Aux impressionnistes la véracité. Aux symbolistes la transformation. Aux surréalistes les techniques. Aux occultistes la méthode. A mes contemporains le souffle, à mes amis la persistance, à mes amours la volonté. J'ai découvert l'encre autour des années lycées (sous la forme de feutres, plastiques, jetables, industriels, utiles). Depuis, j'ai abandonné le reste. Sauf l'humain, l'Art.
Je suis issu d'un parcours éclectique. Bac littéraire, étude d'animations en 2d, court stage en entreprise pour une production Arte puis je décide de tout arrêter, j'entre en résidence au 59 Rivoli à Paris et profite de la pandémie mondiale pour devenir porteur de cercueil, me rapprocher du point névralgique, humanité situé entre la perspective de l'amour et la peur de la mort. Attraction et repoussement sont deux notions essentielles à ma conception de l'art, lequel est profondément dualiste, mais toujours en oscillation entre un pôle et l'autre.
Mon œuvre est principalement retranscrite par l'usage de l'encre. L'encre est à mon œuvre ce que le sang est à la vie humaine. La vision, comme la bulle qui s'élève du sang qui boue. Dans la lignée des symbolistes européens, je cherche à retranscrire par l'image le vecteur de ce qui la dépasse. Le ressentis est fugace, mais son instant, éternel. L'œuvre est une ruine. La ruine est toujours neuve.
Je pratique également le tatouage réalisé sans l'aide de machines ainsi que le modèle vivant. J'ai participé à des expériences artistiques inspirées de la méthode de Marina Abramović, et me livre occasionnellement à la performance, filmée, ou non.
Je suis heureux que vous ayez découvert mon œuvre au travers de ce médium, et je vous remercie chaleureusement pour l'attention que vous y apportez. Je réside le plus souvent autour de la région Parisienne ainsi que du 59 RIvoli où j'ai rencontré ma première famille artistique. J'espère que vous aussi vous viendrez à notre rencontre un jour, ne serait-ce que pour partager ensemble l'expérience salvatrice de l'art.
