile. Le blanc de la toile, surface intacte, accueille et devient une partie intégrante du tout. L’espace du tableau se nourrit, se construit, se révèle être une piste de danse où le noir et le blanc se confrontent, s’animent, s’apaisent, se répondent, s’entrelacent.

Quand j’ai fait mes écoles d’art, j’ai appris qu’il y avait, l’abstrait et le figuratif et c’était 2 choses distinctes qu’il ne fallait pas mélanger. Et pourtant « le petit chien
« des ménines, prouve déjà que toutes ses frontières ont été abolies par certain, il y a bien longtemps. C’est donc ce que je me suis empressé de faire.
Ma recherche fut basée sur 2 principes, rendre le trait vivant (devise d’Hokusaï) et arriver à un subtil mélange de semi abstrait-figuratif ou vice versa afin d’aller chercher l’imaginaire du spectateur tout en lui donnant un support.