En me quittant, elle dit entre ses larmes :
"Ma Sapphô, combien avons-nous souffert !
Avec quelle douleur, malgré moi je te quitte !"
Et je lui répondis :
"Adieu, et sois heureuse,
mais souviens-toi de moi,
Puisque tu sais combien tu m'es précieuse;
Si tu l'as oublié, rappelle-toi cela :
Ces douces heures que toutes deux nous vécûmes;
Ces couronnes de roses, de violettes
Et de safran que tu revêtais près de moi;
Ces guirlandes tressées de délicates fleurs
Que...
En vérité, je voudrais être morte.
En me quittant, elle dit entre ses larmes :
"Ma Sapphô, combien avons-nous souffert !
Avec quelle douleur, malgré moi je te quitte !"
Et je lui répondis :
"Adieu, et sois heureuse,
mais souviens-toi de moi,
Puisque tu sais combien tu m'es précieuse;
Si tu l'as oublié, rappelle-toi cela :
Ces douces heures que toutes deux nous vécûmes;
Ces couronnes de roses, de violettes
Et de safran que tu revêtais près de moi;
Ces guirlandes tressées de délicates fleurs
Que tu jetais autour de ta gorge sublime;
Aux vases de parfum et de myrrhe royale,
Tu oignais ton visage orné de ta coiffure;
Ce lit moelleux où, près de moi,
Tu t'es abandonnée à la tendresse...
Il n'est pas de colline, ou profane ou sacrée,
Ni de source fraiche où nous ne sommes allées,
Ni de forêt ...
... safran ...
... accepta un manteau de pourpre ...
... robe ...
... un couvre-lit très ...
... couronnes très ...