Stéphane Le Lay
biographie
Né à Paris en 1969 dans une famille d’artistes dans l’âme, il a été tout naturellement et dès le plus jeune âge attiré par le dessin et la peinture.
Après des études à l'Atelier d'Arts Plastiques de la rue de Seine près des Beaux Arts de Paris en 1989, il poursuit sa formation à l'Académie Charpentier et de la Grande Chaumière, fameuse école supérieure d'arts plastiques et graphiques, dont il est diplômé depuis 1992. C’est en 1993 qu'a eu lieu sa première exposition personnelle de peinture à Paris, suivie de plus de 45 expositions personnelles et collectives de peintures et d’œuvres graphiques dans diverses galeries, institutions internationales et lieux privés en France et à l‘étranger. Depuis 1999 il vit et travaille en Sarthe au cœur du village médiéval d’Asnières sur Vègre où il puise actuellement sa principale source d’inspiration.
Parallèlement à son travail de création, il a participé à l'animation d’ateliers de cours en arts plastiques pour enfants et pour adultes, réalisé différentes interventions dans des écoles primaires et au sein d’associations culturelles.
Pendant une dizaine d’années, il adopte un style figuratif mêlant fortement le réel et l imaginaire puis, son arrivée dans la Sarthe et la région du Maine, marque le début d’un changement important dans sa vie et dans son travail.
Très vite séduit par la beauté du lieu, il entreprend une série d’études photographiques sur la lumière qui serviront de base à une transposition picturale. Son dernier travail tend à traduire la réalité poétique de la nature. L’art de peindre n’est pour lui que l’art d’exprimer l’invisible par le visible.
« Mon arrivée dans le village d’Asnières sur Vègre et au cœur de la campagne Sarthoise, a été déterminante dans ma façon de voir et de travailler. »
« Tout commence par le regard que je pose sur le monde qui m’entoure, sur l’équilibre et l’harmonie entre l’homme et la nature, entre l’ombre et la lumière. Je cherche à voir la beauté dans toute chose : dans un simple petit chemin, un détail sur une vieille façade, le mouvement de la rivière et le bruissement du vent dans les arbres, mais aussi les personnes, dont je cherche à saisir le rapport intime avec la nature.
De là le travail d’après photo qui me sert de référence pour fixer un instant, un lieu, une forme, une atmosphère, un jeu d’ombre et de lumières particuliers. Je donne à la lumière une importance fondamentale, le mystère de cette dernière est selon moi, la base de tout ce que je tends à traduire sur une toile. »
« Si on pouvait le dire avec les mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre »
Edward Hopper
