Jean D'Hau

Exposition de mes peintures et sculptures à la galerie 170 grand rue à Poitiers

c'est arbres sont le fruit de notre imagination tellement réductrice face à la nature

Jean d'Hau aux techniques multiples, qu'il utilise comme des langages différents pour distraire notre vision de l'artiste, et trompé sa propre image, dessous se cachent des années de pratique et d'expérience pour se libérer de la technique, j'ai mis 50ans pour dessiner comme un enfant disait Picasso

Pour la biennale de Dak’art 2018, Participez à une œuvre qui vous ressemble et nous rassemble pour sauvegarder la nature et l’humanité qui en dépend.
Au Sénégal le baobab est un arbre sacré.
Si nous détruisons cet arbre nous détruisons notre passé et notre avenir.
En d’autres temps l’art fut un média qui rendait compte de l’aspect sacré de la nature.
Puis l’art se mit au service du sacré lié à l’homme.
Dans les sociétés animistes la création artistique participe aux mythes
Pour s’inscrire dans cette histoire l’œuvre d’art doit être symbolique et nous représenter comme une idée, une opinion, une volonté, celle entre autres de sauvegarder l’environnement dont nous avons hérité.
Jean d'Hau

C’est un artiste intuitif qui découvrit son instinct créatif primitif quand il eut l’âge de 12 ans tandis qu’il observait son vieux voisin qui était peintre. Il commença aussi à s’interroger sur le monde et l’humanité dans sa genèse en essayant de comprendre comment les mécanismes des pensées individuelles et collectives se sont développés à travers les temps historiques.
Il affirme assez clairement que la perspicacité psychosociale et l’esprit d’observation interviennent dans la façon dont il crée ses œuvres. Ses peintures peuvent être le résultat d’une analyse aussi bien qu’un commencement pour une analyse collective. Les expressions naïves de ses images mentales sont l’empreinte de ses constantes réflexions qui découlent de son travail d’observation des gens et du monde dans lequel il vit et voyage.

Extrait de la biographie Jean d’Hau
Auteur : Najia ZARYAH, anthropologue, Université de Lyon

l'atelier, ce lieu ou l'espace de l'inconscient peut s'échappé avec un maximum de liberté, en donnant à l'artiste le moins de contraintes matérielles possible

Nous devons inventer un monde nouveau ou un monde perdu
Héraclite disait : « Si tu ne cherche pas l’inespéré, tu ne trouveras rien»
Je préfère que nous ne sachions pas ou nous allons, plutôt que de savoir que nous allons dans le mur ; tapissé de l’argent; et des lamentations