Carte postale (2008) Peinture par Delechat

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Carte Postale Un hôtel, cette plage, les dunes. Ton vagin se plaint. Il demande et quémande un sexe, tu n’aurais jamais pu imaginer que cet organe au si loin de toi comme on te l’a désappris était doué de tant de paroles. Comment faire ? Je ne suis pas sous tes sens et pas question de[...]
Carte Postale

Un hôtel, cette plage, les dunes.

Ton vagin se plaint.

Il demande et quémande un sexe, tu n’aurais jamais pu imaginer que cet organe au si loin de toi comme on te l’a désappris était doué de tant de paroles.

Comment faire ?

Je ne suis pas sous tes sens et pas question de laisser ce soir ses plaintes sans écho, envie d’un instant de partage.

De te laisser abandonner, dans d’autres bras, dans des bouches, dans des couches.

L’inconnu !

Il est par ailleurs complètement différent de moi, si sûr de lui, c’est sûr.

P’tite bite.

Moi je ne sais toujours rien à tes yeux et fais mine de le laisser savoir.

C’est si simple l’ignorance, un endroit où je suis si bien où là plus personne ne vient me déranger, j’y suis en paix.

Que ceux qui savent passent leur chemin ! Et bon Camino ! Amigo.

Envie ce soir de ne plus te rien entendre.

Il te proposera de boire un verre dans son chalet accroché à un sommet au dessus de notre réalité.

Tu le suis réfléchissant aux probables suites de cette petite escapade dans la nuit.

Pourtant, candide, je t’ai souvent prévenu sans sous entendu. Dès cette porte franchie, tu sais qu’il me sera impossible de faire un quelconque tour sur moi même ! Je retournerai à mon état primaire.

Une bête c’est certain.

J’en ai peur. T’as répondu.

Mais le feu te guide, par confiance, je te l’ai aussi appris jadis.

Tout était prêt, il n’avait plus qu’à allumer les bougies, trois précisément et toujours dans le même ordre.

La trois, deux, puis la une, etc.

Crétin.

Bien rôdé tout cela ! Tu n’es pas dupe et n’a pas non plus l’intention de t’éterniser. Tu l’empêches de poursuivre son manège, refuse son « djinn » in tonic, tu lui mets, direct, la main aux fesses et de l’autre tu lui fais descendre sa braguette bien huilé de son short tout plissé.

Déjà son sexe te regarde, tu t’agenouilles, petite grenouille aux rouages affirmés, le prends en bouche et joues avec l’extrémité du cyclope.

La chaleur de cette peau fine à tes lèvres te provoque de légers mouvements de bassin.

Le type impatient est satisfait et décharge une première fois sur mes espoirs de mémoire.

Branleur.

Tu laisses sa semence dégouliner de tes lèvres offertes et te lèches jusqu’au bout du nez ! Tu sais qu’il est au plus loin de ton extase et cela t’excite un peu plus.

Envie ce soir en grand large d’un partage.

L’animateur est satisfait, moins de temps d’attente que d’habitude… il songe.

Tu l’emmènes sur la banquette et tu l’invites à te déshabiller. Tu assumes désormais ton corps, plus malléable à aimer.

Le garçon légèrement décontenancé par tes attitudes et postures de femme fatale, obéit à tes demandes sans encore plus de désir. T’es sans pitié ! T’en veux pour ton argent, Salope ! Content ou pas, le bonhomme, tu t’en moques, rubis sur l’ongle, tu veux, tu peux, un orgasme bien réglé. « Onze minutes » de laisser aller complet.

Le grand plaisir, pour te satisfaire.

Il a l’air un peu con la tête luisante entre tes jambes.

Il est beau et si jeune, la toison blonde de ses cheveux te fait songer une ultime fois aux anges.

Le souvenir de mes yeux gris froid t’amuse et son air d’innocence te rend complaisante, alors tu l’invites à élever son organe à la hauteur de tes seins.

Tu le branles pour qu’il s’ébranle comme il se doit. Cet imbécile retrouve sa virilité d’une seconde, il devient plus entreprenant et te demande de le goûter encore comme la première fois ! Tu expliques à cet inculte égaré sur les méandres de notre histoire : « Qu’il n’existe qu’une première fois ».

Tu touches une nouvelle fois du bout des doigts la semence éperdue de cette enfance attardée entre tes draps.

Il est affalé sur toi ! Tu ne dis rien mais toujours cette souffrance au creux de tes reins. T’as maintenant envie de l’enfantement de quelques jouissances.

Lui se relève et va à la fenêtre, il te laisse les jambes encore écartées, tu frémis t’as soudainement froid !

Tu te rhabilles.

Il regarde ce paysage de carte postale, mon enfer, cet hôtel, cette plage, les dunes qu’il perçoit une ultime fois dans le lointain.

Toi, t’as l’air d’une chienne ! Traîtresse !

De dos, il te parle, te dit qu’il va te sembler débile, mais qu’il « aime », qu’évidemment cela peut sembler comme être dans un tour de manège, un truc qu’il fait à chaque fois, mais qu’il est honnête. Qu’il te désire encore, il ne sait pas pourquoi d’ailleurs, que d’habitude il n’est pas vraiment un bon coup, mais qu’avec toi, c’est différent des autres femmes.

T’es déstabilisée face à ce type sans importance. La culpabilité t’envahie peu à peu. A toi, tu la laisses pourtant venir sans résistance, tu sais qu’avec elle, bien exploitée, tu vas aller très loin ce soir.

Lui, à poil avec son petit cul bien rebondi, te donne soudainement l’envie d’un instant entre vous.

Laissant retomber ta courte robe à tes pieds, tu lui demandes de venir te rejoindre. Lui ce débile, hésite…

Tu le rejoins, te plaque contre son dos, ses muscles tremblent légèrement sous sa peau.

Sur la vitre de sa caravane, tu perçois, en reflet, clairement désormais, mon regard.

Toi.

Tu commences à te laisser donner, tu sais, c’est parti pour un brin de douceur entre le souvenir de mes mains.

Lui.

Il gémit lorsqu’à sa gorge, je libère son sang de l’emprise de tout battement.

Le restant de ton âme, ma femme, je la froisse sur mes pages pour qu’elle s’enflamme entre mes larmes.
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Bonsoir, Je ne sais, si c’est à moi de te répondre, ou à toi ? Dans notre correspondance pour le moins décousue. Mais bon ! Je brise le silence et tente l’aperçu dans ses éclats. 22:47:[...]

Bonsoir,

Je ne sais, si c’est à moi de te répondre, ou à toi ? Dans notre correspondance pour le moins décousue. Mais bon ! Je brise le silence et tente l’aperçu dans ses éclats.

22:47: et quelques autre poussières, ce que nous sommes en somme.

Je suis dans mon atelier, j’imagine ! T’imagines ? Non tu ne peux imaginer mon univers, j’suis bête ! Nous nous connaissons si peu. Déjà c’est peut-être beau… Au vu des apparences, cela doit être à moi de te parler.

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