Les Soeurs Khamlichi Hiba Et Ghita
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Sculpture De Ghita KHAMLICHI • 9 oeuvres
Voir toutExposition VENISE CADRE • 35 oeuvres
Voir toutOpération : Offrez du Rêve ! • 60 oeuvres
Voir toutFoire Internationale De L'art • 11 oeuvres
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Biographie
- Nationalité: MAROC
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Marocains
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Les Soeurs Khamlichi Hiba Et Ghita
Loges Grand Prix De Marrakech
Envoi De 100 Personnes Passer Des Vacances.
Hotel Atlas - SPA Essaouira
Envoi De 100 Personnes Passer Des Vacances.
Salle Renaissance Rabat
Au Profit De L'Association AL AMAL - enfants malades de cancer -
Foire Internationale De L'Art De Casablanca
Chambre Espagnole De Commerce
Galerie d’Art Méga Mall : Fleur de l'espoir
Au profit de l’association l’Avenir des enfants atteints de cancer.
Hiba et Ghita sur MBC.
Communiqué de presse
Au profit de l’association l’Avenir des enfants atteints de cancer.
Création à l'état pur :
Artistes singulières, ces deux filles ont pu façonner un langage pictural original riche en termes de plasticité. Un langage conçu par deux talents indemnes de culture artistique, qui donnent libre cours à leurs propres états d’être sans obéir aux contraintes de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à une expérience artistique toute pure, spontanée et réinventée à partir seulement de leurs propres impulsions et introspections.
A l’instar de l’art brut, l’art de ces deux filles talentueuses et génies se veut un champ abondant de la création au sens plein du terme où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non, celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe, comme disait Jean Dubuffet (L’Art brut préféré aux arts culturels, 1949).
Leur acte pictural relève avant tout de l’art de l’émotion, s’attachant davantage à décrire le monde extérieur dans un langage plus émotionne et purement abstrait. Il s’agit d’un travail intriguant qui nous livre une diversité des formes et qui oscille entre le ludique et l’onirique.
Ces deux artistes précoces vont certainement infléchir le devenir de la création au Maroc tant par le génie que par la prouesse et l’hypersensibilité.
Abdellah Cheikh
Critique de l’Art
Professeur à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca
CITYarts
New York, Le 29 Novembre 2010
C’est au hasard de l’une de mes nombreuses promenades sur la toile cybernétique, à la recherche d’un partenaire marocain pour notre projet artistique international pour la paix, que j’ai eu la chance inattendue de découvrir Ghita et Hiba Khamlichi.
Deux sœurs, jeunes, certes, mais point novices, tenons-nous pour le dire ; deux sœurs à la carrière déjà bien entamée, au style déjà affirmé. A 14 et 10 ans, elles manient le langage abstrait avec brio, faisant entremêler et communiquer formes et couleurs dans un mouvement harmonieux, porte paroles de la Reine Imagination, du pouvoir créatif des esprits en construction. Mais, chacune a déjà une identité picturale propre, remarquable et remarquée.
Sur ses fonds noirs ou blanc crème, Ghita applique de petites et multiples tâches colorées qui semblent jetées au hasard, évoquant presque un cosmos d’étoiles multicolores dans lequel d’étranges silhouettes, larges, fines, allongées, aplaties, gravitent, non sans rappeler certaines formes de Dali dans son tableau (Spirit in the Dark) ou encore les couleurs de Kandinsky dans son œuvre (Crazy Old Soldier ou Change). Ce cosmos crée une impression de véritable profondeur, tant au niveau pictural à proprement parler qu’au niveau du sens général de l’œuvre, lié a l’écoute musicale. Ghita a en effet l’habitude de travailler en musique et nous offre des tableaux aux couleurs qui sonnent jazzy en s’inspirant d’artistes aussi fameux que Ray Charles, Miles Davis ou Keith Jarret. Son œuvre matérialisent les liens, visibles ou pas, dont notre monde est rempli, lien entre les différentes formes d’expression artistique, entre les différents sens, liens entre les différentes cultures, confirmant par la une surprenante maturité avant l’heure.
L’œuvre de sa petite sœur Hiba est tout aussi intense, mais le langage et les codes graphiques différent. Les couleurs sont plus sobres, plus monochromes, mais son travail d’abstraction témoigne surtout d’un très étonnant sens de la composition. La forme peuple et anime l’espace des tableaux de Hiba.. Des lignes, des courbes, des cercles, une masse foisonnante mais organisée de formes qui activent le regard et illuminent les monochromes. Le regard est pris, capté, entrainé dans ce parcours pictural labyrinthique. C’est un jeu esthétique à la fois complexe et ludique, subtil et puissant, plein de fraicheur juvénile. De l’’imagination émane la forme, et la couleur parachève le tout.
Ces formes taquinent le regard en le perdant dans la multiplicité des possibles chemins à suivre. Hiba se joue quelque peu de son spectateur pour mieux l’entrainer dans son monde. C’est un peu cela l’œuvre d’Hiba, une multitude de possibilités, une promenade picturale de forme en forme, un art de plus en plus identifiable a celui des grands maîtres mais dont la différence reste certainement cette vitalité enfantine qui l’anime et fait de cette articulation de formes, un tout qui fait sens.
C’est un grand honneur pour CITYarts, que de pouvoir compter ces deux artistes parmi les membres des participants à notre projet international réunissant des œuvres des différents pays du monde sur le thème de la paix. Leur art est porteur d’espoir, et montre comment l’art peut se faire un outil de connexion, de communication faisant fit des barrières de l’âge, du langage, des cultures. En nous offrant leur propre “pièces de paix”, c’est donc un immense cadeau que nous ont fait les deux jeunes sœurs, mais c’est aussi un cadeau pour la jeunesse du monde entier, un appel a l’imagination de chacun, une porte ouverte sur le partage.
Tsipi Ben-Haim
Executive & Artistic Director
CITYarts, Inc.
Energie créatrice et passion réelle
Ghita et Hiba
Comment parler avec justesse de la peinture des sœurs Khamlichi, considérées comme des surdouées par la plupart des observateurs, sans tomber dans l’admiration béate devant le talent certain qu’elles ont en partage depuis leur plus jeune âge et sans brider, non plus le plaisir que l’on éprouve à contempler leurs créations picturales et à en dire tout le bien qui s’impose.
Commençons par un constat d’évidence. C’est un cas rare d’enfants qui ont réussi à se faire un nom rapidement dans un domaine où c’est loin d’être facile. J’imagine qu’elles ont travaillé à cela avec beaucoup de constance et de conviction, encouragées par des parents aimants et présents. C’était loin d’être évident quand elles ont entrepris de s’adonner à la peinture à l’âge de trois ans pour Hiba et de quatre pour Ghita. Comment, en effet, faire reconnaître la qualité de leurs créations artistiques alors qu’il y a tant de peintres expérimentés qui travaillent depuis longtemps pour se faire une place au soleil ? Comment éviter que les jugements des uns ou des autres ne soient que des coups de chapeaux sympathiques à un talent juvénile naissant qui peut s’affirmer au fil du temps ou se tarir ? Comment réussir à durer là où tant sont tombés dans l’oubli et alors que l’on a commencé très tôt ? Comment réussir à percer à deux et en tant que filles ? Ces questions et tant d’autres se bousculent dans ma tête à leur propos en entamant cette présentation des deux jeunes filles et de leur art. Regardons donc leur travail, sans parti pris et avec la candeur nécessaire avec laquelle on se doit de regarder un tableau et de voir s’il éveille en vous des émotions, s’il vous parle et s’il vous invite à une exploration plus fouillée.
J’ai découvert leur talent à l’occasion d’une exposition à Rabat à laquelle je m’étais rendu fortuitement. Je ne l’ai pas regretté. J’ai été, en particulier, frappé par la fraicheur qui se dégage de leurs créations, fraicheur qui n’exclue ni profondeur, ni précision dans le maniement du pinceau. De même, la maitrise innée de la composition et de la couleur autant que l’harmonie et la créativité qui caractérisent leurs œuvres m’ont invité à poursuivre la découverte. J’ai contemplé attentivement plusieurs tableaux qui m’ont à chaque fois interpellé de manière frappante, qu’il s’agisse du travail de l’une ou de l’autre. Il y a de la sensibilité à profusion, il y a de l’émotion et il y a du talent, autant d’ingrédients qui augurent d’un destin singulier dans un domaine où il n’est pas simple de percer. Comme elles exposent à deux, on a tendance à ne pas les distinguer. Pourtant chacune à sa touche particulière et, sans doute, tôt ou tard, chacune creusera son sillon et suivra son chemin qui la conduira vers des horizons insoupçonnés.
Il demeure que les deux me semblent porteuses d’aspirations et de promesses immenses. C’est là un point d’importance, car elles sont, l’une et l’autre, animées par ce qui fait la marque des vrais artistes : une sensibilité vive, une passion réelle pour la peinture et une énergie créatrice que leur imagination fertile nourrit à souhait.
Driss ALAOUI MDAGHRI
Ancien Ministre
Président de la Fondation des Cultures du Monde.
الأختان الموهوبتان هبة وغيثة الخمليشي تبرزان إبداعاتهما الفنية في معرضهما الرابع عشر بالدار البيضاء
الرباط 18-1-2011
تعرض الأختان الموهوبتان هبة (10 سنوات) وغيثة (15 سنة) يوم 27 يناير الجاري أعمالهما الفنية التي لقيت صدى عالميا ضمن معرضهما الرابع عشر الذي سيحتضنه أحد أرقى وأقدم أروقة الدار البيضاء.
وأوضح بلاغ في هذا الصدد أن الطفلة هبة ستدخل عبر هذا المعرض، الذي سينظم برواق فنيس-كادر الشهير، إلى كتاب غينيس للأرقام القياسية، باعتبارها أصغر فنانة في تاريخ الرسم تعرض لوحاتها بشكل مهني.
وحصلت أعمال الطفلتين النابغتين على شهرة عالمية، ولقيتا دعم كبار الفنانين المغاربة و الأجانب، حيث أنجزت الفنانة هبة أطول لوحة في تاريخ الفن التشكيلي بالمغرب خلال حفل تدشين إحدى قاعات العروض في الرباط.
وتنقلت أعمال الطفلتين، الملقبتين في الأوساط الإعلامية ب"الأختين ويليامز في الرسم"، بين دول كبرى كالولايات المتحدة، وكندا، وروسيا، وإسبانيا، وفرنسا، وإيطاليا، ورومانيا، والسويد، وبلجيكا، وبريطانيا.
وتلتزم الفنانتين وجميع أفراد عائلتهما بتخصيص أرباح معارض الطفلتين لجمعيات تهتم بالأطفال المرضى والمحتاجين، وذك لغاية بلوغهما سن الثامنة عشر.
يشار إلى أن أهمية عرض هبة وغيثة برواق فنيس-كادر تكمن في أن كبار الفنانين العالميين سبق لهم أن عرضوا به منهم جاك ماجوريل، ويوجين دولاكروا، و حسن الكلاوي وفريد بلكاهية وماحي بينبين ومهدي قطبي...
Hiba et Ghita, 10 et 15 ans, et déjà peintres confirmées
A 10 et 15 ans, Hiba et Ghita poursuivent leur parcours artistique et exposent à la prestigieuse galerie Venise cadre à Casablanca jusqu'au 9 février.
On les appelle «les sœurs Williams de la peinture», pourtant elles sont loin de porter en elles l’agressivité et la rage de vaincre des deux divas du tennis. Hiba et Ghita Khamlichi ont encore l’innocence de l’enfance même si elles ont le talent des grands. Les deux jeunes peintres ont respectivement 10 et 15 ans, vivent protégées par leur papa qui joue le rôle de manager mais un manager qui ne leur fait pas gagner de l’argent. Car tel n’est pas leur objectif, «l’argent viendra après», dit-on chez les Khamlichi, même si la cote des deux jeunes artistes ne fait que grimper. Pour l’instant, tous les gains que leur rapportent les ventes vont aux associations dédiées à l’enfance. Dès la première exposition en octobre 2009 au Mégamall de Rabat, le ton a été donné. De prestigieuses personnalités étaient présentes, toutes les œuvres vendues et les bénéfices reversés à l’association, «L’avenir des enfants atteints de cancer». Depuis, les expositions se sont succédé (15 au total dont une à New York) ainsi que le même procédé : reverser systématiquement l’argent aux enfants qui en ont besoin. Pour le papa-manager ce n’est qu’un début. «Mes filles ont un don et je voudrais remercier Dieu en aidant les autres enfants malades ou en difficulté». D’ailleurs, Abderaffi Khamlichi insiste pour faire appel à «toutes les associations sérieuses qui s’occupent des enfants pour leur dire que Hiba et Ghita sont toujours prêtes à aider les enfants malades ou démunis. Je m’engage personnellement en ma qualité de père et de manager pour ça !».
Hiba et Ghita ne toucheront à l’argent de leur art qu’une fois qu’elles auront atteint la maturité et ça ne semble pas les gêner. «Nous avons pris cette décision tous ensemble», explique la plus jeune. Les deux sœurs si proches au quotidien et dans leurs goûts musicaux sont, par contre, très différentes dans leurs procédés de création. Tandis que Hiba travaille sur le papier coton et la gouache, Ghita est passée à la toile, aux effets des matières et même aux sculptures sur bois. Leurs mondes et modes picturaux sont aussi différents. «Je travaille sur les formes, sur différentes formes à la fois et Ghita… c’est des explosions», tente d’expliquer Hiba. En effet, les mots manquent devant le feu d’artifice de couleurs auquel nous convie, à chaque fois, Ghita. Un enchantement pour l’œil, des toiles qui laissent perplexes... Spirit in the dark, Change, Spiral dance… autant de titres de chansons dont elle habille ses tableaux et ce n’est pas un hasard. Ghita s’est inspiré de musique de Ray Charles, de Tracy Chapman, de Keith Jarret…pour peindre. Sans cela la peinture ne serait plus possible. «Je transforme les notes de musique en peinture», dit-elle simplement. «Je ne peux pas peindre sans écouter de la musique, ce sont deux choses complémentaires», insiste-t-elle. A l’âme sensible de Ghita, à son regard d’enfant mais déjà mature s’ajoute une personnalité artistique confirmée avec une façon de faire et de penser l’art très particulière. Ce qui est intéressant dans le travail de Hiba et Ghita (et c’est d’ailleurs là que leurs travaux se rejoignent) c’est que l’emprunte de chacune est bien distincte. Les deux artistes ne sont pas passées par une école de peinture, leur travail est spontané, n’a pas glissé vers un académisme parfois déformant. Hiba et Ghita ne connaissent pas l’enjeu de leur travail ni la malveillance du monde de la peinture, elles sont dans un monde à leur taille, c’est-à-dire celui de la candeur créatrice. Et ce travail est remarquable à plusieurs titres. D’abord dans ce premier élan que seule l’enfance permet, celui de la démesure. Hiba l’a bien démontré en exposant un tableau d’une longueur de 20 mètres, dépassant le jeune corps frêle de cette peintre, haute comme trois petites pommes, discrète mais à la présence très forte.
Nos prodiges ont été choisis par le galeriste américain et critique d’art, Lucien Viola, parmi une dizaine d’artistes contemporains du monde entier pour une exposition collective qui a duré plus de deux mois. Leur ascension ne fait que confirmer leur talent et leur professionnalisme.
Quand «Les Fleurs de l’espoir» dessinent des notes de musique:
Dès leur première exposition, des personnalités de choix sont venues voir leurs œuvres. Il y avait, en effet, la légende des jeux d’échecs Anatoli Karpov, des historiens et critiques de l’art de Roumanie (Funny Delawayne), d’Italie (Piercarlo Foddis), d’Espagne (Ain Jesus Pueyo Otal), des Etats-Unis (Tsipi), d’Angleterre (L.Lina), de France (Françoise B.), du Maroc (Abdellah Cheikh, Farid Zahi et Abderrahman Benhamza)…autant de juges, d’admirateurs et de critiques. Mais les deux jeunes artistes gardent la tête froide. Tous les jours Hiba va à son école de Bouregreg à Rabat et se comporte comme toutes ses camarades de CE6 alors que Ghita est pratiquement la plus jeune sur toute l’académie de Rabat, qui a fait son inscription à la première année du baccalauréat sciences maths à l’âge de 14 ans. Les deux peintres continuent de vivre, une vie presque normale même si leurs orientations musicales laissent paraître un penchant naturel vers les arts et une sensibilité plus qu’apparente. Hiba et Ghita suivent des cours de musique au conservatoire national de la musique, Hiba joue aussi du piano au centre culturel russe, pratique la Capoeira à la Villa des Arts de Rabat et joue du samba-reggae avec le groupe Matissa. Quant à Ghita et en plus de ses études de musique, écrit de la poésie et des contes. Sa petite histoire, Monsieur le Vent, a représenté le Maroc aux finales de la Francophonie à Paris et a obtenu la troisième place.
Pourtant, avoir du talent si jeune est non seulement objet de convoitise mais de jalousie aussi. Le travail de Hiba et Ghita anime des débats souvent malveillants. Certains esprits chagrins refusent de croire à leur talent et laissent entendre qu’elles ne seraient pas les vraies auteurs.
La rumeur circule et les filles et leur famille ont du mal à expliquer cet acharnement. «Hiba et Ghita sont prêtes à n’importe quel moment à peindre devant la presse, les médias et tous ceux qui prétendent que ce ne sont pas elles qui font leurs œuvres», lance comme un défi le papa. Pourtant, pour peu qu’on prenne le temps de regarder leur peinture, dans leurs différences, dans leur coup de pinceau ou leur interprétation, on y voit très vite une peinture intuitive, celle qui ne connaît pas le mensonge sinon celui de l’enfance, c’est-à-dire celui qui permet à l’imagination de se développer.
2011-01-31
Amira Géhanne Khalfallah.
Deux jeunes peintres créent la polémique
Hiba (10 ans) et Ghita (15 ans) exposeront leurs nouvelles créations à la galerie Venise Cadre à Casablanca, à partir du 27 janvier. Une exposition sur fond de controverse.
Une première pour les deux jeunes artistes et pour la galerie Venise Cadre qui n'a dans son parcours que des plasticiens de renom. Car, la galerie en question accueille des artistes de prestige. Le lieu s'est toujours voulu un espace de créativité de qualité et de consécration pour les brillantes carrières d'artistes de renommée. Mais pour le cas de Hiba et Ghita Khamlichi, la propriétaire des lieux, Nanou Sowane, nous explique les circonstances de leur exposition. «La prestation de Hiba et Ghita rentre dans le nouveau programme de la galerie, afin d'encourager les jeunes artistes. Donc, chaque année au mois de janvier, nous allons exposer un ou deux jeunes sélectionnés à partir d'un concours», a souligné Nanou Sowane.
Et d'ajouter que «dans le cas de ces deux filles, j'ai vraiment aimé ce qu'elles font. Mais il est très tôt pour se prononcer, car elles sont encore très jeunes. C'est vrai que je les ai vues à l'œuvre, elles sont très douées. Mais on ne peut parler d'artistes confirmés qu'à l'âge de 50 ou 60 ans. Notre rôle est d'aider ces jeunes à s'épanouir et émerger. Ce n'est pas comme d'autres galeries privées qui reprennent toujours les mêmes artistes et ne veulent pas prendre de risques avec de nouveaux talents».
Le cas de Hiba et Ghita Khamlichi est tout autre, car elles ont déjà prouvé leur ingéniosité et leur talent à travers plusieurs prestations qui furent saluées par de grands artistes peintres de notoriété, critiques d'art et collectionneurs avec même des performances en public. Pas de doute là-dessus, ces deux génies commencent à être reconnues, également, sur la scène internationale. Leurs travaux impressionnent par leur maîtrise du pinceau et leur imagination qui dépasse parfois le réel, constituant la fierté d'un père à la fois content et inquiet par la polémique de leurs détracteurs.
«Tout en suivant ce que faisaient Hiba et Ghita, alors qu'elles étaient encore toutes petites, 3 et 4 ans, j'ai constaté que leurs peintures ne sont pas celles de deux enfants. Mais il a fallu que je prenne l'avis de professionnels qui m'ont, effectivement, confirmé que leurs créations sont arrivées au stade de maturité des grands peintres», explique Abderrafi Khamlichi, père et manager de Hiba et Ghita, qui a attendu plusieurs années avant d'exposer leurs toiles pour le grand public. Le déclenchement d'une carrière plastique a eu lieu alors après la rencontre des deux jeunes peintres avec l'artiste et historien de l'art américain, Lucien Viola, qui fut «subjugué et ému à la fois par leurs travaux».
Ainsi, d'une exposition à l'autre, Hiba et Ghita ont commencé à gagner du mérite pour deux raisons. L'une pour leur talent et leur développement d'une technique propre à elles et l'autre pour leur dévouement aux nobles causes, puisqu'elles se sont engagées à verser les recettes de leurs prestations, jusqu'à l'âge de 18 ans, à des associations caritatives.
Un voyage qui n'est pas sans embûches pour le père et ses deux filles, puisque depuis leur apparition dans le monde plastique, les deux sœurs ont été assaillies par les critiques de peintres marocains, dont certains ne croient pas au talent de Hiba et Ghita et d'autres à leur ingéniosité à un âge très précoce. «Cela nous fait beaucoup de mal. Mais ces gens qui nous critiquent doivent savoir que l'art n'a pas d'âge», affirme Hiba, la plus jeune. Cette attitude inquiète leur père. «Nous sommes en train de vivre une guerre ouverte avec des gens qui, au lieu de soutenir le Maroc et ses artistes, continuent d'attiser le feu contre mes deux filles, dont le tort est d'avoir du talent», précise-t-il. «Hiba et Ghita sont "Bnitates L'Mgharba" (les filles des Marocains), chaque père marocain et chaque mère marocaine pourront les considérer comme leurs filles. Personnellement, je ne veux plus rien, je suis comblé», conclut-il.
En parallèle à la peinture:
Dès leur lancement dans l'univers des arts plastiques, les deux sœurs Hiba et Ghita ont vite acquis une notoriété auprès de beaucoup de personnalités du monde de l'art. Elles furent surnommées par les médias «Les sœurs Williams de la peinture», par des artistes «Le phénomène du continent» et par les critiques «La classe des grands».
Leurs tableaux figurent déjà dans des collections privées d'artistes et collectionneurs aussi bien du Maroc que d'autres pays, notamment les USA, le Canada, la Russie, l'Espagne, la France, l'Italie, la Roumanie, la Suède, la Belgique, l'Angleterre et la Pologne.
En plus de leur talent dans la peinture, Hiba et Ghita font aussi des études musicales au Conservatoire national de musique et de danse. Hiba prend des cours de piano au Centre russe, pratique la Capoeira à la Villa des Arts et joue du samba-reggae avec le groupe Matissa. Ghita, quant à elle, fait de la sculpture et écrit de la poésie et des contes. Elle a représenté le Maroc aux finales de la Francophonie à Paris avec son conte «Monsieur le vent» et elle s'est classée troisième.
Hiba (10 ans) et Ghita (15 ans) exposeront leurs nouvelles créations à la galerie Venise Cadre à Casablanca, à partir du 27 janvier.
Une première pour les deux jeunes artistes et pour la galerie Venise Cadre qui n'a dans son parcours que des plasticiens de renom. Car, la galerie en question accueille des artistes de prestige. Le lieu s'est toujours voulu un espace de créativité de qualité et de consécration pour les brillantes carrières d'artistes de renommée. Mais pour le cas de Hiba et Ghita Khamlichi, la propriétaire des lieux, Nanou Sowane, nous explique les circonstances de leur exposition. «La prestation de Hiba et Ghita rentre dans le nouveau programme de la galerie, afin d'encourager les jeunes artistes. Donc, chaque année au mois de janvier, nous allons exposer un ou deux jeunes sélectionnés à partir d'un concours», a souligné Nanou Sowane. Et d'ajouter que «dans le cas de ces deux filles, j'ai vraiment aimé ce qu'elles font. Mais il est très tôt pour se prononcer, car elles sont encore très jeunes. C'est vrai que je les ai vues à l'œuvre, elles sont très douées. Mais on ne peut parler d'artistes confirmés qu'à l'âge de 50 ou 60 ans. Notre rôle est d'aider ces jeunes à s'épanouir et émerger. Ce n'est pas comme d'autres galeries privées qui reprennent toujours les mêmes artistes et ne veulent pas prendre de risques avec de nouveaux talents». Le cas de Hiba et Ghita Khamlichi est tout autre, car elles ont déjà prouvé leur ingéniosité et leur talent à travers plusieurs prestations qui furent saluées par de grands artistes peintres de notoriété, critiques d'art et collectionneurs avec même des performances en public. Pas de doute là-dessus, ces deux génies commencent à être reconnues, également, sur la scène internationale. Leurs travaux impressionnent par leur maîtrise du pinceau et leur imagination qui dépasse parfois le réel, constituant la fierté d'un père à la fois content et inquiet par la polémique de leurs détracteurs. «Tout en suivant ce que faisaient Hiba et Ghita, alors qu'elles étaient encore toutes petites, 3 et 4 ans, j'ai constaté que leurs peintures ne sont pas celles de deux enfants. Mais il a fallu que je prenne l'avis de professionnels qui m'ont, effectivement, confirmé que leurs créations sont arrivées au stade de maturité des grands peintres», explique Abderrafi Khamlichi, père et manager de Hiba et Ghita, qui a attendu plusieurs années avant d'exposer leurs toiles pour le grand public. Le déclenchement d'une carrière plastique a eu lieu alors après la rencontre des deux jeunes peintres avec l'artiste et historien de l'art américain, Lucien Viola, qui fut «subjugué et ému à la fois par leurs travaux». Ainsi, d'une exposition à l'autre, Hiba et Ghita ont commencé à gagner du mérite pour deux raisons. L'une pour leur talent et leur développement d'une technique propre à elles et l'autre pour leur dévouement aux nobles causes, puisqu'elles se sont engagées à verser les recettes de leurs prestations, jusqu'à l'âge de 18 ans, à des associations caritatives. Un voyage qui n'est pas sans embûches pour le père et ses deux filles, puisque depuis leur apparition dans le monde plastique, les deux sœurs ont été assaillies par les critiques de peintres marocains, dont certains ne croient pas au talent de Hiba et Ghita et d'autres à leur ingéniosité à un âge très précoce. «Cela nous fait beaucoup de mal. Mais ces gens qui nous critiquent doivent savoir que l'art n'a pas d'âge», affirme Hiba, la plus jeune. Cette attitude inquiète leur père. «Nous sommes en train de vivre une guerre ouverte avec des gens qui, au lieu de soutenir le Maroc et ses artistes, continuent d'attiser le feu contre mes deux filles, dont le tort est d'avoir du talent», précise-t-il. «Hiba et Ghita sont "Bnitates L'Mgharba" (les filles des Marocains), chaque père marocain et chaque mère marocaine pourront les considérer comme leurs filles. Personnellement, je ne veux plus rien, je suis comblé», conclut-il.
21/01/2011
هبة وغيثة الخمليشي ظاهرة فنية استثنائية تثير التساؤل بالمغرب
أنجزتا أكثر من ألف لوحة والصغرى ستدخل كتاب غينيس
تعرض الأختان الفنانتان هبة (10 سنوات) وغيثة (15 سنة) الخمليشي، ابتداء من 27 يناير الجاري برواق "فنيس كادر" بالدارالبيضاء، أعرق قاعة للعروض التشكيلية بالمغرب،
مجموعة من لوحاتهما التشكيلية
والتي كانت مثار نقاش منذ السنة الماضية في الأوساط الفنية المغربية، التي استغربت لموهبتهما الفذة، التي لا يمكن أن تؤتى لأطفال في مثل سنهما، ولغزارة إنتاجهما، الذي فاق ألف لوحة
في ظرف سنتين، حسب تصريح لوالدهما ومدير أعمالهما، عبد الرفيع الخمليشي لـ "المغربية"، لدرجة جعلت مختلف وسائل الإعلام الوطنية والدولية تنعتانهما بـ "الأخوات ويليامز" في الرسم، والفنانين بـ"ظاهرة القارة"، والنقاد بـ "قسم الكبار".
ويعد هذا المعرض الرابع عشر في ظرف سنتين، لهاتين الطفلتين الاستثنائيتين، اللتين رعى موهبتهما والدهما المهندس الخمليشي، منذ صغرهما، وسعى للتعريف بهما في مختلف المعارض الفنية الوطنية، وعقد لقاءات لهما مع مجموعة من الفنانين أمثال: مهدي قطبي، وفريد بلكاهية، ومحمد المليحي، وعبد اللطيف الزين، وعبد الله الحريري، والتيباري كنتور، ومحمد مرابطي، ومحمد بناني، و ماحي بنبين، وعبد الرحمان وردان، وآخرين. إذ منهم من ابتهج لهذه الموهبة الفذة وتنبأ لها بالمستقبل الواعد، ومنهم من تحفظ على رأيه في موهبتهما، واعتبر هذا الإنجاز يفوق سنهما، خاصة أن الطفل يحتاج إلى التمتع بطفولته أكثر من تحقيق الإنجازات الكبيرة، التي لم يحققها حتى الفنانون المتمرسون.
فقبل المعرض المقبل في رواق "فنيس كادر"، الذي سيشهد تسجيل اسم الفنانة هبة الخمليشي في كتاب غينيس للأرقام القياسية، باعتبارها أصغر فنانة تعرض بشكل احترافي، كان للأختين هبة وغيثة، شرف العرض في رواق لجلالة الملك محمد السادس بالعاصمة الرباط، إذ قدمت هبة أطول لوحة في تاريخ الفنون التشكيلية بالمغرب، بلغ طولها 20 مترا، كما كانت الأختان ضيفتا شرف لرالي عائشة للغزلان، والجائزة الكبرى بمراكش، كما اختيرتا من طرف وزارة الثقافة لتمثيل المغرب في المهرجان العالمي للفنون السوداء بدكار، ومن طرف الناقد الفني الأمريكي، لوسيان فيولا، للمشاركة رفقة مجموعة من الفنانين العالميين في معرض جماعي استغرق شهرين، إلى جانب تظاهرات أخرى، يعود ريع أغلبها لفائدة المؤسسات، التي تهتم بالأطفال والفئات المحتاجة.
وإلى جانب التشجيع، الذي لقيته الفنانتان من طرف بعض التشكيليين والنقاد المغاربة، فقد حظيتا، كما جاء في بلاغ لهما، بزيارة مجموعة من الشخصيات العالمية، أمثال لاعب الشطرنج العالمي أناطولي كاربوف، وممثل اليونسيف بالمغرب، ألوي كروماجي، ونقاد ومؤرخين فنيين، أمثال فاني دولاواي من رومانيا، وبيير كارلو فوديس من إيطاليا.
وعن موهبة هاتين الأختين ذكر والدهما ومدير أعمالها، عبد الرفيع الخمليشي، في تصريح لـ "المغربية"، أنه اكتشف موهبة هبة وغيثة منذ صغرهما، إذ كان يوفر لهما ما يلزم من أدوات الصباغة والألوان، وسعى إلى أن تجمعا ما بين الدراسة وتنمية موهبتهما، لأنهما لا تقتصران على دراسة الرسم فقط، بل تدرسان الموسيقى وتتمرسان على كتابة الحكايات.
وأوضح الخمليشي أنه رغم موهبة طفلتيه الاستثنائية، فإنه لم يتلق أي عروض احتضان من طرف أي مؤسسة مغربية، بل منها مؤسسات رفضت الطلب الذي تقدم به إليها، في حين تلقى العديد من طلبات الاحتضان من طرف مؤسسات أجنبية مثل "ماكدونالز"، مشيرا إلى أنه لا يتوخى الربح وراء تنظيم معارض لهما والتعريف بهما، بدليل أن مداخيل لوحاتهما أو مشاركاتهما، تستفيد منها المؤسسات والجمعيات، التي تهتم بالأطفال المعوزين والمرضى، إلى حين بلوغهما سن 18 سنة.
وأردف الخمليشي إلى أنه يتمنى أن يلتفت المغرب إلى مثل هذه المواهب، وأن يرعاها، حتى تنضج تجاربها، وتمثل البلد أحسن تمثيل.
ومن جهته، اعتبر الناقد الفني عبد الرحمان بن حمزة، في تصريح لـ "المغربية"، أن هبة وغيثة الخمليشي، بحكم سنهما، تمثلان حالة استثنائية في الحقل التشكيلي بالمغرب، لكنه عبر عن تحفظه على تلك الأعمال الرائعة، التي قال إنه "لو كانتا فعلا هما اللتان ترسمان تلك اللوحات، ستكون معجزة فعلا".
وأوضح بن حمزة أن "الطفل أصلا مبدع، ولكنه لا يمكن أن يبلغ درجة التمرس والدقة، التي توجد في لوحات هاتين االطفلتين، لأنهما توظفان تقنيات عالية في الضوء واللون وتوزيع الأشكال"، وهو ما وصفه بالتمكن "الغريب من نوعه" في لوحات كبيرة جدا، خاصة أن الطفل عادة ما يرسم أشياء من محيطه الضيق، وأشياء تدخل في جانب التشخيص، وليس التجريد.
Abdellatif Zine
… En effet, les œuvres de ces deux petites artistes en herbe sont empreintes d’une maîtrise des couleurs innée, d’un très bon sens de la composition et de la structure picturale.
L’aînée, Ghita utilise le rythme et les couleurs pour instrumentaliser sa créativité, cela me ramène en 1992 où je créait l’art total avec Music’art, tandis que la plus jeune, Hiba, exerce sa spontanéité dans un style de figuration libre qui lui est propre. De plus, leurs dessins respirent la simplicité et la générosité.
Comme disait Picasso : « J’ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant ». Tous les artistes sont en quête de cette aisance et de cette sincérité instinctive.
Vos deux petites filles Hiba et Ghita ont un avenir prometteur dans la création artistique et dans l’art en général.
Abdellatif Zine
Président de l’AMAP
27 Août 2009
Des enfants abstraits !
Hiba développe une technique géométrique d'une harmonie frappante. C'est une écriture souvent spiralée, conique, de signes et de symboles répartis aux quatre coins de la toile, et qui raconte, fantasme, fait rêver et suscite des sensations merveilleuses.
Ghita est délibérément abstraite et tachiste. Sa peinture est gestuelle; elle fait parler à la couleur un langage lyrique qui se transforme parfois en des formes insolites.
Deux sœurs très jeunes, certainement très douées l'une et l'autre.
Abderrahman Benhamza
Critique de l’Art
Professeur à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca
Ecrivain et Poète en Langue Française
Une belle initiative de partage pour les deux petites soeurs peintres Hiba et Ghita Khamlichi
Les deux soeurs Khamlichi, Hiba, 10 ans et Ghita, 14 ans, deux peintres prodigieuses connues au Maroc, lancent une opération généreuse baptisée "Offrez du Rêve", destinée à offrir des vacances à 100 enfants qui n'ont jamais voyagé.
Le talent et la maturité ont joué un rôle déterminant dans l'altruisme avant l'heure de ses deux soeurs, qui ne sont pas à leur première Œuvre de bienfaisance, car elles ont déjà soutenu par le passé des enfants atteints du cancer.
Se souciant aujourd'hui du bonheur d'autres enfants, elles ont songé à se lancer dans une autre aventure, ô combien belle de partage! La vente de 50 tableaux qu'elles ont peints. L'argent récolté sera destiné au financement de deux semaines de vacances à des enfants qui n'ont jamais voyagé de leur vie.
L'occasion pour Hiba et Ghita d'apprendre à ne pas développer une relation fusionnelle avec leurs progénitures, leurs toiles, et pour les enfants auxquels elles veulent faire du bien, leur mettre en tête qu'il est temps de rompre ce cordon ombilical avec leur environnement immédiat : famille et quartier. Belle leçon!
Une série d'expositions est prévue pour promouvoir cette opération. La première a démarré, le 26 mars dernier, à Essaouira. D'autres se dérouleront à Rabat du 07 au 11 mai prochain (Mahaj Riad, Place aux artistes) et en octobre (Galerie d'Art Mega mall), à Essaouira en juin, au moment de la tenue du festival Gnaoua, à Marrakech en juillet 2010 (Galerie Rê) et à Casablanca en décembre à FIAC et en Janvier (Galerie à Casablanca).
Il faut dire que les Œuvres de ses deux artistes ont subjugué plus d'un. Peintres, artistes, critiques d'art au Maroc et à l'étranger, psychologues, médecins et personnalités politiques en ont été ébahis.
Dans ce travail hors de commun, certains y ont vu du "génie enfantin" ou encore de " la prouesse technique ", d'autres de " la maturité et de l'aboutissement ".
Des critiques d'art sont allés jusqu'affirmer que ses deux artistes "précoces" vont sans aucun doute "infléchir le devenir de la création artistique au Maroc, tant par le génie que par la prouesse et l'hypersensibilité", que leur imagination féconde a accouchées sur les toiles en couleurs éblouissantes et formes vertigineuses.
Un psychologue a estimé en regardant leurs oeuvres qu'il s'agit d' " un autre niveau de conscience qui se présente à nous ".
Le grand-maître international d'échecs, la légende Anatoli Karpov, regardant leurs toiles, s'est exclamé: "vous avez le génie et la générosité, le génie artistique pour peindre et la générosité pour aider les autres".
Roukane El Ghissassi
Source : MAP
La Vie éco
2010-04-15
Le génie artistique et la générosité du cœur
Ghita et Hiba : Une révélation dans l'univers des arts plastiques marocains
Publié le : 30.04.2010
C'est dans l'enceinte du grand Prix de Marrakech (Race of Morocco) WTCC que les deux sœurs Hiba et Ghita exposent, jusqu'au 2 mai, leurs récentes créations plastiques. Des œuvres à couper le souffle de tout connaisseur en peinture.
Pas de doute que ces deux jeunes génies ont beaucoup de talent et d'imagination. Leurs travaux mènent dans un voyage interminable de rêve. Ces deux filles de 10 et 14 ans ont ému plus d'un, aussi bien par leur ingéniosité sur toile que par leur engagement dans des causes nobles. Donc, après leur soutien combien généreux envers les enfants cancéreux, aujourd'hui, c'est au bonheur des enfants démunis qu'elles ont pensé en entamant un autre périple plastique, avec l'organisation d'une multitude d'expositions à travers lesquelles elles espèrent vendre une cinquantaine de tableaux pour gagner le pari et offrir deux semaines de vacances à des enfants qui n'ont jamais eu l'occasion de voyager. Une opération qui a été baptisée « Offrez du Rêve».
Ce beau geste sera, sûrement, fructifié par tant d'autres, car ces jeunes artistes ont plusieurs projets en tête et envisagent de mettre leurs créations au profit d'œuvres de bienfaisance, afin de montrer que l'art peut aussi bien faire plaisir à l'œil et à l'esprit que servir l'humanité.
Côté artistique. Rien à dire, puisque les travaux de Ghita et Hiba furent appréciés par les plus fins connaisseurs et critiques d'art qui trouvent dans leur créativité un élan époustouflant où génie imaginaire, technique et maturité font fusion. « Nous sommes fières d'avoir eu de si grandes artistes à nos côtés. Je suis très touchée par ce que Ghita et Hiba représentent dans un monde souvent peu sensible aux destins des autres », avait dit Dominique Serra, Présidente du Rallye Aïcha des Gazelles.
Une fierté qu'on décèle bien dans les yeux du père des deux filles, Abderrafi Khamlichi, qui joue le rôle du père protecteur et du manager attentionné.
«Depuis leur jeune âge, j'ai donné à Hiba et Ghita, comme à tous mes enfants, tout ce dont elles ont besoin pour s'exprimer ou jouer, à savoir peinture, papier, couleurs,…A l'âge de quatre ans, j'ai commencé à apprécier ce que faisait Ghita. Par contre, pour Hiba c'était à trois ans qu'elle réalisait déjà des choses incroyables avec de la peinture. Avec le temps, nous avons constaté, moi et leurs autres frères et sœurs, que ce travail n'est pas celui d'un enfant. Cet esprit d'imagination était celui de quelqu'un qui est arrivé à un stade de maturité dans la peinture comme l'ont bien souligné plusieurs critiques et professionnels que j'ai contactés plus tard. C'était un peu difficile pour moi au départ, vu que je suis le père. Je me disais, c'est normal que j'apprécie les travaux de mes enfants.
C'est pour cela que je suis allé frapper à la porte de plusieurs professionnels pour être sûr de ce que je ressens devant les peintures de Hiba et Ghita. Mais, malgré cela, je n'ai pas voulu les exposer jusqu'à ce que j'ai eu l'occasion de rencontrer l'Américain Lucien Viola, artiste et historien de l'art, reconnu mondialement, qui est resté ébahi devant les travaux de mes filles. Je ne peux vous décrire son émotion et son plaisir ce jour là », raconte Abderrafi Khamlichi, père de Hiba et Ghita.
Celles-ci en valaient vraiment la peine, car les témoignages ne cessaient de pleuvoir à chacune de leurs expositions qui ne manquaient pas de subjuguer tous ceux qui ont eu le plaisir de les visiter. Nous pouvons citer à titre d'exemple les collectionneurs M.Bella, le Pr Abdelmalek Mikou, Lucien Leuwenkroon, les artistes Miloudi Nouiga, Mehdi Qotbi, Mohamed Melihi, Abdellatif Zine, Abderrahmane Ouardane, Piecarlo Foddis, Paco Ariza, les galeristes Roxane De Saule, Youssef Falaky, Charles Laredo, pour ne citer que ceux-là.
Et ce n'est pas tout, car le premier tableau de Ghita en grand format a fait l'objet de deux conférences sur le thème de l'abstrait. Un travail hors du commun dévoilant que chacune des deux sœurs s'est trouvée un style propre à elle qui ne rappelle aucune des écoles ayant déjà existé dans l'univers de la peinture.
Leur première exposition au Méga Mall, en octobre 2009, a remporté un grand succès. Elle fut suivie par d'autres prestations dont celle de la Foire International de l'Art Contemporain, où les stands deux jeunes filles furent le point de mire de plusieurs artistes, connaisseurs et critiques aussi bien marocains qu'étrangers.
« En se lançant dans le monde des expositions, il nous restait un seul point à régler. Celui des recettes. Mais, après concertation avec les concernées, nous avons décidé (tous les membres de la famille) que les recettes soient versées au profit d'œuvres caritatives jusqu'à ce que Hiba et Ghita atteignent l'âge majeur ».
Le grand-maître international d'échecs, la légende Anatoli Karpov, a affirmé à ce propos : « vous avez le génie et la générosité, le génie artistique pour peindre et la générosité pour aider les autres ».
Un avenir très prometteur :
Hiba et Ghita, les plus jeunes filles de A.Khamlichi parmi ses six enfants, sont âgées, respectivement, de 10 et 14 ans. Lancées dans l'univers des arts plastiques avec les encouragements de professionnels et galeristes de renommée, leurs tableaux figurent déjà dans des collections privées d'artistes et collectionneurs aussi bien du Maroc que d'autres pays, notamment les USA, le Canada, la Russie, l'Espagne, la France, l'Italie, la Roumanie, la Suède, la Belgique, l'Angleterre et la Pologne.
Brillantes, également, dans leur cursus scolaire, Ghita et Hiba arrivent à mener une vie équilibrée partagée entre leur scolarité, la peinture et leurs loisirs favoris. Il se trouve qu'elles ont, aussi, des goûts très raffinés quant au choix de peintres et stars de la chanson qu'elles préfèrent. La plus jeune pratique la Capoeira brésilienne et fait partie de l'Association Matissa. Ghita, quant à elle, écrit la poésie en langue française et illustre des contes pour enfants. Son conte "Monsieur le Vent" a été classé 3e aux finales de la Francophonie à Paris en 2009.