Jessuro

chers amis artistes,

trouvez-vous normal qu'un 'farfelu ou intrus ou quidam.. puisse s'inscrire sur Artmajeur, ouvrir un compte, "sans photo de profil, sans coordonnées de contact, sans oeuvres, et de façon totalement gratuite, alors que vous qui animez le site Artmajeur à longueur d'années, en présentant un profil fiable et non dissimulé, ..vous acquittez scrupuleusement de vos frais d'adhésion ??  - De plus, je peux imager mon propos par l' exemple récent d'un certain "CRIBRAQUE", parfaitement méconnu, qui a ouvert un compte le 24 janvier dernier, et m'adresse un message le 25 où il me confie tout de go "juste, s'intéresser" sans jamais peindre (message assez troublant qui me permets de douter de la fiabilité et légitimité d'une telle personne sur un site sensé être de qualité, comme je le pense très sincérement, hormis ce cas que je vous cite et que je considère comme un couac incompréhensible !!!!! - La curieuse question que me pose cette toute aussi curieuse personne, est "Mr le peintre, quel rôle attibuez vous à la femme dans vos peintures, vous semblez leur attribuer tant d'estime" = question farfelue, inadaptée et même intrigante de la part d'un observateur méconnu, secret, et mystérieux,  qui dispose de 0 abonné et 0 abonnement !! -!!!!!!!!!!!!!!!!! (et aucun réel profil!)

à découvrir en page philosophie (accès par "biographie"),.. un nouveau texte de Jessuro, illustré par une photographie de moteur à 1 temps, surpuissant, conçu et fabriqué en Hollande dont furent équipées beaucoup de péniches, au début du XXè siècle. - Certains de ces moteurs sont encore en activité, d'autres s'exposent dans des musées. - La péniche-habitation dont témoigne le texte "entre deux rives",s'appelle "kromhout" !.., du nom de ce célèbre moteur dont elle est équipée. - Cette péniche ne voyage plus, mais l'équipage que constitue sa propriétaire et sa petite famille, y "coule" des jours.. certes frisquets l'hiver !.., mais heureux toute l'année..

..la nature a ses lois,
..l'eau jaillit toujours de ses sols ou parois
hormis lorsque tombant du ciel,
elle se confine en canalisations..
prisonnière d'elles..
à l'intérieur desquelles,
(quand elles vrombissent)
la visibilité des causes est nulle,
à l'inverse des bulles..
dans leur mouvance montante,
en packs de six bouteilles,..

Emmanuelle, dans sa cuisine,
est comme on l'imagine..
chauffant l'eau des farfalles
ou préparant comme à Noël,
des huîtres q'u'on avale ..,
ou des tartines de miel !
.. qui des oeufs à la coque,
en épargnant ceux des mésanges ..,
..prépare de ces "monsieurs" qu'on croque
ainsi que des bouillons à boire..
dans.. et dont l'incongru mélange
avec des cheveux d'ange..

.. deux roseaux plus loin,
sautillent les vairons minuscules..,
les amants de "vaironnes",
préventivement,
se lubrifient au clair de lune..
à l'huile de palme,..
s'envoient en l'air en imitant le calme
des jets d'eau (z') endormis
et de leurs grands-cousins..
les geysers assoupis,..

dans la nuit noire,
tels "sentiers japonais"
dans le jardin de Claude Monet,
.. servent de gués
les feuilles de nénuphars,
pour les grenouilles fêtardes
qui vadrouillent et s'attardent,..
..ou qui s'amusent à la marelle
.. histoire de faire la belle.

"kromhout" !.., c'est le nom du moteur,
et par défaut, celui du bateau.
Vivre sur un bateau est un projet très beau..
qui s'entrevoit entre deux rêves..,
se concrétise entre deux rives.

Emmanuelle en a rêvé..!
..parquet flottant sous elle,
de l'eau la séparant,
et duquel répondent en grinçant,
les lames,..
aux assauts répétés de la pluie et du vent,
avant qu'une nouvelle fois ne sèchent au soleil,
les froideurs humides de la veille..

..maison qui flotte n'est jamais inondée,
mais juste, par les eaux, cernée..
et par un peu de verdure sur les côtés,
ou neige en fin ou tout début d'année..
.. une belle façon de ronger son frein
en étant arrêté..

.. à Port-Marly,
l'empreinte de la mémoire
se lit dans les brouillards du soir
et la lumière des beaux après-midis..
ou lueurs matinales.
.. longtemps, longtemps après qu'aient disparus
Corot, Sisley et Pissaro, ou d'autres moins connus,
leurs peintures réalisées ici
se perpétuent en cartes postales,
à chaque coin de rue..
.. Emmanuelle, quant à elle,
allie le geste à la passion
selon sa propre inspiration..
.. elle vogue et dort, et peint sur son bateau,
et lit parfois
de notre langue française
héritée du patois,
quelques menus ouvrages.. de Jessuro.

cet hiver 2015 est encore plus clément,
ici, à Port-Marly, .. qu'au bord du lac Léman..
..mais encore bien gèlerait-il à pierre fendre,
serais-je toutefois heureux d'entendre
que le bateau d'Emma,
lui,.. ne se fendra pas..
..sachez qu'il est en bois !..

bise à toi, Emma !
.. et bon noël!

... (décembre 2015 - Jessuro -)

PS: à mon grand désaroi, j'apprends, mais tardivement, que le bateau
d'Emma n'est pas en bois, mais en métal. - Cette réalité remplace
donc ma fiction - ... Mais je ne "métallerai" pas...

il est arrivé à Jessuro de dire que les chances des académiciens d'être "immortels", sont égales à celles

de "lauretaugraffe" d'être "éffaimaire", au même titre que la bienséance et le "vauquabulère". - Mais JESSURO

aime les mots. - En ce jour de Toussaint, il  est allé fleurir sa galerie, d'un bouquet de mots irréalistes, ett

donc surréalistes,.. intitulé "Ballade d'Automne"  - Fidèle à son habitude,  Jessuro, y utilise les mots

pour leurs couleurs et leurs  sonorités,.. -  Une fois de plus, l'auteur s'autorise toutes les libertés de syntaxe

et formulation.. 

"BALLADE  d'AUTOMNE" est à découvrir en page philosophie, (2ème titre -,accès par "biographie")

                                   ***  bonne lecture ! ***     (..merci !..)

Les artistes façonnent des bustes.., parfois dans le bois d'anciens arbustes devenus adultes. Certains
façonnent des arbres en ciment armé qui dissuadent les bûcherons. - Certains bustes représentent d'
autres artistes disparus, mais les artistes ne préféreraient-ils pas être de bois tout de suite, de façon
originelle, plutôt que disparaître en y étant emprisonnés, avalés par une funeste bière au goût amer !..,
.. hêtre, ou autre, mais "être".. érigés droits, de leur vivant, dans une forêt très dense, aux branches
entremêlées.., rassemblés, au point que parmi tous, plus aucun n'apparaisse isolé,..oublié..
.,déconsidéré.
- Une forêt où comme dans un autre monde, une autre vie, les artistes seraient des arbres ni virtuels, ni
imagés, ni généalogiques, .. de vrais arbres pré-burinés, aptes à être sculptés par les caprices du
temps,.. arbres d'une sève séculaire bien préservée et régulée, régulière.., sans à-coups,.. lentement
véhiculée, se différenciant bien des coups de sang des humains. - Bois de chêne, bois de sapin, d'
érable, acacia ou noisetier.., et le charme qui opère toujours ! - L'arbre, comme l'art, est riche de sa diversité. - Je suis en avance sur
mon temps. Comme les autres, j'ai bien grandi, et l'heure est proche où je serai choisi pour être
tronçonné, à laquelle j'offrirai de bon gré mon corps à la science des docteurs jurassiens qui animent des ateliers de jouets en bois. - Humain de souche, j'étais devenu arbre, mais "souche", redeviendrai. - Et si, fatigués de
parcourir, de sentiers en sentiers, d'arbre en arbre.. l'oeuvre des autres.. il advenait que vous soyez,..
ma souche vous offrira le temps d'une pause. Je vous invite à vous asseoir dessus !.., ultime utilité !..,
sachons rester humbles ! - Aussi longtemps que vous serez sur pied, soyez attentifs aux craquements
des branches, aux gazouillis d'oiseaux, et encore plus.. aux lourds pas des humains sur les brindilles
mouillées ! - Méfiez-vous des vieux solitaires lorsqu'ils trottinent accompagnés, deux fois plus dangereux,.. - La forêt vous parle et vous incite à la prudence.., éloignez-vous de la forêt profonde !..
la lisière n'est pas loin.. - Toute ballade a une fin.. - "ta-ta-tsoinnn.." ! - C'est pas l'homme qui fait
l'arbre ,., il le mime,.. et en fin de vie, l'abat !.. - Il en fera des planches !.., s'enfermera dedans ! -
Faut-il en avoir une couche !.., vernissée.., avec ou sans poignées ! - Rituel forestier, religieux,
silencieux !.. - Le mime restait planté, là; devant moi,.. arborant un sourire narquois ! -
Je l''ai vainement interrogé,.. pour tenter d'en savoir plus.. - Seulement voilà !
.. comme chacun sait,.. le mime ne parle pas !..

- Jessuro - 01/11/2015

CALENDRIER  "spécial JESSURO" , 2016 -  format A4, mural, surmonté pour chaque  mois nouveau, d'une

luxueuse reproduction  (papier grand confort, glacé  250 gr.)..  d'une oeuvre de l'artiste (acrylique  ou huile s/toile), 

de mêmes formats A4, ..soit un total de 12  photographies de très haute qualité   +  (dans une même qualité), une

"couverture mosaïque" dont  photographie récente de l'artiste. -  (dédicace possible si souhaitée)/ - Les amis(es)

intéressé(es) ont jusqu'au 30 novembre pour déposer un message de réservation en page "contacts" de la galerie

Jessuro, avec mention de leurs 2 adresses postale et é-mail, ...  en échange desquelles  les modalités  de coût

et envoi, (17 euros, envoi inclus)i leur seront précisées. = (abaissé à 15 euros pour la communauté d'Artmajeur).

Remerciements et amicales salutations. (couvrez-vous bien !)...

"journée de la femme", "jour des voisins", "journée sans tabac".. etc.. - à chaque jour de l'année, sa fête, son

apologie d'un interdit ou d'un autre interdit!!.., ou sa commération, ou encensement de je ne sais quoi ou qui..!

.. tant et tant que les 365 jours (366 pour les "bissextileux") n'y suffiront bientôt plus. - Apparaît donc le retour

et recours possible au feu calendrier républicain dont j'apprends que le 30 Avril de son 8ème mois (dit "floréal"),

est .. "LE  JOUR  DE  LA  RHUBARBE" !!! - Je me suis réjoui de cette remémoration gourmande  (à condition

d'en sagement bien éliminer les feuilles.. aux décoctions potentiellement mortelles). J'ai donc choisi de célébrer

ce 30 Avril,  et sa rhubarbe (dont je me régale personnellement), en proposant dans mon espace, un format

vertical, (116 x 73 cm), visible sur "jessuro.com", intitulé "Trente Avril" (du mois Floréal "républicain"). - Cette

peinture évoque et rassemble.. "parfums et couleurs de rhubarbe, ..jardinière.. et un soleil à la couleur du ciel"

(quand il fait beau!).. - (je vous souhaite, et vous en remercie,.. une bonne découverte de ma rhubarbe rose et

verte,...  parfois" bleuie", bleuâtre, ou bleutée..  par mon soleil) - .. avec mes amitiés,   - JESSURO -

En plus de bien d'autres sources d'inspiration, les produits des jardins  et  potagers (légumes, fruits)..mais aussi

les fleurs et les arbres, inspirent  souvent    Evelyne DEUIL,.. -   Ses peintures saisissantes de lumière et de

réalisme, font dire d'Evelyne qu'elle n'a pas son pareil pour exprimer d'un geste sûr, et pur.., la sensation de

toucher de ses goûteux "modèles". -  Les Charentais pour qui la réputation de ce peintre rare et  précieux(se),

n'est plus à faire, ainsi que tous ceux "alentours" qui en auront la même très bonne idée, pourront découvrir en

vrai et d'infiniment "près",  l'exposition d'oeuvres diverses et récentes d'Evelyne DEUIL, qui se tiendra SAMEDI 7

et DIMANCHE 8 MARS, à l'occasion des exceptionnelles  "PORTES  OUVERTES",...  à "PAYSAGES  &

PEPINIERES".. à   MONTBRON  (Charente). - (deux excellentes raisons de se déplacer!! - .. d'autant plus qu'un

beau soleil est annoncé) - 

l' Art ne doit rien à personne.. ni complaisance, ni concessions, ni autre  respect (qu'il soit réciproque ou non!)..

qu'envers le visiteur/spectateur, averti  ou non. - Ni même à cette exception.. d'une "règle".. pour un minimum

d'élégance dans la pratique et le résultat que toutefois je préconise, ..et n'oblige que moi. - L'Art n'a à sacrifier

à aucun enseignement autre que sommaire et purement technique,.. ni à aucune mode,.. ni tout autre diktat..

    ..doit primordialement être représenté par la peinture, et dans le meilleur cas.. ce qui ne peut l'être.. "QUE"..

par la peinture et ses spécificités de mise en oeuvre.. et sa finalité!.. -   "Idem".. pour chacune de toutes les

autres formes d'arts..connues, ou potentielles.. (ainsi se justifient les raisons d'être de chacune d'elles)..

    Seul, "l'artisanat d'art", selon moi,.. déroge à cette vision de l'esprit,.. consistant en l'expression du mariage

entre l'artisanat et l'art, à vocation décorative ou fonctionnelle, et (ou) lucrative. - Les oeuvres d'art ont toutes

la faculté d'être décoratives..,mais pour autant, et à l'inverse, toute oeuvre décorative reste à ne pas confondre

avec une oeuvre d'art .( ..du au fait qu'en art purement revendiqué, les "règles" n'existent pas!),

     L'Art "tout court"  échappe aux règles,.. il est volage, libre,.. dur ou doux,..capable de tout,.. imprévisible

.. et "fou"!.. - L'Art, d'une certaine façon.. et de façon certaine,.. invente (et de façon unique) ce qui n'existe

 pas déjà..

Nous parlions de guerre, de sang versé,.. et de héros!! (ou d'héroïne) = en voici une!..

la reproduction d'un fragment de timbre poste de l'époque, représentant Simone Michel-Lévy, résistante et

"pendue" le 13 avril 1945 au camp de Flossenbürg (dix jours avant l'arrivée des Américains),.. est visible

dans la Galerie JESSURO, servant de lien et de renvoi à un texte de Jessuro sur le même sujet, intitulé

"rose ou noire,.. est la mémoire" = en tout début de page "biographie" - bonne lecture, merci.. pour la

mémoire de cette grande dame (ou gamine)!.., morte pour son pays, à l'âge de 39 ans!!!!!!!!!!!

la mienne est un patchwork
de telle sorte que les papillons
y voisinent avec les orques,
.. mes pantalons avec mes shorts,
et mon ancienne demeure, jouxtant les écuries
et tapissée de vigne vierge,..
avec la chambre de la "meilleure"
occupée par la bonne.

le rose voisine avec le noir..
le rock voisine avec Eluard,,..
et Vichy avec les allemands..,
le jour avec la nuit,

.. les auges d'antan avec les robinets d'argent.
les voitures "dernier cri"..
avec des vélos en bois,.. comme vus à Conakry,
ou des chevaux de "dernier hennissement"
dormant sous un capot, et prêts pourtant
à épater les laboureurs,,
en s'emballant sur la poussière
des chemins campagnards,.. et toi, hilare,
assise en amazone sur l'un des sièges "avant"
inclinables vers l'arrière,.. cheveux flottants
indiquant mal la direction du vent, qui par magie,
s'emmêlent et se démêlent en même temps..
.. ton corps contorsionné, tous reins devant,
et seins sur les côtés, tombant!..
.. se redressant dans l'habitacle,
comme par miracle, en te "quadrupédant"..
.. dos vautrés, genoux entrebâillants,
mettant à mal le filtre mal officiant
d'un pagne fin censé cacher..
et défaillant,.. et nue ou presque comme un ver
autant luisant que les beaux sièges en cuir
de couleur rouge, ou verts,
.. capitonnés,

sous tif' et parfums, t'appartenant,
étant restés dans mon appartement,
sur une table ainsi gisants, bretelles en croix,
.. ambulatoires de l'amour, dont les agrafes..
s'enlèvent.. une ou deux fois par jour..
en baissant l'abat-jour éteint,
permettant de mieux voir, avec,.. le soir
ou en journée, réduites à deux,.. mes mains
dont la mobilité pourrait, les yeux fermés, faire croire..
une plus grande quantité.

mes mains voisinent avec les pieds
d'une tour Eiffel très vulnérable..
de soie et de latex
classée en tête du hit-parade
.. tout comme ton sexe,
des édifices fragiles..

où voisinent pareillement
ton doux regard éberlué, avec,..
dont tu es responsable,..telle une énormité,
mon plus grand bien,
mon droit rétractable,
ma nue-propriété.

"la vie est belle!".., ah oui?.. vraiment?
et grâce à qui!.., pourquoi, comment!..
car en effet, voisinent aussi, entremêlées,
la légèreté, avec la gravité des événements!

.. des souvenirs de guerre ou paix,..
soit "lus", ou qu'on m'a racontés.
..le sang coulé pour venger je ne sais qui,
en Janvier deux-mille-quinze après jésus-christ
en plein Paris, faisant pleurer à la une de Charlie,
un homologue, les enfants des églises
et ceux des synagogues..
(les gardiens du temple n'ont pas de fusils ..)

mémoire d'hier ou de Janvier,
plus actuelles que celle des sangs versés,
des gaz adverses, et gibets insensés!
.. pour autant, que soient, moins récents ces derniers,
"peux-t'on les oublier!!..".

née en mille neuf cent six à Chaussin,
cette Jurassienne, résistante, refusant de parler,
.. fut déportée au camp de Flossenbürg
où elle continuera de "résister"!..
AVANT d'être PENDUE.. le 13 avril 1945 !
dix jours avant l'arrivée des Américains..
.. Elle avait trente-neuf ans, la "petite"!

et au delà des "trois ans" que j'avais,
c'est grâce à ces héros auxquels elle appartient..
que vous et moi, (pour la plupart)..
avons grandi plus longtemps qu'elle..
.. elle s'appelait "Simone MICHEL-LEVY"..!

pour quelle France, sacrifièrent-ils (ou elles),
leurs amours, leurs familles, leurs vies??..

.. "à nous d'en décider!" afin que "elle",
et les plus vrais de ses amis, ne soient pas
"MORTS pour RIEN"!.. - alors, chers amis,..
un drame n'effaçant pas l'autre,..

"souvenons-nous d'elle!"..


- JESSURO - (janvier 2015)

chers amis(es), je vous invite à découvrir  "ma"  liberté d'expression, dans un ensemble de deux

éléments (une aquarelle nouvelle dans ma galerie) et mon dernier et nouveau texte, en tout début de ma

page "biographie" = le tout pareillement intitulé "je suis Charlie" (poisson fâché!).. - Bonne lecture, merci..

- Jessuro -

.les âmes soeurs,.. l'amour ou la tendresse coupés en deux!
une moitié pleure, à distance, consolée par l'autre,
puis l'autre par l'une, par alternance.
.. soit un bien pour un mal, une défaillance,..
une faille dans le jeu de la chance,

une distance les sépare!
l'amour est bien plus beau quand on sait
qu'il est rare!..,
et qu'il est une tendresse,
.. vertige avant l'ivresse,
un monticule avant l'Everest.

.. alors on s'écrit, on s'envoie des photographies,
des messages électroniques.. pour exister
tant bien que "mail".

via air mail!.. on s'envoie des avions en papier
qui se crashent à nos pieds,
des baisers virtuels
tel un maçon qui, sans ciment,
ferait des joints, et qui plus est,
.. sans sa truelle,
"gigantesque chantier!" que celui dont je rêve
nécessitant bien plus qu'une truelle!.., des pelles,
des explosifs et des engins d'excavation (!)
..(point d'excavation..!),,
consistant à creuser
sur cette très longue distance,
de profondeur égale à elle,
un lac artificiel, et permettant
aux âmes très fraternelles, bien qu'éloignées,
de se baigner dans la même eau..
et d'y marcher..

c'est le concept, pour la pensée, du plus court des chemins..
que je viens d'inventer!
.. et par temps clair et ciel bien dégagé,
je parviendrai à percevoir, à un millier (si "non brumeux"!)..
de longueurs de bassins,
.. la chaîne de ton collier,
et l'euphorique amphore du tien,

je souhaiterais que le lac et ses eaux restent propres,
sans des poissons qui font l'amour dedans..
sans s'en lasser, ni se rincer..
d'un assaut salissant,
ni s'enlaçant,
achevant leurs périples par groupes de cinq ou six,
en boîtes!.., et strangulés comme des saucisses,
.. serrés comme des sardines!

petit poisson deviendra grand, pourvu que soit,
le geste de son éleveuse,.."bon"! en l'entreprenant,
et selon que l'ablette,
lui demandera de continuer,.. ou bien "arête"!..
.. les poissons se déplacent en bandes, plus décimées
que dessinées,
.. et en l'absence de "bulles", ils ont du mal à s'exprimer.

j'en ai vu plein, et plaints, sur les étals des poissonniers,
la gueule ouverte,
les yeux retournés..!
"bons (z') appétits, mesdames (z') et messieurs!" ..
qui dévorez des yeux ces corps figés..

et devant ces poissons d'un plus faible calibre,
je pense à leurs aînés luttant pour une "mer libre"!..,
.. baleines et cachalots,friands de "pinocchios"!..,
et au juste retour des choses..!!

de chaque côté du lac, les hameçons sont rangés,
de telle manière que les âmes soeurs..
sur les coups de midi..
mangeront des pâtes et du céleri,

..dans le marais poitevin, grouillent les alevins
sous le ciel gris.., une barque est bleue..,
"aux rames citoyens"!
.. la pêche est déclarée!
les poissons brandissent des pancartes,
avec cette inscription:

"je suis Charlie"

- JESSURO - (janvier 2015)..

"rouge vert.. chatte noire".. (tiens!.., comme c'est bizarre!!!!!!) ... est un poème surréaliste de JESSURO, où s'entremêlent comme en peinture, des flashs, des mots et des couleurs qui ne doivent pas grand chose.. (un peu quand même!), à la réalité. - "ROUGE VERT.. CHATTE NOIRE" est le premier de 6 poèmes ou pamphlets, visibles en pages "biographie" et "philosophie".. de la galerie "jessuro",.. (bonne lecture!)

    l'illustration est celle d'une voix supposée, chez la personne qu'on apprécie, qu'on aime ou qu'on approche,

par tout autre moyen que celle-ci... (par échanges numériques, notamment.., ou transmissions de pensées.. etc.

.. la valeur n'attend pas le nombre des années,
elle le devance
comme à Saint-Paul-de-Vence, Cocteau,
sur le chemin des dames,
devance Marais, .. ma redevance..
en plein dans le.., mille fois méritée,
ma tolérance.. par-dessus l'marché, couvert,..
qui s'accompagne de ma révérence .. tirée.

vous nous avez offert, donné, messieurs..
.. que vous avez bien défendu,
tant souvent chahuté,..
un talent grand..
contre marées et vents,
.. Marais (z') et Jean,

le talent devance l'artiste
du haut de son berceau..
à la façon d'un framboisier montant..
et c'est lui qui, deux fois, (les bonnes années),
le cueille en r'descendant..
ou tel un astre "héliportant"
et lui tendant, .. d'apparence fragile,
pour le hisser,.. .
son voile acté
sacrément résistant!

le talent est là, il vous attend
à trois ou quatre pas devant.
Soudain, il ralentit!.., mauvais présage!
..formations de fumées!.., nuages d'encens..
visibilité réduite!.., défense de doubler!
comment le suivre s'il n'est pas devant!

.. amour, talent!.., même combat!
on en chasse un, l'autre s'en va..
.."coccinelle, monte au ciel!.. va dire au bon dieu
que je n'ai pas besoin de lui.., par contre,
si tu pouvais passer par la Charente..
j'ai oublié le nom de ce village!?..,
.."rouge-vert-chatte noire!" .. "hasardément"!?..
tu y rencontreras une jupe étroite..
portée bien droite élégamment,
et avec également, des talons hauts,
t-shirt beige, noir, gris ou blanc,
sobres couleurs.., dissimulant,..
mieux qu'une coupelle de fruits
verticalement très inclinée..,
en contrebas d'une pomme d'adam
.. avec deux demi-poires dedans,,..
deux autres demi-fruits semblables,
horizontaux, imperturbables..
porteurs du rêve que j'ai, faisant fi
de mes dents et de mes lèvres aussi,..
.. avant que l'horizon s'affaisse
et que les tiennes oscillent,..

... d'en approcher ma langue
par son extrémité,
tendue, gorgée de sève,
et tout le contraire d'exsangue..

mon amour, mon officier,
épaules nues, galons dorés..,
tatouages de l'été, bisou amer,
et bronzage éphémère!
bretelles fines, l'une tombée,
d'une double fronde satinée, soutenant mal, ..
et dévissée de ses parois bien lisses,..
intimes..,
et rattrapée in extremis
par le doux galbe de tes cuisses.

je ne l'aurai pas volé, si tu m'infliges, mais gentiment,
semblable châtiment, un passeport pour t'aimer.

je t'ai livré son signalement,..
à toi donc, coccinelle, de bien la reconnaître..
avec autour du cou, au bout d'une chaîne,
une reproduction de toi.. rouge orangée..
dans un format plus grand,
et dont,.. éparpillés, quelques points ronds et noirs,
équidistants, brillants et bien rangés.
.. tu iras et viendras, un laps de temps,
à la base de son cou ou l'embase de son pouls!..
mais instamment je te demande,
ni sur le toit de sa volière,.. ni s'il fait beau
ni si c'est orageux, ..et ni si chantent les oiseaux,
.. que c'est moi qui t'envoie.

Eve est un rêve.. qui s'évapore
quand on lui parle fort.
.. elle a du caractère, si bien qu'il ne faut pas
la chatouiller longtemps, en sachant bien,
rappelle-toi (z') en, que "aussi beau soit-il",
un rêve jamais n'entend..

..fort(e) de cet enseignement, petite coccinelle,
je te prie de ne pas en faire trop!.., de t'y poser
très discrètement, et de lui déposer délicatement
et de ma part, malgré l'obstacle du soleil
risquant de les sécher,..
au coin des yeux, d'un cerne de la veille,
.. trois perles de rosée,.. et un baiser,
ainsi qu'un petit pot de beurre!..

.. un mouchoir en papier, pour pas qu'elle pleure..

avec écrit dessus, pour toi, ce petit rappel:
.. "changement à Angoulême!.., va pas t'planter..
je t'en voudrais longtemps. - Bon voyage!.., merci!
et quand tu entendras "rouge-vert-chatte-noire!..
tout le monde descend"!.., ne te trompe pas de couleur!
et ne fais pas la bourde de rester dedans,
.. pour te retrouver .. à Lourdes!..

l'oiseau gazouille, et c'est normal en soi!..
une coccinelle sonne à la porte..
Eve, lève-toi! - "coccinelle à points noirs,
entourés partout de rouge autour!.., élève-toi" !..

..la rosée perlera trois fois ...!

- JESSURO - ..(Janvier 2015) -

engoncés dans leurs poils d'hiver
les chats des villes, au mois de Décembre,
ne sont domestiqués.. qu'en apparence..,
.. ils n'ont que des abris d'errance
précaires..
..à peu près similaires..
.. les chats d'hiver ont les yeux verts..
comme certaines femmes!.., et çà, par contre,
.. çà les sert..!

les beaux jours se sont écartés en un revers de calendrier,
.. les jours d'hui se réchauffent en re-verres de whisky.
.. nos "moyennement parlants", au "jour d'aujourd'hui"..
se sont levés non moins balourds.. qu'aux jours d'avant,..
ils disent "voilà" à chaque tournant..,
ou "quoi que..!"..
en fin ou tout début de chacune de leurs phrases..
en les sans cesse interrompant.
j'ai aussi rencontré une helvète me parlant en couleurs..
aussi bien qu'autrement !..,
mais "bon!.., voilà!".., au "jour d'aujourd'hui"..
plus rien n'étonne,..parce que "bon!.., voilà..!"

.. devant chevalet, tubes et pinceaux..,
"plus's" une biscotte beurrée avec du miel,..
sans oublier ses dessous de la veille,..
.. du côté chaud de la vitre,
à quelques encablures de consommer des huîtres,
la dame d'atour.. est penchée comme à Pise..,
ou bien assise,.. et s'auto-portraitise..
sans térébenthine, mais avec du Sauterne..
qui rend les joues moins ternes,

.. à Lausanne, la neige virevolte doucement
en flocons gros comme des escargots de Bourgogne !..,
.. comme je les aime..

.. comme ourlés de lueurs orangées,
les nuages les sèment,
s'appliquant à ce que la couche sur sols, toits,
cimetières et monuments,..
soit bien égale, hormis quelques congères
déposées par le vent..

les bourguignons de souche
ne traînassent pas longtemps,.. se fondant
dans la couche, comme fondant dans la bouche..

c'est carnaval pour tous les rondouillards.
.. en fin de soirée, les pères Noël trébuchent,
allant de huis en huis.. non clos,
.. et décorés ..
d'entremêlements de branches de sapin ou de buis,
.. puis accueillis par un café,.. une tranche
de bûche au caramel,.. ou une goulée
de vin de groseille..

.. à Lausanne comme à Genève, les pères Noël
sont verts, souvent,.. de peur ou d'émoi,
à cause de la proximité du lac
bien plus profond qu'une flaque..,
et du risque qu'ils ont,..en ne marchant pas droit,
de choir dedans..

quant à moi, du froid côté de ta fenêtre,
(et toi, "du chaud"!),
tu me reconnaîtras facilement !..
je serai déguisé en un flocon batifolant..
ni vert ni rouge, mais blanc !..,
plus gros que les autres, et surtout bien plus lent..
et tournoyant latéralement!, pour qu'ainsi tu me voies
dans ta nuisette de soie,
.. possiblement,
.. bien plus longtemps..!

si ta fenêtre s'ouvre au bon moment,
devisant ta pommette, j'aurai,.. vu qu'elles sont deux,
.. une double chance en m'y posant,..

je te remercie à l'avance du geste indivisible
de l'infime sourire qui l'accompagnera,
pour me rendre, sur cette plus douce partie de toi..
ni visible, ..ni froid..

si je me loupe ou que ma trajectoire dévie,
je m'évaporerai tout seul sur ton parquet
ou ta carpette,..
.. une dalle de ton jardin,
ou sur la joue d'un nain pleurant, ou faisant mine,
.. fanées ou disparues,.. ses fleurs voisines..

le destin est cruel, tout comme Pantagruel..
car il dévore tous les malheurs qu'il peut,
mais, par bonheur, (quelle bonne nouvelle !),
il n'arrive pas à boire tous les flocons qu'il "pleut"..

les flocons en fin de vie.. n'existent pas !
(ils se recyclent!)..
les physiciens, pas très sûrs d'eux..
ne nous le disent pas,.. c'est donc la neige,
avant sa fonte,.. et de s'écouler dans celle
de leurs descentes,.. qui le crie sur les toits!

.. mais la neige est sourde et muette,
elle ne crie pas comme les mouettes..
.. et parle le langage des "cygnes",
copiant-collant du bout des ailes,
un langage homonyme..

j'ai feint de croire que la nuisette
d'une belle helvète,
était pour elle, une belle cachette !..
.. mais "bon!.. voilà!".. et "quoi que"..
car je suis un flocon assez fort..
.. en devinette!
le rêve s'achève.., et je fondrai..,
..l'artiste peintre finit par s'habiller!..
on ne peut pas en hiver, "être".. après avoir "été".
les petits moineaux s'activent sur les sols déneigés
cherchant de quoi manger.
.. Jésus est sur la paille..,
.. les chats sont terrés, et les chatons.. serrés..
.
la neige se lit en braille..
sur les empreintes .. de mes souliers..

- Jessuro - (déc. 2014)

j'ai rarement vu Gérardmer,
.. tant et temps,..
.. "tant" pour la ville,.. l'autre au-dessus du lac,
tantôt bleu, tantôt haut, tantôt bas..
.. voire parsemé de blanc,
.. grisâtre parfois, caressé par la brise
douce,..
en provenance des massifs, où se couche,
le soir derrière les buis,.. le soleil
que contemple le vieil Augustin..
devant une mirabelle,..
.. en la dégustant..

.. cette ville qui nous convie chaque année
à son festival de la jonquille fantastique,
.. cette ville, petite, qui m'émerveille..
où flétrissent les mères vieilles..
où fleurissent en été leurs progénitures belles
aux culs baissés,.. que chatouille l'herbe verte..,
et chatoie la rosée..,
et que briguent les garçons
s'adonnant à la cueillette
qu'ils effectuent avec les yeux,..

.. et celui, historique, écroulé, qui n'est plus
hystérique, après l'avoir été...
d'une ascendante,.. bouchère, prétendue pieuse,.
.. épieuse,
.. bourreuse de chair à saucisse
dans les boyaux des animaux assassinés,
sans gants..
.. sans dents,.. sanglante,
.. parfois "sans-culotte",
dans une tranchée
plus jouissive, moins meurtrière
bien qu'à double tranchant..,
que celles de nos soldats (z') anciens,..
.. viandarde aux gros nichons,
.. (y'a pas de sots métiers!)..
.. y'a pas de mal à se faire du chien..
.. quand il vient lui lécher,..

.. bouchère sachant peser,..
à la langue bien pendue,..
(j'vous j'en mets un p'tit peu pluche ?..),
.. la bourriche pleine de toute une vie
vouée à une contrefaçon charcutière
imposée par son mari, de jour,
entre deux.. "et avec çà madame ?"..
comme de nuit,
..entre côtes bien persillées.

"Gérardmer"!.., Gérard m'aime dire "Gérardmé",..
.. son lac, ses baigneurs lourdauds
aux slips lourds d'eau.. qui tirent leurs élastiques
en bas du dos.

.. les belles filles sur leurs pédalos,
"moulinant gros",.. parfois "petit",
épaules vautrées et genoux hauts,.. suscitent,
en train de pédaler,.. l'extase,
au prorata de la hauteur de leurs nuisettes de plage
plus ou moins remontées,
selon les caprices subtils d'un vent de face
s'y engouffrant..

elles laissent traîner à bout de bras
trois bouts de doigts dans l'eau,
en sifflotant négligemment
quelques bribes du "chanteur de Mexico"..
.. les mains ralenties, peu pressées,
.. bien appuyées,
de leurs accompagnateurs séduits,
leur préchauffent le dos à l'envi,

.. les mastodontes de la volupté,
peu faciles à manoeuvrer dans les rivages,
ne seront censées chavirer..
(sauf délai raccourci..!),
qu'aux environs de minuit, heure à laquelle
les urgences sont saturées
et les belles filles sont ceinturées.
.. les sirènes de Gérardmer n'ont de commun,
avec celles du Mississipi..
que la "langoureusité" de leurs bruits,

.. le "chanteur de Mexico" n'étant qu'un alcool doux
servant de prélude aux accords forts de la nuit..
.. "ami, entends-tu".. le clapotis des vaguelettes
sur les flotteurs endormis,..
.. et entends-tu celui de ma langue
sur ceux de ta soeur aussi,..

perçois-tu comme il est grossi par l'encaissement
des chinoises collines se profilant
comme des ombres mobiles..
par-dessus les grincements
des pédalos en rut !..

.. un peu de tôle, et un air de pute enchantée
que joue ma voisine dans le camping-car d'à côté,..
.. un peu de trombone à coulisse !..
"ah, mais !.., que çà fait du bien !"..

.. dans ce monde de flûte !..


- Jessuro, 2013 -

soyons passionnés..
envers et contre.le compte-à-rebours
de l'amour sourd,
.. aveugle provisoirement
du sentiment pour l'être aimé,
.. et de sa fin dont on connaît l'esprit chagrin
qu'efface le vent brassé par les pales du moulin..
en l'entravant..

..dans lequel nous rêvons tous d'entrer..
.y contempler, et entendre chanter..
qui virevolte et sautille,..
.. le joli grain doré,

.je cède, tu cèdes, nous cédons vous cédez
en marchant vers l'avant,
et vers l'arrière
quand nous rétrocédons,

la pierre en gré des Vosges,
dans le monde et en Saxe,..
est la seule à ne pas perdre son temps
bien que tournant en rond..
..sur l' axe.

j'entends les dernières volontés du grain
.. parlant mieux que les hommes..
pour une toujours meilleure
fabrication du pain..
.. et les grincements,
et les cris et piaillements de la pie,
qui en pille en passant,
les poussières minuscules.

..dans la fécule, les charançons s'enculent
à l'image des humains,
sans discrimination aucune,
en s'esclaffant comme des mitrons..
.. mais ont l'excuse de n'y pas voir
à guère plus d'un micron,

la question est posée de savoir
si la semence de ces petites bêtes,
mélangée au levain,
ne compromettra pas.. le goût du pain !
.. question trop conne, ainsi jugée
par les autorités, reconnaissant
aux charançons, le droit de les imiter
et de nous rouler dans la farine,

.. moulin sur la colline, vent faible et parsemé..!
.. visite guidée..!
..je te sens excitée..
..j'ai droit de cité.. sensible,
j'entre dans toi, et comme dans (z') "un"..
..je passe la main, et c'est soudain,
.. les ailes "bran-ballantes" du moulin,
qui se mettent à tourner..
au plus grand étonnement du meunier..

.. sacrée Marie-José!.., je t'ai crue résignée..
juste bonne à sermonner tes gosses, pour plus
qui s'mettent les doigts dans l'nez..

.. le vent est tombé..
tandis que s'est relevée ta belle, légère,
et plutôt courte robe d'été..
et que s'est révélée,.. non pas immonde!,
mais juste un peu exagérée,
ma douce, troublante.. contemplation
de ta version de l'origine du monde..,

.. le moulin s'est arrêté..
t'as gardé tes souliers
à talons hauts et longs et noir brillant,..
au profil menaçant, mais bien apprivoisé,

.. et te voilà ressuscitée, les bras en croix..
sur la grande roue en gré..
et à me dérouler comme un présent, et "rouge-tapie",
ta langue veloutée, rescapée du passé..
en commençant par le plus simple,..
suivi du composé.
.. le meunier a tout vu!.., il a tout du satyre,
et avant de nous chasser,
il nous d'mandera d'revenir !..

vingt ans déjà!.., je n'ai pas vu le temps passer !..
et que sont devenues tes trois merveilleuses fées..!
.. qui ont bien du grandir !..
.. Françoise, Rosine, et la petite troisième
..dont je cherche le prénom
car il m'a échappé !..

..oh mais!.., pardon!.., car, oui, un jour, ta soeur m'a dit
que la deuxième est décédée..!!
.. complètement désolé,.. excuse-moi Marie-Jo!..
..oui, dans un accident de voiture, ..je crois!..
.. suis-je maladroit !..,
et le bon dieu,..pas très facile à fréquenter !..
et peu reconnaissant du fait que dans un assez proche passé,
tu avais dispensé des leçons de catéchisme
aux enfants du quartier..

la sirène de l'usine du village a "sonné"!..
..replace tes mèches sur les côtés..
..déplisse ta robe qu'est un peu chiffonnée..!

il est midi,.. pas de soupe au feu!..,
ton mari va rentrer..

- Jessuro -

..éteindre..
étreindre !..
s'astreindre.. à visiter la Loire et l'Indre,
plutôt que les Malouines,
.. repeindre
le plafond de la cuisine..
en démontant le plafonnier qu'il faut d'abord éteindre !

..aimer sa belle "à la renverse"
avant de l'étreindre..,
et non l'inverse !..
..ne pas oublier de boire un petit verre avec elle,
puis, revenir l'étreindre..quand elle fait la vaisselle,
et ne lui pas poser sa langue sous les aisselles..!
sauf si "pulsion irrésistible", auquel cas..
ne pas trop renouveler cet exercice de style,
.. se contenter de l'en-cas !..
ne pas confondre avec un repas !

amour et vinification!.. lynchage des sens,
léchage des hanches!.., fornication..
résolutions..
au pied des fortifications, où le soleil
filtre au travers des branches!..
révolutions, et "circonvo"..
mise en chaîne sans maillons !..
texte de Jessuro,... et décors
.. de Vauban..

l'été sera beau !
..on a bien le droit de rêver..!

attention aux coulures !
"bien maroufler" dans les moulures !
nettoyage des pinceaux à la térébenthine !
ne pas penser que çà vous bassine,..
prendre grand soin de son appartement,
et des reins qui se brisent,.. de la personne..
en la serrant..
..et ne pas faire l'amour debout
pour éviter tout chavirement
déconseillé vivement..
aux bords des rives terreuses.. du "Doubs"..
sujettes à l'effritement..

Stéfanie est passée, comme elle le fait toujours,
un jour de la première semaine juste après le jour de l'an.
..je me la remémore,.. enfant,.. à la maison,
un ou deux jours venant,
et "séchant" devant ses petits pois
que, sans oser le dire, elle n'aimait pas !..
..prends ton temps, ma chérie,
tu as tout l'avenir devant toi !
le mien commence à être derrière moi !..
.."je mange plus vite !"..

tu as beaucoup grandie..,
"dieu!".. que tu es jolie !..
ton prince aussi.. ainsi que trois enfants mignons,
blottis vers toi,.. s'y agrippant !..

tu m'es réapparue, le regard lisse..
en partie transparent, inexplicablement !..
..et ton chignon, décoiffé par le vent !
Oui, je comprends,.. tu vas devoir mentir..,
réapprendre à nouveau à humer les petits pois !..
.. objet, qu'est devenu ton corps, de tant de convoitises !
..la vie est dure.., les temps sont mous..
comme mes deux mains larges et perplexes,
avachies sur mes genoux !

tes beaux yeux "révolver" d'antan, tentants,
sont devenus factices..
et pour parachever la petite apocalypse,
ta mère s'est rajouté un "r"..!
..est devenue factrice, porteuse de bonnes nouvelles !
d'accord, ..souvent !.., mais pas pour elle..!..

je t'aime !.., et par amour pour toi,.. ne te le dirai pas !
.. je l'écrirai au livre des souvenirs,
cimetière des mots,
..mémorial des sentiments.. toujours insuffisants..

content de te revoir !
je ne te dis pas "tu reviens quand tu veux!"..,
tu reviendras, oui, dans un an !.., c'est beaucoup mieux..
en tout cas, "plus gérable" !
..pourtant, en t'éloignant, tu es belle
comme un cerisier du Japon.. avec cette fleur
dans tes cheveux,..et le tombant de ton jupon.

je suis muet comme un érable..,
un écorcé du tronc,..
penché sur la rivière, et regardant passer dans l'eau,..
du ciel,.. les reflets qui s'écoulent..
et ses nuages ..
qui se fragmentent !..

et qui s'écroulent...

- JESSURO -

la galerie "Jessuro", oscillant de la 3è à la 5è place du "Top 100" (sur sept. et oct. 2014), j'ai supposé que cet afflux géant et soudain de mes visiteurs, était l'heureuse conséquence de l'intégration récente, inhabituelle et innovante, dans mes espaces, de quelques unes de mes "écritures"... insoumises.., à l' instar de mes peintures, aux règles établies.. - "surprenantes" pour les uns.., parfois même insolentes.. ..eh bien figurez-vous que je fais l'objet, de la part d'un quidam, d'une suspicion selon laquelle les mieux classés du "Top 100" .., s'auto-cliqueraient surabondamment.. pour parfaire leurs classements !! (PS: "si la recette est si simple,..pourquoi ne se l'applique-t'il pas !!?) .. il se trouve que, un mois après leur parution, mes textes, lus et relus, ont de façon bien compréhensible, perdu de leur attrait.. - Dans le même temps, j'ai choisi d'alléger ma galerie d'une partie de son contenu (polémiste et discordant),.. à la suite de quoi, ma galerie et moi, avons notablement régressé dans le "Top 100".., (qui, soit dit en passant, ..est le dernier de mes soucis) !.. .. de quoi apaiser.. (et tant mieux pour lui),..les angoisses de "mon" quidam aigri !.., que je salue amicalement "à sa hauteur",... c.à.d. "bien bas"... ..amis d'Artmajeur, je vous suggère de tester la "bonne recette" de notre ami "quidam" !.., bonne chance à tous.., - "à vos marques, prêts, partez !!" - .. bonjour à tous ... - Jessuro - (15/10/2014)