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Jean Francois Bottollier

Neyron, France
Artiste (Peinture, Dessin)
Né(e) en 1957
La bonne question n'est pas de savoir depuis quand je peins ou dessine. La bonne question est de savoir quand vous avez arrêté.

Jean François Bottollier est un artiste contemporain français. Son travail, en quête de découverte et de sens, est fait de réflexion, de questionnement et de renouvellement, avec des références formelles à l'art médiéval, aux primitifs flamands, à l'art sacré et à la bande dessinée.

Ses personnages étranges, avec leurs corps disproportionnés et déformés, leurs visages rugueux et primitifs de guingois, et leurs seules caractéristiques sexuelles identifiantes, sont des archétypes et des symboles. Ils représentent à la fois nos côtés sauvages et monstrueux ainsi que notre beauté et notre grâce.

Jean François Bottollier est né en 1957, en France. Il a exposé ses œuvres à l'échelle nationale.


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12 oeuvres par Jean Francois Bottollier (Sélection)

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second degré 2008 • 12 oeuvres

Second degré Eugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire. Seul le halot blafard[...]
Second degré

Eugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire.
Seul le halot blafard des halogènes perce l’obscurité du trottoir
Tandis qu’un chien jaune, un très vieux mâle,
La truffe perlée de sueur, promène son profil squelettique,
Sur la piste d’une femelle en chaleur, au pieds des réverbères

De sa mise faite de trafics qui tournent mal,
Lustré le pantalon de tergal, l’imperméable mastique
le gilet léger, la chemise de viscose ;
Ce soir sur le boulevard balnéaire
Résonne l’air de l’hère et de la cloche.
Baignant dans sa sueur, il se sent crasseux, collant et moche
A errer tard, dans les rues du Tréport.
Ses yeux sont cernés de paupières gonflées et roses
Ses cheveux, sont d’épais épis gras plaqués en arrière.
Deux plis amers et las partent d’un nez busqué
Et encadrent en creux un visage aux traits forts.
La main étreignant dans sa poche,
d’une arme blanche, le manche de palissandre.
d’un pas lent, il marche, le long des palissades.

Au-delà s’étend un parc de lauriers odorants
De massifs, de par terre de giroflées, de coreopsis
Qui dans la chaleur du soir exhalent des fragrances d’épice,
De miel, de résines, dans l’ombre épaisse des épicéas.
Un pavillon élégant et tranquille se découpe au sommet d’un tertre
La lumière brille dans la demeure et sous la marquise
Eugène regarde avec envie, le chien à ses pieds demeure dans une langueur exquise
Ils gravissent l’allée gravillonnée, les cailloux crissent sous les pas
La démarche est prudente et muette
Un pas, 2 pas, pas 3 peut être les séparent des marches du perron
Un degré, 2 degrés ; 3 peut être, l’amène sous la fenêtre
Engoncé dans ses effets, accroupi sous le couvert des lilas
Avec le chien tapi sur la terrasse de la villa.

A travers les rideaux de nylon une ombre paresse
Une femme lourde, rousse, le visage rond
Déambule en déshabillé et bas de soie collants à la peau. Il la vit là.
Les mains filant sur l’étoffe, elle se caresse,
Assurée de son quant à soi dans la touffeur vespérale.
Sur les tapis, de l’alcôve au vestibule
Ou pieds nus sur le carrelage d’un vaste salon
Sure d’elle et crane, elle ondule
Et ondoie en arabesques orientales
Oubliant pour un soir ses airs de vestale
Et toutes ces manières ridicules.
Son bas est filé de haut en bas traçant une échelle au talon.

Dans un soupir
Il la verrait rouge de poil, touffue, hirsute, avenante, vaste et molle,
Des lèvres carminées ourlant un large sourire
Une invitation paisible, mouillée et silencieuse
Une invention possible, brouillée et licencieuse.
Son regard remonterait le long de ses cuisses :
- « jusqu’où la peau et la chaire plus sombres paraissent,
presque noires, et plus douces » se dit il dans la pénombre
- « jusque là où la peau et la chaire béante me mettent au supplice »
Et puis elle l’attendrait provocante, pleine de vice sur le vis à vis,
- « les yeux rivés aux miens, une jambe passée sur le dossier,
la main gauche abandonnée sur le pubis »
Deux seins chauds, ronds, pleins, paresseux, aux larges aréoles
la peau laiteuse, par endroit veinée de filigranes bleutés,
Son parfum, une douce chaleur humide
- « o mon amour, o mon amour, tu me tues
dans le tumulte de tes voiles et de ton cul »

Il a vu entrer en catimini , un voleur sans scrupules,
Un assassin à la solde du mari, son bourgeois
Le bras levé et menaçant s’approcher d’elle, les pas étouffés par le tapis.
Eugène s’est levé, les doigts serrés sur le manche du couteau
Se protège le visage de la manche du manteau,
Brise le carreau et traverse la croisée
Sa lame effilée bat, menace, entaille et fend le flanc de la racaille qui rougeoie
Le chien, babines retroussées grogne et écume
Blessé, effrayé, le tueur à gage dégage, la canaille a filé jusqu’en bas
Dévalé l’allée, à travers massifs de fleurs et rocailles.

La femme hystérique, hurle et pleure, ses cris résonnent
Sur les carreaux de ciment rouges et verts
Au milieu du bruit et des débris de verre
En transe, échevelée elle déraisonne.
Puis, tout s’est calmé, ils sont restés pleins de peur et de sanglots.
Elle hébétée sur le canapé, lui cherchant un point d’eau.
Dans la salle de bain carrelée de marbre blanc
Il regarde ses mains poissées de sang
les passe sous l’eau tiède et les savonne
de mousse rosit l’émail du lavabo.
Ses yeux dans le miroir jètent un regard vide
Et sa bouche prognathe marquée de 2 rides
N’exprime que dégoût et amertume

Eugène a quitté le drame aux pâleurs de l’orient
Aux lueurs matutinales il a laissé la dame à son infortune,
Passé le portail 3 liasses de billets verts, une fortune
Laissée par la canaille l’attendaient sur le bitume
Peinture intitulée "second degré vue d'…" par Jean Francois Bottollier, Œuvre d'art originale
second degré vue d'ensemble - Peinture, 78,7x118,1 in ©2009 par Jean Francois Bottollier -
"second degré vue d'ensemble"

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"second degre 2008 station 3"

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