L'artiste Jeffrey Gibson a intenté une action en justice contre la Kavi Gupta Gallery de Chicago, où il était auparavant représenté, affirmant que la galerie lui devait plus de 600 000 $. Gibson, connu pour mélanger le modernisme occidental avec l'artisanat amérindien dans ses œuvres, devrait représenter les États-Unis à la Biennale de Venise 2024, faisant de lui le premier artiste autochtone à le faire en solo.
Gibson allègue que la galerie a retenu sa part du produit des ventes pour les œuvres d'art vendues, déclarant que la galerie avait pris du retard sur les paiements. L'artiste a initialement accepté un accord où il conserverait 50% des ventes réalisées par la galerie, mais le procès soutient que la galerie n'a pas remis sa part complète en temps opportun. Le procès vise à récupérer les fonds dus et une indemnisation supplémentaire, comme le permet la loi.
Kavi Gupta, en revanche, nie les allégations, affirmant qu'ils ont investi de manière significative dans la production des œuvres d'art de Gibson et l'ont aidé financièrement pendant la pandémie. Gupta affirme que la galerie a payé les frais du vendeur et les dépenses de production pour les expositions de Gibson, y compris la récente exposition du Aspen Art Museum.
Le procès de Gibson a été déposé avant plusieurs expositions de musées présentant son travail à travers les États-Unis. Malgré le différend juridique, Gibson continue d'être actif dans le monde de l'art, avec des expositions à venir et la sortie d'un livre sur l'art autochtone contemporain. Cette action en justice fait suite aux départs d'autres artistes de la représentation de Kavi Gupta, bien que les raisons de leur départ restent non précisées.