Isabelle Labat

Parcours :
Née en France elle a passé son enfance entre la France et le Japon.
Après des études juridiques et artistiques elle a commencé sa carrière dans la banque puis dans la communication sans renoncer à la peinture peinture parallèlement.
Depuis 1985 elle s'est peu à peu consacrée exclusivement à la peinture.


Expositions personnelles :
 2007 : Invitation par la Ville de Pontault Combault 77
 2006 :Invité par le « Collectif 125 », 125 bd saint Germain Paris
 Galerie Gavart (Paris 8ème) 2002 - 2003
 Restaurant Avel Vor* - (56)Port Louis - en permanence
 Invitée par « La Dépêche du Midi » à Toulouse (2002)
 OFIVALMO (Paris 17ème) en 1997 et en 2001
 2000 Shanghai Art Fair “Red Gate Gallery”
 2000 Mairie de Paris - Centre Valeyre
2000 China Art Expo - Pékin
 1995 et 1996 Hôtel Le Grand Coeur à Méribel


Salons et expositions collectives annuelles:
SALON DES REALITES NOUVELLES, Paris, depuis 1996
Parcours d’Artiste « Arts dans la Ville » Pontault-Combault depuis 2003
Galerie « Le Temps d'une escale » en permanence de 1999 à 2005
Galerie Gavart (Paris 8ème) depuis 2001
Galerie Delta Paris 9ème Salon depuis 1997
EURO CELTIC ART 56 Lorient de 2000 à 2003

Expositions ponctuelles :
2006 Galerie Lucrèce rue Salneuve Paris 17ème
2003 Mairie de Najac « A Volets ouverts » Aveyron
2002 Galerie La Maison de la Fontaine à Najac, Aveyron
2001 Osaka (novembre 2001)) - Hongkong Art Exposition "French May"
2000 Salon MIA, Salle Wagram (septembre)
1997 Portes ouvertes de L'Ile aux Peintres
1997 et 1996 Galerie Art Présent (Paris)
Hôtel « Le Grand Cœur » à Méribel
Portes Ouvertes des Ateliers Beaux-arts de la Ville de Paris
Office du Tourisme de Méribel (73)

PARADIS
Oui la peinture c’est le Paradis, enfin… quand ça marche.

Si la peinture contient peut-être une réminiscence, d’un Paradis perdu ou d’un Japon lointain et si le peintre n’échappe sans doute pas à l’imprégnation culturelle, quelle importance?

Puisque de toutes façons reproduire la nature visible n’a de sens que lorsque s’y ajoute la trace sensible qu’elle a laissée dans l’émotion et dans l’esprit.
Toutes les œuvres du même auteur contiennent probablement chacune toutes « ses » traces, à des degrés divers, avec des dominantes variables.
Certains disent que d’une certaine façon un peintre fait toujours le « même » tableau.



JARDIN ANGLAIS
Le peintre au travail a souvent l’impression que « c’est la peinture qui commande ». Il lui semble que ce serait la peinture elle-même qui semblerait exiger qu’il ajoute ceci, efface cela.
Comme si la peinture naissait d’une impulsion mentale irrationnelle, et qu’ensuite elle ferait obéir le peintre à sa nécessité interne.
Mais ce n’est pas vrai : La force initiale est récupérée, et finalement c’est le peintre qui commande à la peinture de se plier à son organisation, à son ordre et à sa logique. L’abandon du peintre à sa peinture le réduirait à la pure technique, à l’automatisme, au procédé. Le peintre garde la maîtrise de l’énergie initiale.

L’encre de chine, liquide et fluide, lourde et visqueuse quand elle est pure, échappe, coule, dégouline, bave, transperce le papier, et prend son indépendance.
Mais tous les accidents sont récupérés ou éradiqués.
Un jardin anglais, en somme.

Isabelle Labat – février 2007

Isabelle LABAT a son atelier dans le 17ème arrondissement de Paris.