Torpeur Romaine Peinture par Alessio Mythologies

Pas à Vendre

Vendu par Alessio Mythologies

Licence numérique

Cette image est disponible pour téléchargement avec une licence

32,47 $US
129,88 $US
270,58 $US
Résolution maximale: 2309 x 2883 px
Téléchargez immédiatement après l'achat
Les artistes touchent leurs droits d'auteur à chaque vente

Vendu par Alessio Mythologies

Certificat d'authenticité inclus
Cette oeuvre apparaît dans 1 collections
  • Œuvre d'art originale Peinture, Acrylique sur Toile
  • Dimensions Les dimensions sont disponibles sur demande
  • Catégories Figuratif
Le corps est vestige. Temple des temps anciens aux colonnes martelées par le temps où chutent les chapiteaux. Écrin des émois, des plus divins aux plus funestes, la pierre est mémoire et ingère. La paume se pose sur sa peau froide et irrégulière, écran minéral qui retrace la genèse de son cœur. Chaque impact est pulsation, relique[...]
Le corps est vestige.
Temple des temps anciens aux colonnes martelées par le temps où chutent les chapiteaux.
Écrin des émois, des plus divins aux plus funestes, la pierre est mémoire et ingère.
La paume se pose sur sa peau froide et irrégulière, écran minéral qui retrace la genèse de son cœur.
Chaque impact est pulsation, relique d'un amour dévorant qui croque avec appétit la roche langoureuse.
Musée d'empreintes carnassières qui révèlent une collection intime qui se passe de cartels.
Expérience tactile et sensuelle, les doigts palpent, caressent et s'aventurent dans ces cavernes qui furent jadis, Autel, où se célébrait, la messe vestale.
Les stèles portent encore le parfum charnel, larmes d'onguent aux murmures d'encens.
Taches huileuses et indélébiles, émanations de benjoin transfusées dans le marbre.
Les humer réveillent le souvenir amère, rejouent la pièce dont la fin n'est plus mystère.
Tragédie orageuse et aveugle qui griffe, entaille et lacère.
Les empreintes sont cicatrices, marques amoureuses dont la profondeur est symbolique.
Parfois elle est ouverture béante , judas vers le royaume d’Hadès qui nous fixe de son œil incandescent.
La main intrépide s'y risque de temps à autre, excavant des fétiches de tendresse couverts de cendres qui, à la lumière, tombent en poussière.
Poudre de désillusion qu'il faut replacer dans cette bouche infernale, afin de ne pas souiller ce lieu saint.
Hadès forgera d'autres amulettes maudites, à la particule de désenchantement.

Ambiguë est le passé.
Trop le regarder brule les yeux, les brouillant de sanglots salées (acides).
Préférer le regarder de loin, furtivement, pour voir le chemin parcouru.
Ne jamais regretter ce qui nous a fait sourire, ne jamais vénérer les fétiches poussiéreux.
Ils irritent la cornée, malédiction qui condamne à vivre dans les larmes éternelles.
Cloisons lacrymales et impénétrables qui empêchent d'admirer, la fleur juvénile qui finit piétinée.
Il faut au contraire, lui consacrer tout son temps, la chérir et la fertiliser pour que le temple ravagé devienne à nouveau, un jardin vestale.
Que se conjuguent la ruine et l'amour, oxymore du cœur.

Alessio

Thèmes connexes

PeintureArtArt ContemporainStatueCouleurs

Suivre
Ouverture de la porte, le robinet s'ouvre, l'encre de couleurs coule et jaillit. La cathédrale de verre sonne le glas, tintement métallique qui prophétise Un ardent désir de partage, de communion[...]

Ouverture de la porte, le robinet s'ouvre, l'encre de couleurs coule et jaillit.
La cathédrale de verre sonne le glas, tintement métallique qui prophétise
Un ardent désir de partage, de communion avec le monde imparfait dont je me fais représentant.
Artiste secoué et malmené par un flot d'émotions contradictoires,
je les digère et les régurgite.
Apparitions fantomatiques qui se métamorphosent, s'incarnent dans la matière picturale, sur la pointe de l'outil graphique, dans la terre molle.
Malgré la multiplicité du support, il y a un tout, un fil d'Ariane, une clef:

l'oeil.

Divinité oculaire, il est tatoué sur chaque pore de ma beau, mon âme est son temple.
Nous nous sommes apprivoisés non sans douleurs,
en passant de la lutte à mains nues et l'étreinte affectueuse.
Grâce à lui j'ai appris, appris à drainer dans la source souterraine de mes entrailles.
Eau mystique et irisée, infusée de mes pensées.
J'y trempe le pinceau, le prolongement, l'antenne du sensible.
Il donne vie à des figures martelées de couleurs alimentée de ma mythologie singulière,
alchimie antinomique qu'il faudra faire l'effort de déchiffrer.

L'oeuvre est fenêtre, ouverture cabalistique vers un Eden où même le plus imparfait des sentiments est roi.
L'orage du coeur y gronde et râle en permanence, ciel houleux de nuages de passion qui éclatent. Le voile qui, sépare l'imaginaire du tangible, isole l'autobiographie de la fiction, séquestre l'extase de la souffrance, se déchire.
Confusion organisée qui se veut miroir, miroir d'une humanité lunatique qui:

aime puis maudit,
rit puis pleure,
protège puis détruit,
adopte puis abandonne,
vit puis meurt.

C'est ce paradoxe que je veux essouffler, décliner, presser pour en extraire un sérum enivrant et libérateur.
Que les coeurs s'ouvrent et naviguent sur des flots inconnus peuplés d'entités colorées!
C'est toi lecteur, visiteur, explorateur, qui détient la clé.
Communique et échange avec moi, les secrets qu'ont chuchoté mes écorchés de couleurs, mes mythologies oculaires, à tes innocentes oreilles.

Elles se réjouissent d'avance de ta venue et trépignent d'impatience de se livrer à toi, encore faut-il que tu le veuilles réellement.

Alessio

Voir plus de Alessio Mythologies

Voir toutes les œuvres
Acrylique sur Toile
Pas à Vendre
Acrylique sur Toile
Pas à Vendre
Acrylique sur Toile
Pas à Vendre
Acrylique sur Toile
Pas à Vendre

Artmajeur

Recevez notre lettre d'information pour les amateurs d'art et les collectionneurs