Ajouté le 19 déc. 2019
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Galerie St Ravy centre piéton Ecusson, Montpellier
En convoquant le regard du public sur des toiles abstraites où l’on peut trouver des repères spatiaux et des élements vivants, le titre de l’exposition interroge sur la représentation de l’état de Nature et de Paysage à réinventer, et propose un workshop participatif, autour de la notion de propriété.
« L'œuvre de Danièle Sanchez a ceci de paradoxal qu'elle figure beaucoup de lointains et de grands espaces sans être pour autant une peinture d'évasion. Elle tente d'être résolument une peinture de recherche (...) » M G
Ajouté le 8 nov. 2019
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Teyran, France
https://arteyran.wordpress.com/
Ajouté le 28 juin 2019
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Palais des Congrès La Grande Motte
Les Eaux Primordiales, le triptyque complet y sera présenté pendant 4 jours.
Ajouté le 28 juin 2019
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Inauguration d'Œnotour 19 au Mas d'Alco le 6 juin à Montpellier
en présence de gauche à droite de
André Cervera, Noune, Mr Kleber Mesquida président du Conseil Départemental, Dsz et Sunka , parmi les 10 artistes sélectionnés qui ont peint sur des tonneaux de chêne, recyclés pour l'évènement.
Ajouté le 21 nov. 2018
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Invitée dans l'atelier de Caroline Rochette
Ajouté le 14 nov. 2018
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Récit pluriversel d'une infamie.
En un sens... mais dans quels sens ?
Tout est au-dehors en cette toile - et pourtant ses vues recourbées se déchirent du dedans, dévoilant plutôt par son fond agité que par ses laiteux mirages nos affinités extérieures, d'un métallique reflet.
Tant qu'un fil rouge ne nous tire guère de l'autre côté de nos labyrinthes-animaux, Ariane sur l'île déserte restera-t-elle assoiffée ?
Demandons-lui nous-mêmes.
Point de terres sans creusets, pas d'éraflure sans chair, choses vivantes par leur absence que nous font devenir les diverses tendances lumineuses et obscures discernant la toile.
Cette manière de station aux visages non-dits dépose nos mots dans la paresse d'un silencieux devenir, celle de leur devenir-isolés : si tu trouves les mots pour suivre ses tendances, elle trouve les mots pour t'y orienter, alors ouvre ses mots pour subitement t'y méconnaître, et peut-être trouverons-nous les bons mots, ceux qui dans un prochain jadis t'y suspendaient à jamais.
D'une toile ? Qui dénude nos verbes, nos arbres et leurs allures, et les plumes de nos minotaures assoiffés plongent en courbettes traversées par le cours impérial de ces souffles vivifiant les nôtres - De la toile sur un ton de défi indiscret. Ainsi elle tranche et nous incite à retrancher plus profondément encore, par nous-mêmes, afin de trouver un certain équilibre en cette variable dysharmonie de perceptions que cette toile nous inflige, confie et nous suggère en jubilé à notre oreille démasquée. Ses libres vibrations affectives et polychromes, c'est par elles qu'en lame fluide - dans ses effluves d'ombre - et unique direction, elle nous acquiert.
Seule demeure cette patte mêlée de songes et de sens cherchant à esquisser l'Innommable selon ses propres traits.
Pas de terre sans percée, point de chairs sans versets, vie des choses qui par leur présence nous entremettent à nous-mêmes et nous clairsèment d'une toile, sans cesse multiple enfin par nos obscurités improprement révélées, sans oublier ses enluminures profanées d'un noir presque de jais.
On ne tranche pas dans sa vie sans cependant se couper : ces toiles-en-une nous enseignent ainsi notre aérante absence d'âmes à l'aube de coupures désertées, que l'âme réclame par essence la production de coupures constellées par nos dehors, constellations qui éclosent aux fils multiples de nos traversées vaporeuses et errantes - décourbantes réalités de celles qui nous cheminent. La toile-au-marteau fragile déforme, nous agite par impulsions immédiates et nous emporte d'un devenir-senti de la pluralité à la rencontre de forces singulières et si dansantes - toiles de surface de nos chants difformes - qu'elle file, rouge et court, aux corps innommés. Et bien d'autres efforts encore dont elle se voit tant susceptible, mais inlassablement de la sorte : indicibles et célestes.
Samih Taghyaoui - Novembre 2018.
Ajouté le 26 sept. 2018
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Le Tapis Pierre noire et Huile sur lin, 2013, 100 x 100 cm
"Il n'y a pas de but au chemin, il n'y a que le chemin, et la lumière sur les choses."
Christian Bobin
Le vivant
Sur une toile de lin brut , un dessin à la Pierre Noire figurant " le réel " dans la lumière naturelle su soleil, c'est à dire, pour moi, en valeurs de gris.
Ces valeurs de gris que tous les êtres vivants enregistrent de la même façon, et qui permettent de saisir la troisième dimension. (En revanche l'intensité et la quantité de couleurs discernées sont variables suivant l'espèce et parfois, selon l'individu qui regarde).
Cette partie supérieure du tableau figure une branche de figuier en plein soleil. L'éclairage total élimine la matière et ne laisse à voir que la Trame de lin, la Trame des choses, leur essence, mise à nu par la lumière solaire qui sait réduire les molécules à la poussière originelle, et les disperse avec le vent.
Dans ce dessin du "monde réel" on aperçoit le mur d'une maison en arrière plan droit. Ce lieu existe encore à Montpellier, il s'agit de La Villa Olga, mon atelier de peinture de 2000 à 2014.
L'artificiel La peinture à l'huile, signifie la Culture.
Occupant les deux tiers de la toile carrée, la peinture à l'huile restitue ici librement les teintes et les motifs d'un tapis oriental étendu sur un fil. Détaillés, depuis le haut et dégradés de haut en bas, les motifs non réguliers du tapis révèlent, à qui sait les observer, quantité d'animaux, végétaux et personnages discrètement fondus à la couche picturale. Les parties mates réfugiées sous l'ombre des feuilles de figuier surexposées, les parties brillantes étalées partout ailleurs.
La couche picturale constituée de sept passages et les glacis au nombre de sept également, m'ont demandé dix années de contemplation et d'actions.
Tapis aux Figuiers : Etude à l'acrylique 50 x 70 cm
Que représente le tapis ? La nature profondément Nomade de l'humanité.
La Virtuosité, et l'Ingéniosité aussi, les doigts agiles qui savent tisser la laine, la soie, tramer et nouer les brins... mais le Tourment imposé, la mise en esclavage de ceux qui savent agir sur la matière, par ceux qui utilisent la force physique et la contrainte sur autrui.
Ce tapis évoque aussi le Savoir transmis, l'ingéniosité de ceux qui ont trouvé le moyen de teindre et de donner par alchimie des couleurs aux matériaux tirés de la Nature, pour obtenir et fabriquer cette couche, éblouissante, symbolique, protectrice, isolante et confortable.
Il représente le pouvoir des sédentaires de s'approprier tout objet pour en orner les maisons, la destination au confort bourgeois, l'orgueil des couleurs, le luxe du plaisir charnel.
Il représente la Peinture elle même.
Et pour le peintre chaque grain de pigments porte la charge de la Vanité humaine qui s'approprie et extermine ensuite la Beauté de la Nature.
Ce tableau est le résultat de ma théorie sur La lumière sur les choses, que le peintre doit aborder dans son œuvre, car la relation visuelle au monde, seule, légitime le fait de peindre.
J'en ai commencé la réalisation et les études en 2003, pour l'achever en 2013. Il a été choisi par un couple de collectionneurs amoureux, à sa première sortie de l'atelier, et j'en suis encore très honorée.
Quant au prix d'une œuvre, si elle est vendue directement par le peintre, il représente le coût de l'arrachement d'une création à son berceau originel.
Tout le reste est une affaire de ... marchands de tapis... ? Dsz
Ajouté le 26 sept. 2018
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Je vous remercie chaleureusement pour votre abonnement. Partager ces créations de longue haleine, avec un regard bienveillant, venu de tout près comme du bout du monde, c'est, pour moi qui vit isolée, un grand réconfort et un encouragement infini, merci.
"...Als der kind, kind war..." Danke sehr :) mit freundlichen Grüßen. Danièle