Alle kunstwerken van Félix Aberasturi
Labyrinthe de miroirs, hommage à Jorge Luis Borges • 1 kunstwerk
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Borges et moi
… il y a des relations qui s’entament à distance et avec le temps, lentement et de manière[...]
Borges et moi
… il y a des relations qui s’entament à distance et avec le temps, lentement et de manière imperceptible, parfois même pour les protagonistes … et un jour le hasard (qui n’existe pas) produit le miracle, le coup de foudre qui déclenche un big-bang.
Borges et moi c’est ça.
Mes livres de l’adolescence, ma vie, mon travail sur le temps qui passe (même si ça n’est pas vrai…) : « La dualité de l’être », « La subjectivité de la mémoire », un jour une rencontre fortuite avec Maria Kodama, à nouveau le temps qui tisse les futurs possibles à son rythme et puis un jour c’est le miracle qui s’opère …
Et nous nous sommes retrouvés, lui et moi, face à face, comme si nous nous attendions au croisement de deux chemins ( je sais qu’il y avait d’autres chemins possibles…)
C’était du « déjà vu » … je reconnaissais chaque phrase, chaque réflexion, je savais la fin du récit avant qu’il ne la prononce, mais le frisson traversait ma colonne quand même (et à cette instant aussi…)
J’ai bu ses mots qui m’ont enivré, je me suis laissé transporter par sa plume magique vers d’autres pays, d’autres réalités, j’ai traversé grâce à sa main le miroir (qui existe toujours…) comme l’innocente Alice, j’ai dépassé les limites de la raison, et c’est là que j’ai compris…
J’ai vécu tellement de vies différentes !
J’ai respiré d’autres airs, certains n’ont pas encore existé… le froid a gelé mes doigts, perdu à l’intérieur d’un labyrinthe… j’ai pris des trains, des bateaux et des voitures, je me suis fait tuer plusieurs fois et de manières complètement différentes, plus romanesques les unes que les autres, mais j’ai tué aussi (et ça, ça fait plus mal…)
J’ai créé aussi la vie, mais c’était un rêve… Je ris, je suis ému, j’ai même pleuré, mais surtout j’ai fait un énorme et incroyable voyage à l’intérieur de moi-même grâce à lui…
Le résultat n’est pas un travail illustratif, moins encore une interprétation (je déteste les limites qui imposent les interprétations…) C’est plutôt un journal de voyage, dans lequel peut être certains vont se reconnaître ; Borges et moi c’est une expérience partagée avec des millions d’autres hommes et femmes dans le monde qui, comme moi, se sont laissés glisser de la main du maitre dans des univers parallèles au nôtre (mais beaucoup plus réels …)
Nous savons tous aujourd’hui que, de cette expérience, on n’en ressort pas indemnes…
… il y a des relations qui s’entament à distance et avec le temps, lentement et de manière imperceptible, parfois même pour les protagonistes … et un jour le hasard (qui n’existe pas) produit le miracle, le coup de foudre qui déclenche un big-bang.
Borges et moi c’est ça.
Mes livres de l’adolescence, ma vie, mon travail sur le temps qui passe (même si ça n’est pas vrai…) : « La dualité de l’être », « La subjectivité de la mémoire », un jour une rencontre fortuite avec Maria Kodama, à nouveau le temps qui tisse les futurs possibles à son rythme et puis un jour c’est le miracle qui s’opère …
Et nous nous sommes retrouvés, lui et moi, face à face, comme si nous nous attendions au croisement de deux chemins ( je sais qu’il y avait d’autres chemins possibles…)
C’était du « déjà vu » … je reconnaissais chaque phrase, chaque réflexion, je savais la fin du récit avant qu’il ne la prononce, mais le frisson traversait ma colonne quand même (et à cette instant aussi…)
J’ai bu ses mots qui m’ont enivré, je me suis laissé transporter par sa plume magique vers d’autres pays, d’autres réalités, j’ai traversé grâce à sa main le miroir (qui existe toujours…) comme l’innocente Alice, j’ai dépassé les limites de la raison, et c’est là que j’ai compris…
J’ai vécu tellement de vies différentes !
J’ai respiré d’autres airs, certains n’ont pas encore existé… le froid a gelé mes doigts, perdu à l’intérieur d’un labyrinthe… j’ai pris des trains, des bateaux et des voitures, je me suis fait tuer plusieurs fois et de manières complètement différentes, plus romanesques les unes que les autres, mais j’ai tué aussi (et ça, ça fait plus mal…)
J’ai créé aussi la vie, mais c’était un rêve… Je ris, je suis ému, j’ai même pleuré, mais surtout j’ai fait un énorme et incroyable voyage à l’intérieur de moi-même grâce à lui…
Le résultat n’est pas un travail illustratif, moins encore une interprétation (je déteste les limites qui imposent les interprétations…) C’est plutôt un journal de voyage, dans lequel peut être certains vont se reconnaître ; Borges et moi c’est une expérience partagée avec des millions d’autres hommes et femmes dans le monde qui, comme moi, se sont laissés glisser de la main du maitre dans des univers parallèles au nôtre (mais beaucoup plus réels …)
Nous savons tous aujourd’hui que, de cette expérience, on n’en ressort pas indemnes…
La subjectivité de la mémoire • 9 kunstwerken
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La mémoire est trompeuse…pour le meilleur et pour le pire…
Méfiance.
Les faits vécus sont corrompus[...]
La mémoire est trompeuse…pour le meilleur et pour le pire…
Méfiance.
Les faits vécus sont corrompus par des jugements, par des sentiments parfois contradictoires, par des « oublis ».
Les petits détails d’un souvenir nous reviennent avec une netteté incroyable: un parfum, un bruit , la couleur d’une robe…mais d’autres choses nos échappent : pourquoi sommes-nous là ce jour là ?... notre âge à l’époque… parfois même les visages des autres personnages, le son de leur voix…
Nous construisons notre mémoire du passé avec cette matière. Mélange du vrai et du faux, de la réalité et de la fantaisie…Mais on y croie…C’est notre vérité à nous, notre histoire…
Et la confrontation avec des autres gardiens du même souvenir peut causer des conflits : les donnés ne sont jamais les mêmes pour tout le monde.
Crise.
Puis on se retrouve soit avec des nouveaux souvenirs, fraîchement recomposés à partir des autres points de vue, soit avec la ferme conviction que la vérité est a nous…
La vérité…Comment peut-on être certain des choses qui font partie du passé et qui arrivent à nous du fond de nos mémoires ?
Souvenirs manipulés par nos affects, maculés par nos jugements, marqués par notre système primaire du «bon» et du «mauvais» .
Même s’il s’agit de notre passé, la vérité est un concept très relatif…
Et que dire de ces souvenirs inoculés par les autres : fragments d'histoires découpées, réinterprétées et colorées selon la vision de celui qui les raconte. Nous héritons de nos ancêtres une histoire imposée comme un axiome sur lequel fonder notre histoire personnelle.
Si nous sommes le produit de nos souvenir, si ce que l’on est se nourri de notre mémoire : comment réagir face à cette mémoire qui nos joue des tours? Comment évoluer à partir de bases douteuses ? Avons-nous tout faux ?
Peut-être la réponse est-elle dans cette subjectivité qui nous fait uniques…
Peut-être n’y a- t-il pas qu’une histoire, qu’une vérité…
Peut être posséder une vision personnelle du passé est-elle une richesse…
Prise de conscience.
Nous ne sommes plus dupes.
Méfiance.
Les faits vécus sont corrompus par des jugements, par des sentiments parfois contradictoires, par des « oublis ».
Les petits détails d’un souvenir nous reviennent avec une netteté incroyable: un parfum, un bruit , la couleur d’une robe…mais d’autres choses nos échappent : pourquoi sommes-nous là ce jour là ?... notre âge à l’époque… parfois même les visages des autres personnages, le son de leur voix…
Nous construisons notre mémoire du passé avec cette matière. Mélange du vrai et du faux, de la réalité et de la fantaisie…Mais on y croie…C’est notre vérité à nous, notre histoire…
Et la confrontation avec des autres gardiens du même souvenir peut causer des conflits : les donnés ne sont jamais les mêmes pour tout le monde.
Crise.
Puis on se retrouve soit avec des nouveaux souvenirs, fraîchement recomposés à partir des autres points de vue, soit avec la ferme conviction que la vérité est a nous…
La vérité…Comment peut-on être certain des choses qui font partie du passé et qui arrivent à nous du fond de nos mémoires ?
Souvenirs manipulés par nos affects, maculés par nos jugements, marqués par notre système primaire du «bon» et du «mauvais» .
Même s’il s’agit de notre passé, la vérité est un concept très relatif…
Et que dire de ces souvenirs inoculés par les autres : fragments d'histoires découpées, réinterprétées et colorées selon la vision de celui qui les raconte. Nous héritons de nos ancêtres une histoire imposée comme un axiome sur lequel fonder notre histoire personnelle.
Si nous sommes le produit de nos souvenir, si ce que l’on est se nourri de notre mémoire : comment réagir face à cette mémoire qui nos joue des tours? Comment évoluer à partir de bases douteuses ? Avons-nous tout faux ?
Peut-être la réponse est-elle dans cette subjectivité qui nous fait uniques…
Peut-être n’y a- t-il pas qu’une histoire, qu’une vérité…
Peut être posséder une vision personnelle du passé est-elle une richesse…
Prise de conscience.
Nous ne sommes plus dupes.
Secrets de famille • 24 kunstwerken
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Ces secrets…, ces petits ragots …, ces mots chuchotés dans la pénombre, entendus en faisant semblant[...]
Ces secrets…, ces petits ragots …, ces mots chuchotés dans la pénombre, entendus en faisant semblant de ne pas écouter…, des mots cachés dans le tiroir le plus bas de la vieille commode familiale…
…des noms interdits, des regards qui en disent long…, dizaines des vieilles photos où on voit des proches qui ressemblent à des étrangers… parmi eux on a du mal à se reconnaître…
…ces histoires en morceaux, perdues dans nos mémoires, transformées bien des fois par les additions ou les omissions de ceux qui les racontent…
…visages sans prénom, personnalités disséquées jusqu’à l’impossible, réalités qui à force d’être mutilées deviennent mensonges… l’histoire officielle et l’autre: la vraie…
Jeter la lumière sur les vieux fantômes pourrait-elle finalement exorciser nos angoisses, nos doutes ?
Crier sur les toits ce qu’on sait pourrait-il rassembler tous les fragments du passé et faire éclater ce qu’on appelle vérité ?
Y a-t-il dans tout ça une vérité totale et unique ?
Ces secrets qui font partie de nôtre histoire personnelle, qui ont marqué à jamais nôtre personnalité et nôtre âme…
…ces mystères qui forment une sorte de mythologie familiale à la quelle on ajouterait un jour aussi les nôtres…
Secretos de familia…
Esos secretos…, esos cuentos inocentes…, esas palabras murmuradas en la penumbra y que oimos haciendo como que no..., esas palabras escondidas en el cajon mas protegido de la vieja comoda familiar...
...nombres prohibidos, miradas que dicen tanto..., decenas de viejas fotos donde vemos seres queridos que nos parecen desconocidos...y entre ellos alguien que se supone somos nosotros...
...esas historias en pedazos, perdidas en nuestras memorias, transformadas tantas veces por la adicion o la omision, intencional o no, de esos que las relantan...
...caras sin nombre, personalidades disecadas sin objetividad hasta limites insospechados, realidades pasadas que a fuerza de ser mutiladas se vuelven mentiras...la historia oficial y la otra historia, la verdadera...
Sacar a la luz los viejos fantasmas podra exorcizar nuestras angustias, nuestras dudas?
Gritar sobre los techos eso que sabemos podra unir los fragmentos del pasado y develar finalmente eso que llamamos verdad?
Existe en todo esto una verdad total y unica?
Esos secretos que forman parte de nuestra historia personal, que marcaron para siempre nuestra personalidad y nuestra alma...
...esa especie de mitologia familiar formada de misterios, a los que un dia sumaremos tambien los nuestros...
…des noms interdits, des regards qui en disent long…, dizaines des vieilles photos où on voit des proches qui ressemblent à des étrangers… parmi eux on a du mal à se reconnaître…
…ces histoires en morceaux, perdues dans nos mémoires, transformées bien des fois par les additions ou les omissions de ceux qui les racontent…
…visages sans prénom, personnalités disséquées jusqu’à l’impossible, réalités qui à force d’être mutilées deviennent mensonges… l’histoire officielle et l’autre: la vraie…
Jeter la lumière sur les vieux fantômes pourrait-elle finalement exorciser nos angoisses, nos doutes ?
Crier sur les toits ce qu’on sait pourrait-il rassembler tous les fragments du passé et faire éclater ce qu’on appelle vérité ?
Y a-t-il dans tout ça une vérité totale et unique ?
Ces secrets qui font partie de nôtre histoire personnelle, qui ont marqué à jamais nôtre personnalité et nôtre âme…
…ces mystères qui forment une sorte de mythologie familiale à la quelle on ajouterait un jour aussi les nôtres…
Secretos de familia…
Esos secretos…, esos cuentos inocentes…, esas palabras murmuradas en la penumbra y que oimos haciendo como que no..., esas palabras escondidas en el cajon mas protegido de la vieja comoda familiar...
...nombres prohibidos, miradas que dicen tanto..., decenas de viejas fotos donde vemos seres queridos que nos parecen desconocidos...y entre ellos alguien que se supone somos nosotros...
...esas historias en pedazos, perdidas en nuestras memorias, transformadas tantas veces por la adicion o la omision, intencional o no, de esos que las relantan...
...caras sin nombre, personalidades disecadas sin objetividad hasta limites insospechados, realidades pasadas que a fuerza de ser mutiladas se vuelven mentiras...la historia oficial y la otra historia, la verdadera...
Sacar a la luz los viejos fantasmas podra exorcizar nuestras angustias, nuestras dudas?
Gritar sobre los techos eso que sabemos podra unir los fragmentos del pasado y develar finalmente eso que llamamos verdad?
Existe en todo esto una verdad total y unica?
Esos secretos que forman parte de nuestra historia personal, que marcaron para siempre nuestra personalidad y nuestra alma...
...esa especie de mitologia familiar formada de misterios, a los que un dia sumaremos tambien los nuestros...
Verkochte kunstwerken • 17 kunstwerken
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