oubli (2007) Sculpture par Jacques Stauffert

  • Œuvre d'art originale Sculpture,
  • Dimensions Les dimensions sont disponibles sur demande
  • Convient pour l'extérieur? Non, Cette œuvre ne peut pas être exposée à l'extérieur
  • Catégories Sculptures à moins de 5 000 $US
À propos de cette œuvre: Classification, Techniques & Styles Technique Sculpture La sculpture est une activité artistique[...]
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Une fureur dévoyée presque surnaturelle, développant l'ossature humaine et dans une création chimérique. L'artiste se propose de nous dévoiler les visions qui l'habitent, son engouement nous[...]

Une fureur dévoyée presque surnaturelle, développant l'ossature humaine et dans une création chimérique. L'artiste se propose de nous dévoiler les visions qui l'habitent, son engouement nous emmène dans le labyrinthe de Dédale et nous livre à ses minotaures et autres gorgones. L'on est contraint d'y retrouver une certaine admiration devant ce travail imaginatif. En effet Jacques Stauffert à une propension pour ce qui est de la matérialisation de l'incarnation allégorique de la nature. Il modèle, dénature et reforme ce qu'il touche et pétrifie définitivement la force qui est en lui dans une créature transfigurée. Son art métamorphose la morphologie dans une danse charnelle, érotique où l'instinct sauvage semble prendre le dessus. L'artiste s'applique à extérioriser les forces érogènes qui peuvent nous embraser, à la manière de Picasso et de ses frasques sexuelles du minotaure avec ses muses. Jacques Stauffert libère ses pulsions dans une manigance raisonnée, extirpant la chair qui tente de s'ouvrir au monde. Ses personnages, à la fois étranges et imaginaires, s'élèvent dans une gestuelle propre à exprimer le malaise qui les étreints. Elles symbolisent un univers Dantesque où l'artiste se plaît à les modeler dans une souffrance corporelle. Les visages mortifiés, les yeux fermés comme habitués à l'obscurité, semblent nous dire l'effroi qui les habite et dans leur souffrance l'artiste évoque sa propre participation à ce cortège de damnés. La sensibilité de Jacques Stauffert est enracinée dans les douleurs de la chair et de l'âme et il évoque pour nous, avec un talent peu commun, une danse tragique de l'humanité. 

Antoine Carlier (Merci !!)

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