Aurore (2020) Arts numériques par Harold Fovero
Acheter une impression
Cette impression est disponible en plusieurs tailles.
36,41 $US
55,68 $US
109,22 $US
Avis clients
Excellent
Les artistes touchent leurs droits d'auteur à chaque vente
Vendu par Harold Fovero
Licence numérique
Cette image est disponible pour téléchargement avec une licence
32,12 $US
128,50 $US
267,70 $US
Résolution maximale: 4960 x 7016 px
Téléchargez immédiatement après l'achat
Les artistes touchent leurs droits d'auteur à chaque vente
Vendu par Harold Fovero
-
Ce travail est une "Open Edition"
Arts numériques,
Giclée / Impression numérique
- Dimensions Plusieurs tailles disponibles
- Plusieurs supports disponibles (Papier d'art, Impression sur métal, Impression sur toile)
- Encadrement Encadrement disponible (Caisse américaine + sous verre, Cadre + sous verre acrylique)
- Catégories Expressionnisme
Illustration pour :
La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée,
Autour du bourg couvert d’une épaisse feuillée
Où les toits assoupis fument tranquillement ;
Dans la plaine aux replis soyeux que rien ne cerne,
Parmi les lins d’azur, l’oeillette et la luzerne,
Berce les jeunes blés pleins de frissonnement.
Illustration pour :
La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée,
Autour du bourg couvert d’une épaisse feuillée
Où les toits assoupis fument tranquillement ;
Dans la plaine aux replis soyeux que rien ne cerne,
Parmi les lins d’azur, l’oeillette et la luzerne,
Berce les jeunes blés pleins de frissonnement.
Sereine et rafraîchie aux brumes dilatées,
Sous l’humide baiser de leurs traînes lactées,
Elle semble frémir dans l’ivresse des pleurs,
Et, ceinte des trésors dont son flanc large abonde,
Sourire à l’éternel époux qui la féconde,
Au grand soleil qui sort, vibrant, d’un lit de fleurs.
L’astre vermeil ruisselle en sa gerbe éclatante ;
Chaque fleur, alanguie aux langueurs de l’attente,
Voluptueusement, vers le foyer du jour
Tourne sa tige et tend son avide calice,
Et boit ton charme, Aurore, et rougit de délice…
Et le germe tressaille aux chauds rayons d’amour.
Juillet 1871.
Jules Breton
La glèbe, à son réveil, verte et toute mouillée,
Autour du bourg couvert d’une épaisse feuillée
Où les toits assoupis fument tranquillement ;
Dans la plaine aux replis soyeux que rien ne cerne,
Parmi les lins d’azur, l’oeillette et la luzerne,
Berce les jeunes blés pleins de frissonnement.
Sereine et rafraîchie aux brumes dilatées,
Sous l’humide baiser de leurs traînes lactées,
Elle semble frémir dans l’ivresse des pleurs,
Et, ceinte des trésors dont son flanc large abonde,
Sourire à l’éternel époux qui la féconde,
Au grand soleil qui sort, vibrant, d’un lit de fleurs.
L’astre vermeil ruisselle en sa gerbe éclatante ;
Chaque fleur, alanguie aux langueurs de l’attente,
Voluptueusement, vers le foyer du jour
Tourne sa tige et tend son avide calice,
Et boit ton charme, Aurore, et rougit de délice…
Et le germe tressaille aux chauds rayons d’amour.
Juillet 1871.
Jules Breton
Thèmes connexes
Voir plus de Harold Fovero
Voir toutes les œuvres
Arts numériques
| Plusieurs tailles
Disponible
à partir de 36,41 $US