espoir (2019) Peinture par Johanne Gicquel

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balade au petit matin. Solitaire. Lui, il est là. au détour d'une rivière. Un petit être de rien. Un saule. Un marsault. La lumière pointe et lui se met à scintiller dans la brume qui l'enveloppe encore. Hommage à cette scène qui m'a marquée ^^
balade au petit matin. Solitaire.
Lui, il est là. au détour d'une rivière.
Un petit être de rien. Un saule. Un marsault.
La lumière pointe et lui se met à scintiller dans la brume qui l'enveloppe encore.

Hommage à cette scène qui m'a marquée ^^

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Ado, j'aime à peindre, à photographier. (Mais) je me forme aux sciences, à l'environnement – la nature me passionne. Début de carrière. Je travaille dans plusieurs associations agricolo-environnementalistes[...]

Ado, j'aime à peindre, à photographier. (Mais) je me forme aux sciences, à l'environnement – la nature me passionne. Début de carrière. Je travaille dans plusieurs associations agricolo-environnementalistes avant de devenir paysanne-boulangère, par « envie de faire ce monde que je veux ». 10 ans dans les champs et au fournil. Et puis le tsunami - personnel et professionnel.

2016. Je me décide à devenir artiste. Je passe à la culture, tout court. Je peins et photographique, presque compulsivement : rattrapage du temps perdu, sans doute. Je me lance, m’expose, un peu, progressivement. J’édite mes premiers ouvrages. Je peins les arbres et les (h)êtres. Je photographie les paysages brumeux et cotonneux de mon pays breton, j’immortalise – de plus en plus – l’humain.e.

Fâchée un temps avec le Bon Dieu (quel salaud) et en colère à peu près tout le temps, c’est ainsi – c’est mon histoire -, j’avais enlevé la figure humaine de mes images.

Mais. Mais quoi de pire et de meilleur que l’humain.e ? Comment ne pas le mettre en images ?  Finalement, je l’ai peint, un peu jusque là – et j’y reviendrai certainement, tant croquer celui de cet homme  abimé dans sa chair m’avait touchée. D’ici là, je paysage à l’aquarelle et à l’acrylique. Je clique, je claque avec l’envie de mettre en boîte – toujours – la vraie vie. Je revendique une photo terrienne, notamment pour mes portraits de paysannes (ces travaux sont à retrouver sur mon site).

 

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