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Né au Cameroun, il vit et travaille à Troyes. Peintre autodidacte, musicien et danseur professionnel. [...]
Né au Cameroun, il vit et travaille à Troyes.
Peintre autodidacte, musicien et danseur professionnel.
Au fil de mes rencontres , de mes expériences personnelles et
de mon parcours va naître une envie d’exprimer plastiquement
mes sensations en mêlant les arts traditionnels africains et
les techniques nouvelles.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma
démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents
techniques.
Totem sans tabou, couleur sans colère.
Jacob Diboum fait swinguer la toile, danser la palette et chanter les totems. Son coeur
généreux et ardent fait boum ! Que dis-je ? Dix boums à la seconde ! Et nous rentrons dans la
transe d’une peinture immédiate et ludique. Les figures et personnages nous invitent à une
fête haute en couleurs où la joie de jouer est première.
De fait, la première fois que j’ai vu sa création d’une grande fraîcheur et d’une belle poésie, je
me suis dis : « Tiens ! Un matisse africain ! ». Je pensais bien entendu à la série Jazz du
maître (éditions Tériade, 1947), la couleur y sonnant comme cette jeune musique du coeur et
du corps. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir que l’artiste était aussi un
merveilleux musicien d’un jazz subtil et accompli ! Sa peinture s’éclairait de pulsations
rythmiques, de collages chromatiques (au sens musical et pictural), de tempos enfiévrés et de
battements cardiaques. Et du jazz à l’Afrique, il n’y a qu’un pas… de danse.
Diboum n’est pas né artiste, il est né à Douala. Adolescent, il aimait contempler les masques
et statuettes du Cameroun au petit musée de la ville. Il écoute et observe les hommes et les
femmes qui assemblent, sculptent et peignent des objets, des meubles ou des paniers destinés
au marché. Puis c’est l’arrivée à Paris où il fréquente le Louvre et le Centre Pompidou pour
enrichir sa vision. Le monde enchanté de Gaston Chaissac et la radicalité d’un certain
Dubuffet seront alors comme un appel impérieux à créer avec sa propre énergie. L’artiste se
lance dans cette aventure en mêlant ingénieusement arts traditionnels africains et techniques
d’aujourd’hui avec une vraie malice et une profondeur sensible.
Ses totems protecteurs et fraternels nous regardent dans les yeux pour nous dire l’harmonie et
la simplicité qui sont une quête infinie. Les êtres d’étincelles et de feux, d’étoffes et de
lumières vivent dans un monde diboumien où la frontière entre quotidien et imaginaire est
presque abolie.
Et si Diboum est un authentique artiste du courant de l’art singulier, c’est avant tout un artiste
du coeur, ce coeur que nous entendons battre démesurément à l’approche de ses exquises toiles
et de ses éclatants totems.
Antoine Campo
Membre de la Sacd
Peintre autodidacte, musicien et danseur professionnel.
Au fil de mes rencontres , de mes expériences personnelles et
de mon parcours va naître une envie d’exprimer plastiquement
mes sensations en mêlant les arts traditionnels africains et
les techniques nouvelles.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma
démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents
techniques.
Totem sans tabou, couleur sans colère.
Jacob Diboum fait swinguer la toile, danser la palette et chanter les totems. Son coeur
généreux et ardent fait boum ! Que dis-je ? Dix boums à la seconde ! Et nous rentrons dans la
transe d’une peinture immédiate et ludique. Les figures et personnages nous invitent à une
fête haute en couleurs où la joie de jouer est première.
De fait, la première fois que j’ai vu sa création d’une grande fraîcheur et d’une belle poésie, je
me suis dis : « Tiens ! Un matisse africain ! ». Je pensais bien entendu à la série Jazz du
maître (éditions Tériade, 1947), la couleur y sonnant comme cette jeune musique du coeur et
du corps. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir que l’artiste était aussi un
merveilleux musicien d’un jazz subtil et accompli ! Sa peinture s’éclairait de pulsations
rythmiques, de collages chromatiques (au sens musical et pictural), de tempos enfiévrés et de
battements cardiaques. Et du jazz à l’Afrique, il n’y a qu’un pas… de danse.
Diboum n’est pas né artiste, il est né à Douala. Adolescent, il aimait contempler les masques
et statuettes du Cameroun au petit musée de la ville. Il écoute et observe les hommes et les
femmes qui assemblent, sculptent et peignent des objets, des meubles ou des paniers destinés
au marché. Puis c’est l’arrivée à Paris où il fréquente le Louvre et le Centre Pompidou pour
enrichir sa vision. Le monde enchanté de Gaston Chaissac et la radicalité d’un certain
Dubuffet seront alors comme un appel impérieux à créer avec sa propre énergie. L’artiste se
lance dans cette aventure en mêlant ingénieusement arts traditionnels africains et techniques
d’aujourd’hui avec une vraie malice et une profondeur sensible.
Ses totems protecteurs et fraternels nous regardent dans les yeux pour nous dire l’harmonie et
la simplicité qui sont une quête infinie. Les êtres d’étincelles et de feux, d’étoffes et de
lumières vivent dans un monde diboumien où la frontière entre quotidien et imaginaire est
presque abolie.
Et si Diboum est un authentique artiste du courant de l’art singulier, c’est avant tout un artiste
du coeur, ce coeur que nous entendons battre démesurément à l’approche de ses exquises toiles
et de ses éclatants totems.
Antoine Campo
Membre de la Sacd
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