Ajouté le 10 avr. 2025

J'écris et je publie des articles depuis plusieurs années déjà. Depuis la création de mon site internet, j’ai en effet publié plus de 1 482 articles, tous aussi diversifiés les uns que les autres, dont 402 articles durant la période « covidienne » afin de dénoncer les injustices sociales qui étaient si aberrantes. J’ai aussi publié plus de 338 articles sur la politique canadienne, québécoise et étrangère. Mon but a toujours été de partager mon opinion à mon lectorat, mais aussi des informations inédites et bien documentées. Parfois j’y vais de quelques hypothèses et théories, mais toujours avec une base assez solide de références. Mon objectif utopique a aussi toujours été de secouer l’esprit des gens et de les faire réfléchir, espérant pouvoir apporter mon grain de sel dans le cours des événements. Par contre, je me demande maintenant à quoi me sert de sacrifier des journées et des semaines entières à rédiger des textes qui me demandent souvent une énergie considérable, alors que rien ne change dans le comportement des gens de façon générale. Lorsqu’on regarde le résultat final d’un article, on ne peut pas s’imaginer le temps que cela aura pris pour rassembler les informations et les sources, éditer les images, les audios et les vidéos, ainsi que pour composer le texte en lui-même. Il n’est pas rare que je passe deux ou trois journées à temps plein pour finaliser une seule publication.
Comme je l’écrivais récemment à mon amie Carole Lavoie : « J’ai envoyé ma lettre d’information à plus de 2 700 abonnés. 1 048 ont ouvert le courriel et 319 ont lu au moins un article (11.76%). Aucun commentaire, aucun partage, aucun don, aucun soutien. J’ai donc toutes les raisons de me poser de sérieuses questions. »

Il faut savoir que dans ma vie, je n’ai pas seulement rédigé des articles comme je le fais depuis quelques années, mais que mon spectre d’activité est beaucoup plus étendu que cela. En fait, je proviens du milieu artistique et culturel. J’ai débuté ma carrière en 1983 avec la publication de mon premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. La même année, j’ai été nommé comme membre du conseil d’administration du Regroupement des Auteurs-Éditeurs Autonomes. Quelques mois plus tard, j’ai fait la rencontre de l’artiste-peintre Pierre Corbin et je suis devenu en quelque sorte un des artistes permanents des galeries d’art Frère Jérôme et Lézart aux côtés d’autres compagnons d’armes tels que Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Daniel T. Tremblay, Eric Narboni et Audette Lemieux (Hildegarde). Nos galeries d’art étaient situées en plein cœur du Quartier Latin à Montréal et nous vivions alors la bohème la plus totale.
Entre temps, j’ai conçu et réalisé deux émissions télévisées à la station de Vidéotron, “Écriture d’ici” et “Plume et pinceau”, dans lesquelles nous tracions des portraits (longues entrevues) avec des auteurs et des artistes qui nous recevaient chez eux ou dans leurs ateliers pour partager leurs confidences avec les téléspectateurs : Le cinéaste Claude Jutra, la chanteuse et actrice Pauline Julien, la conteuse et animatrice de radio Lucille Desparois, alias Tante Lucille, l’artiste transformiste de cabaret Guilda, le maître gestuel Frère Jérôme, ancien ami du peintre Paul-Emile Borduas, et bien d’autres invités.
Suite à la fermeture de la galerie Lézart, j’avais décidé d’ouvrir ma propre galerie d’art, Imagine, située au troisième étage du Cooper Building, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. J’y ai organisé une vingtaine d’expositions solo avec des artistes tels que Thérèse Dulude, Francis Turp, Patrice Favreau, Jacinto Daponte, Jeanne Auger, Paul Monette, Raymonde Lacasse et le sculpteur Normand Pelletier. J’y ai aussi organisé plusieurs expositions collectives, entre autre en recevant les trois jeunes artistes du Laboratoire Urbain (Michel Broin, Jean-Sébastien Huot, Mathieu Beauséjour), les étudiants en arts plastiques du Collège Montmorency et les finissants en infographisme et graphisme du Cégep du Vieux-Montréal. La galerie Imagine fut très active et médiatisée dans les journaux. Elle fut la seule galerie d’art à faire parler d’elle à la célèbre émission culturelle Bon Dimanche à Télé-Métropole (aujourd’hui TVA). Elle fit aussi deux apparitions sur la chaîne de télévision spécialisée MusiquePlus (Groupe V Média).
Après avoir fermé la galerie Imagine en 1990, je me suis retiré du domaine public pour me consacrer à des recherches sur l’aspect méconnu de l’histoire. J’ai voyagé en Europe, plus particulièrement en France et en Belgique. En 1997, j’ai fondé le Conseil Franco-Québécois de la Culture pour promouvoir les échanges culturels entre la France et le Québec. Après avoir travaillé comme éditeur en chef aux éditions Mille Poètes de 2005 à 2009, j’ai fondé ma propre maison d’édition, les Éditions Dédicaces, dans laquelle j’ai publié des dizaines d’auteurs en provenance de tous les horizons et de tous les pays.
En tant que poète, j’ai remporté le Diplôme d’honneur de la francophonie au “Concours Europoésie UNICEF 2010” et mon nom figure dans le “Dictionnaire des poètes d’ici – de 1606 à nos jours”, paru aux Éditions Guérin. J’ai aussi participé à l’anthologie française “Poésie du Rêve. Rêves de Poésie” (Les Dossiers d’Aquitaine) en y publiant mon poème bien connu : « Préface aux dirigeants ».

Je passe ici plusieurs chapitres de mon vécu en tant qu’artiste et promoteur culturel. Par exemple, les Éditions Dédicaces ont participé à des salons du livre à Montréal, à Sherbrooke, à Trois-Rivières (Québec), à Paris, à Carcassonne, à Mennecy (France), à Genève (Suisse), à Washington DC, à Baltimore (États-Unis), sans oublier le SIEL de Paris et l’Expozine de Montréal. Les Éditions Dédicaces ont obtenu une forte couverture dans la presse, la radio et la télévision, tant au Canada, en France qu’aux États-Unis. Elle est la seule maison d’édition à s’être offert le sommet de la Tour du stade olympique à Montréal afin de célébrer de façon grandiose son quatrième anniversaire d’existence.
Comme vous le constatez, je ne suis pas arrivé ici comme un cheveu sur la soupe. J’ai un passé actif derrière moi. Mon intérêt ne se situe donc pas uniquement dans la publication d’articles qui exigent de moi de nombreuses heures de travail, sans aucun gain pécunier et sans même connaître le résultat exact auprès de mon lectorat. Je ne peux pas continuer à me sacrifier de cette façon. Je ne dis pas que j’arrêterai d’écrire des articles, car le partage d’information est une sorte de passion chez moi (bien que je pourrais continuer à faire des recherches et tout garder pour moi comme un simple égoïste). La passion ne disparaît pas d’un seul claquement de doigts. Comme l’écrivait Saint Augustin d’Hippone : « Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion. » Je n’arrêterai pas d’écrire des articles mais je ralentirai probablement la cadence. Je souhaite aussi faire un retour aux sources et revenir à mes racines. J’ai donc décidé de me relancer dans la création artistique et picturale, plus particulièrement dans la peinture abstraite, après 40 années d’absence dans ce domaine.
Malheureusement, je n’ai conservé pratiquement aucun souvenir de mes tableaux du passé. Comme je l’ai écrit plus haut, nous vivions à l’époque la bohême la plus totale. J’étais jeune et je n’avais pas encore l’esprit de conservation. Je ne prenais pas le temps de photographier mes œuvres et encore moins de préparer des certificats d’authenticité. J’ai créé durant la période de nos galeries d’art plusieurs dizaines de tableaux et ils ont tous été, soit vendus, soit donnés pour un pichet de bière ou un bon repas. Par contre, il me reste le Livre d’Or de mes trois expositions solo à la galerie Lézart en 1986, 1987 et 1988. J’ai numérisé ce livre d’Or. Vous pouvez donc consulter les témoignages qui y sont inscrits.
Comme je l’ai exprimé ci-haut, je souhaite maintenant faire un retour aux sources et revenir à mes racines artistiques. Prochainement, une première série de tableaux sera créée afin d’inaugurer mon retour dans le monde des arts visuels. Dès que mes œuvres seront terminées, elles seront présentées et mises en vente chez ArtMajeur, en France.
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