Dans un acte audacieux qui brouille les frontières entre art et crime, l'artiste brésilien Ilê Sartuzi a exécuté un cambriolage de courte durée au British Museum, volant une pièce de monnaie du XVIIe siècle dans son exposition et la déposant dans une boîte de dons. Le 18 juin, Sartuzi a remplacé la pièce d'argent originale de 1645 par une réplique lors d'une démonstration par un guide bénévole dans la salle 68. Capturant l'intégralité de l'événement sur film, il a ensuite présenté les images dans le cadre de son exposition de thèse de maîtrise en beaux-arts à Goldsmiths, Université de Londres. . Le braquage, qui impliquait une planification minutieuse, une mauvaise direction et un déguisement, s'est déroulé sur deux jours, la première tentative étant contrecarrée par un volontaire. Les actions de Sartuzi ont suscité controverses et débats, établissant des parallèles avec un récent scandale impliquant le vol de milliers d'objets de la collection du musée. L'artiste, qui affirme que ses actions ne violent pas les politiques du musée ni le Theft Act de 1968, présente son acte comme une œuvre d'art conceptuel intitulée "Sleight of Hand", qui explore les thèmes de la supercherie, de la monnaie et du contexte historique de l'argent. . Malgré la désapprobation du British Museum et l'implication potentielle de la police, le projet de Sartuzi met en lumière les problèmes de confiance, de sécurité et l'héritage du colonialisme dans les principales institutions culturelles.

Art ou crime ? Le braquage d'Ilê Sartuzi au British Museum
L'artiste brésilien Ilê Sartuzi a exécuté un braquage controversé au British Museum, volant une pièce de monnaie du XVIIe siècle, la remplaçant par une réplique et présentant l'acte comme une œuvre d'art conceptuelle dans son exposition de thèse de MFA.