Mahnaz Doustikhah

Mahnaz is a visual artist, who has been living and working in Paris since 2004. Her work is based on personal childhood experiences in Iran where three consecutive generations of her family have worked for oil companies. In 1979, while they were moving from city to city, the Iran-Iraq war broke out, followed closely by the Gulf War. Mahnaz was a child, but she remembers seeing marks of black gold spring from the ground around the shantytowns, creating small ponds. 

In her artistic work, Mahnaz manipulates the resin in all its states. This chemical substance, which has the appearance of oil, is reminiscent of these childhood memories, but also of uncontrolled spills caused by human factors. At one time, slicks of crude oil poured into the Gulf, freezing birds and aquatic wildlife in a state of black, a color which has become predominant again with the wearing of the veil.

Throughout her work, Mahnaz studies a world without borders. Each piece starts with the notion of the infinitely large, progressing towards the infinitely small.

Her work is an ode to life. Even frozen in resin / oil, life must continue to exist, to pulsate, because Mahnaz repurposes the substance and plays with it, unveiling all its poetry; and so she enables us to see bursts of sensations, feelings and existence.

Mahnaz est artiste plasticienne, d’origine iranienne, vivant et travaillant à Paris depuis 2004. Son travail se situe autour de son enfance passée en Iran. Sa famille, sur trois générations consécutives, travaille pour des compagnies pétrolières. Lorsqu’ils déménagent d’une ville à une autre, la guerre d'Iran/Irak commence ; (1979) et ensuite la guerre du Golfe éclate. Mahnaz est alors une enfant, qui se souvient de voir aux alentours des bidons villes, ces tâches d’or noir jaillir du sol, créant des sortes de mares. Dans son travail plastique, elle manipule avant tout la résine, sous toutes ces formes. Cette matière chimique, à l’aspect pétrole ; réminiscence de ces souvenirs provenant de l’enfance.

De tout cela, Mahnaz se sert pour aller étudier un monde sans frontière. Chaque pièce réalisée, part de la notion de l’infiniment grand pour aller vers l’infiniment petit.

L’aspect cellulaire de son travail est une ôde à la vie. Même figé dans la résine, celle-ci se doit de continuer d’exister, de vibrer, car Mahnaz détourne la matière et se joue d’elle pour en dévoiler toute la poésie. Par l’apport de la couleur, vivifiante, prédominante, elle  Nous donnant à voir des éclatements de sensations, de sentiments et d’existence.