L'œuvre d'art d'un chien robot permet de récolter 40 000 dollars pour les réfugiés ukrainiens

L'œuvre d'art d'un chien robot permet de récolter 40 000 dollars pour les réfugiés ukrainiens

Jean Dubreil | 21 mars 2022 2 minutes de lecture 0 commentaires
 

L'œuvre d'un chien robot permet de récolter 40 000 $ pour les réfugiés ukrainiens. La vente aux enchères a eu lieu vendredi soir à la maison de San Francisco du médaillé d'or olympique Brian Boitano. Les bénéfices iront directement aux frères dominicains polonais, qui apportent leur aide en première ligne.

Lors d'une vente aux enchères caritative au profit des réfugiés ukrainiens, une peinture créée par un chien robot s'est vendue 40 000 dollars. Sunrise March a été créé dans le studio new-yorkais de l'artiste américano-polonaise Agnieszka Pilat. Le chien, "Spot", est une création de Boston Dynamics et se vend pour la modique somme de 75 000 dollars en ligne.

La vente aux enchères a eu lieu vendredi soir au domicile du patineur artistique Brian Boitano, médaillé d'or olympique, et de sa compagne, la chanteuse Franc D'Ambrosio, à San Francisco. Les recettes du spectacle seront directement versées aux frères dominicains polonais, qui apportent leur aide sur les lignes de front du conflit. La vente aux enchères s'inscrivait dans le cadre d'un événement plus large avec billets qui a permis de récolter plus de 250 000 dollars à ce jour. "Spot et moi avons créé Sunrise March en guise de cadeau pour aider à collecter des fonds pour la prise en charge des réfugiés ukrainiens arrivant en Pologne", a expliqué M. Pilat.

"Cette peinture est exécutée par les pieds en marche du robot comme une métaphore lyrique des pieds de millions de réfugiés marchant vers la Pologne dans l'espoir d'échapper à la guerre", a-t-elle ajouté. "En tant que Polonaise, je ressens un lien fort avec le peuple ukrainien, avec lequel la Pologne a une longue histoire d'opposition à la Russie totalitaire."

"C'est particulièrement bouleversant de voir des images de personnes âgées défilant". Ils ont déjà vu tout ça. "Je ne pense pas qu'ils vont abandonner", ajoute Pilat. "Si je vivais en Pologne et que les Russes venaient, je préférerais mourir plutôt que de laisser le régime russe nous harceler et nous réduire en esclavage." Pilat, 48 ans, s'est taillé une place sur les scènes artistiques de New York et de la Silicon Valley avec ses représentations de robots et autres automates.



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