La dernière série de street art de Banksy à Londres, mettant en scène une grande variété d’animaux comme une chèvre, des éléphants, des singes, un loup, un chat, des pélicans, des piranhas, un rhinocéros et un gorille, a captivé le public et déclenché des débats sur le sort de ces œuvres. Les œuvres d’art ont été confrontées à des défis immédiats, certaines ayant été volées, dégradées ou déplacées peu de temps après leur création. L’œuvre la plus remarquable, une fresque murale représentant un gorille au zoo de Londres, a été retirée pour être préservée, ce qui a donné lieu à des spéculations sur la possibilité que la Zoological Society of London (ZSL) la vende aux enchères pour soutenir ses efforts de conservation, bien que le zoo n’ait fait qu’évoquer des plans pour préserver ce moment important de son histoire. Ce cycle rapide de création, de suppression et d’incertitude reflète la réputation de Banksy en matière d’art éphémère, mais la série a laissé un impact durable, suscitant des discussions continues sur l’intersection entre l’art, la conservation et la nature transitoire de la créativité.
Selena Mattei