Tiphanie Canada
(née en 1989 à Bayonne) artiste peintre plasticienne - vit et travaille à Ascain, au Pays Basque.
Depuis son plus jeune âge, elle a toujours aimé la création artistique. Au lycée, elle choisit la filière littéraire avec les arts plastiques en spécialité et en option. Parallèlement, elle fréquente l’école d’art des arènes de Bayonne durant les ateliers du mercredi après-midi. C’est durant cette période qu’elle se découvre une affection particulière pour la peinture acrylique et expérimente les techniques mixtes. En 2008, elle obtient son Baccalauréat Littéraire spécialité Arts Plastiques. Pendant les dix années qui suivent, sa soif de découverte l’amène à alterner voyages et études. Elle s’expatrie d’abord un an à New York puis étudie divers domaines à La Rochelle, Bayonne, et s’expatrie quelques mois à Shanghai, à Marbella puis en Indonésie où elle effectue du volontariat dans une ONG. Durant ses dernières années d’étude, le besoin de se replonger dans la peinture devient viscéral et ne la quitte plus. En 2018, elle obtient son master et commence à travailler dans la communication visuelle. Elle recommence à peindre pendant son temps libre puis décide de s’y consacrer pleinement dès 2019.
“Par un processus principalement intuitif, je soulève un voile pour y découvrir des mondes qui questionnent les mystères du vivant. L’invisible se manifeste, comme pour rappeler son existence. Que se soit par des symboles, des ornements ou encore des motifs tissées de couleurs et de lumière, l’invisible se pare de matière et se mêle au visible.”
Tiphanie réalise des bas-reliefs contemporains qui questionnent les mystères du vivant au sein duquel les opposés se mêlent. Une conciliation d’harmonie naît de ces contraires par nature identiques, mais différents à certains degrés.
En prenant les arbres comme figure centrale, symboles de la vie en perpétuelle évolution, elle invite l’observateur à engager un dialogue avec ces derniers ou avec lui-même car il existe de nombreuses analogies entre l’arbre et l’homme.
Plonger l’observateur dans un univers onirique où les frontières entre visible et invisible, réel et imaginaire s’entremêlent, où le langage secret et onirique de la nature retrouve un caractère sacré. L’homme engage un dialogue avec la Nature, les arbres ou lui-même.
Les techniques de bas-relief utilisées sont le résultat d’expérimentations plastiques initiées en 2018 mêlant des collages de ficelle et de papiers recouverts de peinture acrylique et de dorures à l’encre. Le jeu Matière-Lumière est le point de départ de sa réflexion et au coeur de son travail plastique.
“D’un côté je tends à simplifier les formes en me débarrassant des détails superflus pour n’en conserver que la quintessence. De l’autre, je complexifie les espaces considérés vides, invisibles, pour leur redonner de l’importance.”
Ainsi, les opposés s’entrecroisent et transcendent les frontières : visible-invisible, réel-imaginaire, matière(ombre)-lumière, intérieur-extérieur...
