Fabiana Basso

cultura/05062008nota1.asp

Sensualité féminine faite poupée
Carla Hernández - - Fecha de actualización: 6/5/2008

Des poupées qui représentent la beauté féminine, la sensualité, la passion, et l'érotisme de la femme, ainsi est-ce comment l'artiste argentine vivant au Salvador, Fabiana Baso Yossen, définit la collection "poupées de tango”.

L'exposition réunit 26 oeuvres peintes et une sculpture qui, selon l'artiste, font partie de son inspiration sur le tango, genre dans lequel il est beaucoup question d'histoires féminines comme par exemple, des fiançailles et autres amours perdues. Cependant, elle précise que, bien que le tango soit un genre très prisé chez les hommes, elle a préféré opter pour la femme parce que cela lui a permis de travailler plus les détails. “Il y a plus de trucs et d'éléments qui permettent de représenter l'érotisme : les cheveux, les seins, les vêtements, ls jambes, les lèvres, les hauts talons et le maquillage”.

Dans la collection, commente Basso, les couleurs saturées ressortent et ce bien qu'il y ait des visages tristes ou nostalgiques provenant des histoires même de ce genre musical, mais "j'essaie de bien traiter les visages afin de ne pas perdre l'identité du personnage et que l'oeuvre dans son ensemble ne soit pas triste”.

L'artiste précise également que bien qu'elle ait travaillé sur le thème de la féminité, elle ne se considère en rien féministe "parce que j'aime peindre le glamour, le romantique et le sensuel”.

L'exposition “Poupées de tango” sera inaugurée ce soir à 19h00 dans la galerie d'art La Pinacoteca, située sur le Boulevard de l'Hippodrome au n° 305 dans la Zone Rose de San Salvador. L'exposition sera ouverte au public jusqu'au 25 juin prochain.

REVUE OVERNIGHT EL SALVADOR - JUIN 2008 - 6ème ANNÉE - VOLUME 69 - PAGE 39

FABIANA BASSO YOSSEN DANS "LA PINACOTECA"

Par Lucía CAÑAS
Photos: Eduardo LÓPEZ

SON OEUVRE EST REMPLIE DE BEAUCOUP DE COULEURS, DE VIE ET DE SENSUALITÉ, C'EST AINSI QUE JE DÉCRIRAIS CETTE MERVEILLEUSE EXPOSITION QUE NOUS PRÉSENTE FABIANA POUR TOUS LES AMANTS DU BON ART.

¿Que ressent Fabiana Basso Yossen en présentant au Salvador cette exposition pleine de beauté et de couleurs ?

Bien sûr, je suis très fière. Pour un artiste plastique, pouvoir enfin exposer après une recherche artistique de 18 mois, c'est atteindre la ligne d'arrivée. Après mes expériences en Argentine, je suis émue de présenter mon travail, ici, dans ce pays.

Avec cette exposition qui vient d'être inaugurée le jeudi 5 juin dans la galerie “La Pinacoteca”, que cherches-tu à transmettre ?

Une dimension féminine! A travers le tango, la femme a toujours été mise en évidence. Qu'elle soit naïve, éperdument amoureuse, triste, opportuniste ou plus même fatale, elle apparaît comme l'élément premier, l'axe, l'esprit, l'écho poétique. Elle incarne à la fois l'idéal qu'il faut conquérir et la fugacité des plaisirs. À ma manière, j'ai essayé de transcrire la vie agitée de ces « Poupées de Tango ». Mes portraits ne traduisent pas la douleur du partir mais ils cherchent à s'immobiliser, un instant, sur un événement précis, particulier, lequel est venu interrompre le cours des choses. Quelque chose d'irrationnel se produit alors. Les coeurs trésaillissent, la relation est éphémère, le déchirement viendra et, avec lui, la perte de l'amour et la rébellio sentimental intérieure.

Pourquoi avoir choisi le thème du tango?

Toute mon enfance a été bercée par les mélodies et les paroles du tango. Comme un souffle mélancólique, elles sont inscrites au plus profond de ma mémoire et reviennent très souvent me rappeler mon univers et mes origines. Pour moi, le tango reste et restera comme un refuge rétrospectif, un champ ouvert d'émotions contradictoires et, par-dessus tout, un formidable vecteur d'énergie.

Comment peins-tu?

Avec mon âme ! Mon atelier es unendroit rempli de pinceaux, de brosses et de tubes de peinture. J'aime avoir un contact avec la matière, une proximité avec la toile. Les premières touches de couleur sont déterminantes. J'ai besoin de me tromper, d'effacer, de recommencer encore. Ces “accidents” sont une aventure dans ma propre logique.

¿Poourquoi signes-tu « Faby »?

Ma signature est mon surnom. C'est plus familier, plus amical, plus intime qu'une signature ordinaire.

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DE LA MUSIQUE AU PINCEAU

La passion du tango dans les peintures
Alfredo García - Mercredi, 4 Juin 2008

Basso inaugurera "Poupées de tango" dans La Pinacoteca

Les peintures de Fabiana Basso montrent des femmes de cabaret et de carnaval qui se maquillent le visage et même le coeur pour affronter la vie. Ce sont des personnages romantiques et mélancoliques qui portent dansa leurs entrailles des histoires d'amour passionnées. L'exposition s'appelle "Poupées de tango" y sera inaugurée ce soir dans la galerie La Pinacoteca de la Zone Rose.


Ce sont en tout plus de 20 peintures à l'huile inspirées de chansons de tango du milieu du 20ème siècle. Chaque tableau représente une chanson où est exaltée la figure féminine en tant que symbole de passion, d'érotisme et de romanticisme. De plus, explique l'artiste, "il me semble que le tango représente un capital historique. C'est aussi l'exil d'un pays, d'un amour,..."

Basso, avec une expérience de presque 20 ans comme artiste plastique, s'auto-définit comme un peintre coloriste, puisque la combinaison de tons vifs est une caractéristique dans "Poupée de tango" et ses propositions antérieures.

"Ce que je veux transmettre surtout, c'est le romantisme et la passion, l'amour féminin et sa sensualité", dit-elle. L'exposition comprend aussi des photomontages, une sculpture et deux pièces d'art conceptuel.

Chaque tableau porte le titre de la chanson qui l'a inspiré. Certains d'entre eux sont : "Maquillaje", "Caminito", "Carnaval", "Griseta", "La morocha", entre autres. "Le personnage de 'Maquillaje', par exemple, est une femme qui, chaque nuit, se maquille aussi le coeur pour être heureuse, raconte la chanson. Ce sont des personnages aux amours ratées, déchirées, séparées... Mon oeuvre a un sens très romantique", affirme Basso. Quelques-unes des pièces sont un mélange de techniques : huile, graphite et collage.

Ce soir, La Pinacoteca aura un air de cabaret argentin vu qu'il sera possible d'écouter les tangos qui ont inspiré l'artiste et que seront installées des lumières qui créeront une atmosphère intime, ont annoncé les organisateurs.

Toutes les pièces sont inédites et le procédé de création a nécessité aux alentours de 18 mois.

Fabiana Basso est argentine et vit actuellement au El Salvador depuis plusieurs mois. Elle a étudié les Beaux-Arts dans son pays d'origine et a participé à plusieurs expositions. Au Salvador elle a fait partie de l'exhibition "Bon Appétit", réalisée par l'Alliance Française, au début de cette année.

Couleur, nostalgie et érotisme se conjuguent dans l'exposition “Muñecas (Poupées) de Tango” de l'artiste plastique Fabiana Basso Yossen, argentine d'origine italienne, habitant dans le pays, et qui trace le portrait des vies agitées des femmes du monde des cabarets, dans un va-et-vient entre la joie et la tendresse de la figure féminine.

Bien entendu, le thème passe aussi par la mise en valeur de la beauté et de la sensualité, avec quelques touches de passion dans les 26 peintures-dessins et une sculpture de son inspiration. Toutes sont liées au concept du savoureux tango, ce dernier étant une voie d'échappement "pour éliminer n'importe quelle douleur" (sic), accompagnées de beaucoup de couleurs qui sont toujours un bon moyen pour transcender le quotidien gris.¡Merci de nous laisser voir votre art Fabiana! Ppour ma part, j'ai trouvé l'arlequin et la sculpture géniaux !!

2008/06/muecas-de-tango.html

Il est possible de voir un reportage vidéo de deux minutes et sept segondes sur l'exposition "Poupées de Tango" en cliquant sur le lien suivant :

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Entrer dans l'atelier-galerie Art’gentina de Fabiana Basso c'est comme découvrir la caverne d'Ali Baba. Toutes sortes d'objets réalisés par l'artiste cohabitent. En prime, elle propose des cours. Soleil de l'Italie, exotisme de l'Argentine...
ART’GENTINA
Entrer dans l'atelier-galerie Art’gentina de Fabiana Basso c'est comme découvrir la caverne d'Ali Baba. Toutes sortes d'objets réalisés par l'artiste cohabitent. En prime, elle propose des cours.
Soleil de l'Italie, exotisme de l'Argentine, Fabiana Basso importe les deux. Elle est diplômée de l'école des Beaux-Arts de l'Université nationale de Rosario (Argentine). Pour ceux qui aiment dessiner et peindre, elle propose de découvrir l'art sous des approches nouvelles. Elle a ouvert des ateliers de peinture, sculpture, travaux manuels pour enfants, adolescents et adultes. « Je veux expliquer l'art aux enfants. » Atelier, mais aussi galerie. Fabiana Basso y expose ses toiles à l'huile aux couleurs vives dont le cœur est la femme : « Je travaille la féminité, la sensualité et la beauté à partir de paroles du tango, teintées de nostalgie. Dans chaque parole du tango, j'ai trouvé une femme..., elles sont toutes jolies ». On trouve aussi des bijoux fantaisie à partir de vraies pierres, des petites sculptures, Les Ménines de Velazquez, des champignons géants... D'ailleurs si l'on prête bien l'oreille, un tango argentin invite au voyage dans l'art de Fabiana Basso.

Article Journal LE BIEN PUBLIC - mardi 26 octobre 2010

 Expo individuelle “Cirque dans la mer”
Alliance Française de Santa Fé (Argentine) – Juillet 2005

 Installation “Hommage à Jules Verne”
Alliance Française de Buenos Aires (Argentine) – Novembre 2005

 Expo collective “10 Femmes pour 10 Mots” dans le cadre de la Semaine de la Francophonie
Alliance Française de Rosario (Argentine) – Mai 2006

 Expo individuelle “La Niña Bonita”
Alliance Française de Gualeguaychú (Argentine) – Mars 2006
Galería KRASS de Rosario (Argentine) – Mai 2006

 Expo individuelle “Poupées de Tango”
Galerie LA PINACOTECA de San Salvador (El Salvador) – Juin 2008
Galerie d’Art Alliance Française de Managua (Nicaragua) – Octobre 2009
Galerie LE TUNNEL de Guatemala Ciudad (Guatemala) – Mars 2010

 Expo individuelle “Au revoir !”
Alliance Française de San Salvador (El Salvador) – Mai 2010

Depuis plus de 10 ans, je travaille la féminité sous tous ses aspects et en particulier celui du tango car au travers de ce style musical, la femme y a toujours été mise en avant. Comme une plaque photographique sensible aux émotions fugaces et marquantes, le tango révèle le féminin et le matérialise. Qu’elle soit naïve, folle amoureuse, triste, opportuniste ou encore fatale, la femme y apparaît comme l’élément premier de l’inspiration artistique ; elle en est le centre, l’esprit, l’écho poétique. Elle incarne à elle seule à la fois l’idéal à conquérir et la fugacité des plaisirs.

Ainsi, pour moi, le tango et ses histoires de femmes restent un immense refuge introspectif, un champ ouvert d’émotions contradictoires et par-dessus tout un formidable vecteur d’énergie me permettant de réaliser mes œuvres. J’y puise des lieux, des images, des détails, des sentiments qui me touchent. A tout cela, j’y ajoute des couleurs à la fois vives et tendres qui s’entrechoquent. J’aime leur intensité. Elles sont, à mon goût, l’expression pure de la sensualité, un vrai hommage au désir et à l’érotisme féminin.

El Argentino - Vendredi 17 mars 2006

Temporada cultural 2006

Mañana en la Alianza Francesa se inaugurará "La niña bonita"

Mañana a las 20:00 en la sede la Alianza Francesa se inaugurará la muestra de la pintora rosarina Fabiana Basso Yossen denominada "La niña bonita". Serán 15 obras expuestas del 18 de marzo al 6 de abril. Este evento abre la temporada cultural 2006 de la Alianza Francesa de Gualeguaychú.

El profesor Miguel Ballesteros -ex director del Museo de Bellas Artes J. B. Castagnino y actual curador de la Galería de Arte "Bolsa de Comercio" de Rosario-, expresó sobre esta muestra (Marzo de 2006): "Las obras de La Niña Bonita corresponden a la intimidad sensitiva del arte y a una misteriosa relación de coexistencia entre ellas, que hacen que pinturas diversas en su ordenación, separadas en el tiempo y dispares en la medida de sus aficiones personales, se relacionen en la intimidad de su trasmundo. Esta relación que aflora a la superficie del lienzo, relampagueando a la vista de todos, establece una suma de poesía en los distintos personajes así como una poética en general".

"Bajo sugestivos títulos, Las Niñas Bonitas existen y subrayan caracteres y gestos. A Fabiana Basso Yossen, con su vivísima realidad, le gusta sorprender para lograr que los sentimientos afloren a la superficie pintada e intensifiquen esos estados anímicos procedentes de lo más abruptos arcanos del espíritu".

"Que estén soñadas, recordadas, reflejadas o inventadas, las mujeres de Fabiana toman vida en la materialización de la tela sin interrumpir, para nada, la expresión mágica de la artista. Esos quince seres femeninos, cada uno ubicado en un entorno muy bien definido, ilustran a su manera un sentimiento particular".

"La coherencia de las quince niñas bonitas procede del mundo interior femenino de Fabiana Basso Yossen. Con una inagotable fecundidad de imaginación, ella entrelaza y superpone líneas y estructuras, cuadrados, círculos, grafismos bidimensionales o zonas cargadas de volumen para infundir ese conglomerado de formas, cual altares barrocos modernos, donde la agrupación de colores destalla con un intercambio cromático que rodea a las imágenes".

Los 15 de la niña bonita

El profesor Serge Maller -director de la Alianza Francesa de Rosario y delegado Regional por Santa Fe y Entre Ríos-, ilustra la muestra de esta manera: "¡Quince! Si no fuese residente en Argentina desde hace algunos años, como francés que soy, esa cifra no me sugeriría nada. Tal vez, podría este número referirse a un equipo de rugby con sus quince jugadores pero, francamente, más allá de esto, no me inspiraría ninguna otra cosa. Para una persona argentina sí ¡es obvio! La cifra quince es cultural. Forma parte de la vida cotidiana puesto que ese ícono se refiere a la niña bonita, la niña de la suerte, la niña de la esperanza, la niña del amor. Quince es también la edad en la cual, simbólicamente, la niña pasa a ser mujer".

"La muestra que propone Fabiana Basso Yossen es justamente una ilustración de todo lo que trae aparejado la feminidad. A través de quince obras de distintos tamaños, cuyo conjunto se titula , la artista rosarina nos invita a descubrir un mundo de fantasía, de frescura y de belleza. Ella trata de trasmitir al espectador, a través de cada niña ubicada en un escenario particular, un sentimiento característico y las emociones revelantes de estos personajes: timidez, nostalgia, aventura, capricho,…"

Sensualidad

Continúa Maller: "A lo largo de esta muestra, se destaca un universo de pureza y de fragilidad. A base de óleo y grafito, Fabiana Basso Yossen supo recrear un ambiente de fantasía y de sensualidad oponiendo el mundo erótico de la noche con el mundo ingenuo del día. Tumbadas, sentadas o de pie, cada uno de estos seres femeninos quiere simbolizar la esencia misma de la mujer. Si la línea es a la vez moderna y barroca con tonos cromáticos, eso no impide la explosión de los colores. Bajo la mano maestra de la artista, las niñas bonitas aparecen desde entonces más revelantes y las cruces, los corazones, las lunas como los círculos que las rodean, las ponen aún más en evidencia".

"Con Fabiana Basso Yossen plasmó en la tela su arte de forma muy deslumbrante para invitarnos a descubrir esas hermosas y atrayentes figuras. Con una técnica novedosa, la artista rosarina nos ofrece una mirada distinta. Así, si la sensualidad forma parte de cada obra, la mujer está también revelada, esta vez, como un ser delicado, sutil, intuitivo y soñador. "La mujer es todo lo que espera el hombre y lo que él desearía alcanzar" afirmaba la escritora francesa Simone de Beauvoir. Sin duda, la muestra de Fabiana Basso Yossen es una ilustración perfecta de estas esperanzas".

index.php/diarios/2005/06/23/personaysociedad/PER-02.html

Edición vespertina de diario El Litoral del día jueves 23 de junio de 2005
MUESTRA EN LA ALIANZA FRANCESA
Propuesta de un "Circo en el mar"
La artista rosarina Fabiana Basso Yossen expondrá sus obras hasta el 6 de julio.
Este viernes, a las 20, en la Alianza Francesa de Santa Fe -Bv. Gálvez y Las Heras- quedará inaugurada la muestra "Circo en el mar" de la artista rosarina Fabiana Basso Yossen.
Se trata de la primera etapa de un estudio que abarca los cuatro elementos y que se centra en la visión futurista sobre el agua. El agua es un elemento sutil, el elemento conductor de la vida, la sangre vital de la madre naturaleza. Indispensable en muchos ritos iniciáticos, se dice del agua que limpia las impurezas del espíritu, que lo regenera y lo fortalece. En el agua, se balancean nuestros paraísos perdidos, nuestros deseos más profundos. Todavía hoy, el agua representa un mundo misterioso por descubrir, un mundo a ejemplo de las sirenas, que nos atraen y nos dan miedo al mismo tiempo.
UN MUNDO FANTÁSTICO
Criaturas de la mitología griega, las sirenas eran originalmente, representadas como una mezcla de mujer y de pájaro. Más tarde, de una anomalía teratológica, se impuso la figura tradicional mitad-mujer, mitad-pez. Hoy en día, el mito universal de la sirena es el de la mujer sofisticada y posesiva, el de la amante devoradora y fatal cuando se transforma en un pulpo. La sirena seduce y espanta. Esta contradicción de atracción y de rechazo se expresa perfectamente en la muestra "Circo en el mar".
De la bailarina a la malabarista, pasando por la domadora y la maga, cada obra de Basso Yossen -quien maneja a la perfección la técnica mixta- es una invitación a descubrir un mundo fantástico. Las sirenas, los personajes centrales, aparecen sobre fondos muy elaborados y desbordantes de colores. Son el eje de una escenografía maquillada del mundo circense. Los vestuarios diseñados son muy resaltantes y ponen en evidencia los senos redondos de las sirenas. Tal como su mirada misteriosa, estos senos son el retazo más erótico de la figura presentada. Se oponen a las líneas quebradas del cuerpo y de la cola. Eso nos transmite una sensación de armonía, de seguridad y de fortaleza. Por eso, estas deidades marinas que ha plasmado en la tela Fabiana Basso Yossen no aparecen como seres ingenuos. Están más cerca de las sirenas de la Odisea de Homero que de las de Andersen.
Por otra parte, la puesta en escena del ambiente del circo es una simbolización muy desarrollada y evidente del "océano de la vida", en el cual cada uno de nosotros tiene que nadar, buscar su camino y actuar con sus propios roles. También, a través de las sirenas, las obras son una invitación a dejarse seducir (¿hipnotizar?) y ver que, en el espejo artístico que propone la artista rosarina, somos nosotros mismos una transferencia más de este personaje.
BELLEZA
Con "Circo en el mar", la artista ejerció su arte de mano maestra para traspasar las fronteras de la realidad y de la mente. Nos lleva a mundos paralelos para que podamos descubrir estas hermosas y atrayentes figuras. Desde entonces, estos seres raros y prodigiosos no tienen más un carácter maléfico ni representan más el lado traidor de los ríos. Producto, según Platón, de Phorkys y Keto, dos hermanos incestuosos, las sirenas, bajo la varilla de Fabiana Basso Yossen, no están emparentadas con lo negativo. Si, entre los anales de lo fantástico, estas damas marinas jugaron muy a menudo un triste papel, gracias a la artista rosarina, reciben un tratamiento especial. Haciendo hincapié en la valentía de su feminidad, aparecen, por fin, destinadas al amor.
SERGE MALLER - Director de la Alianza Francesa de Rosario.

Rosario/12 - Mardi 23 mai 2006
par Beatriz Vignoli - (00.54.341) 462.3048 -

EROTISME ET HUMOUR DANS LES DESSINS DE BASSO YOSSEN

DES FAUX AIRS DE NAÏVETE

Un style clairement défini avec des racines ayant des faux airs de naïveté de l'art brut, caractérise les dessins en graphite et en pastel de Fabiana Basso Yossen. Ce sont en tout quinze oeuvres qu'il est possible de voir jusqu'au 24 de ce mois dans une des salles de la galerie Krass Artes Plásticas (631 rue San Martin) et le nombre de tableaux n'est pas un hasard. En effet, "La Niña Bonita" (le 15 dans le langage des joueurs de loto argentins) est le titre de l'exposition.

Avec une singulière cohérence, chaque production est accompagnée non seulement de son titre mais aussi d'un bref texte narratif où abondent, entre autres, des mots comme "fille", "mariage", "rêve", "merveille" qui confèrent un univers délibérément naïf, articulé autour de l'idée de séduction ("Pour elle toutes les nuits sont des nuits de noce" peut-on lire dans un des textes) et autour des pôles du jour et de la nuit. Ce langage verbal est en relation avec un solide répertoire de dessins peut-être inspiré de l'art des enfants et des malades mentaux appelé aussi art brut. Les traits sont sauvages, intenses, très nombreux et donnent la trame d'une espèce de tapis formant de violents contrastes entre les couleurs pures. Ces tracés renforcent des images stéréotypées et symbolique : la figure féminine occupe une place centrale et autour d'elle, un ensemble récurrent de croix, de lunes, de damiers et de ceurs complète jusqu'à n'en plus finir, l'espace pictural (l'horror vacui ou la peur maladive de laisser des espaces en blanc est un trait caractéristique de l'art brut) avec la nonchalance de celui qui paraît combler, de plus, un temps de loisirs et d'intense expectative. Tel est le temps de l'adolescence ou, non sans humour et ironie, celui de la "petite fille".

Les poses de ces schématiques mais expressifs nus féminins nous renvoient également à l'oisiveté et au plaisir : ces dessins construisent le rétable d'un art érotique dont l'axe est le thème de l'attente de l'amant. Avec toute sa désinvolture, cette oeuvre se place dans la tradition européene de l'appropriation de motifs érotiques orientaux, c'est-à-dire, dans la figure de La Maja ou de l'Odalisque comme emblème de l'exotisme. Ainsi, Goya, Ingres ou Matisse sont des éléments clés à l'heure d'apprécier chacun de ces tableaux, lesquels portent tous le thème de la femme comme emblème de la jouissance sensuelle et son allégorie comme centre d'un monde visuel constitué basiquement de plans décoratifs multicolores qui se fracturent et se divisent jusqu'à l'infini.

Por Brenda Maeda

Inspirada en el tango, en la mujer y también en su amadal argentina, Fabiana Basso Yossen nos cuenta sobre su pasión: la pintura.

La hora de la cita había llegado, el lugar acordado era la casa de Fabiana. Una taza de mate, decenas de pinceles y algunos cuadros adornaban la estancia. Se le notaba cómoda, pero incompleta, por eso interrumpe la conversación y pone un disco de tango. Parece que esta música la inspira, es obvio que su Argentina la lleva tatuada en el alma.
Escuchar a esa mujer es interesante, su historia, sus pasiones y el amor que profesa a sus dos hijos la hacen un ser humano singular.

Talento en la sangre

Fabiana nace hace 42 años en Santa Fe, una importante ciudad de Argentina donde creció al lado de sus padres y dos hermanos mayores, de quienes heredó el gusto por el campo y la naturaleza.
Casi sin percatarse, la pintura le fascinó desde muy chica, aunque reconoce que jamás planeó dedicarse a esta rama del arte; al contrario ser chef o actriz fueron siempre sus anhelos.
Mientras crecía, su vocación por los niños se hizo evidente y tanto fue así que al llegar a la universidad, optó por estudiar profesorado en Educación Preescolar.
Confiesa que sin querer descubrió una de sus mayores pasiones. "Me enamoré de la pintura cuandoempecé a enamorarme del color, experimenté la relación de los niños con él y me encantó".
Al descubrir las propiedades de cada color, Fabiana decide entoncesestudiar psicopedagogía para aumentar sus conocimientos y aplicarlos en el trabajo con niños descapacitados. "Para todos los seres humanos es importante y mucho más para esos pequeños, el color es curativo".
Con ganas de crecer y "subir su techo", como ella dice, Basso se aleja de su ciudad natal y emigra a Rosario para estudiar Bellas Artes y así seguir explorando su fascinación por el color. En su facultad era prohibido hacer hiperrealismo, le enseñaron que las cosas no están para reproducirse, sino para inspirar al artista a sacar la expresión de su alma. Ahora, 16 años después de haberse graduado, esta premisa la acompaña y le ha hecho crear majestuosas obras , pues como ella dice "en cada obra, plasmo mi alma".
La filosofía de rechazar la mediocridad también permanece. Fabiana siempre busca innovación y singularidad, no tiene límites. Aparte de pintura utiliza collage, fotos y telas en sus obras; además sus formas varían desde el típica cuadro hasta triángulos, círculos y trípticos.
Sus creaciones siempre tienen un trasfondo. Fabiana concibe una idea e investiga, lee, escucha, prepara bocetos y hasta después lo plasma en un lienzo. Reconoce que le gustan todas las técnicas, aunque su preferida es el óleo. "Me parece que tiene vida, es un plástico que lo puedes modelar, que transforma el color de un día para otro".

Muñecas de Tango

Para acompañar a su esposo en asuntos de trabajo, Fabiana llegó hace 18 meses a El Salvador. "No sabía mucho acerca del país, tomé mi valija y mis pinceles y me vine para El Salvador. El día que llegué, fui a una librería y comencé a darle forma a esta muestra", relata. Entonces dio a luz a su último proyecto titulado "Muñecas de tango", una colección de 27 piezas que ha creado durante su estancia en nuestro país. Lo singular de esta colección es que cada obra está inspirada en letras de tango que de alguna manera han marcado la vida de Fabiana.
"El tango es una filosofía de vida, tiene que ver con inmigrantes, despedidas, exilio, nostalgia y lo más importante es que todas las canciones enaltecen a la mujer". Y es precisamente la mujer quien la inspira; Todas sus obras llevan el fin de exaltar el espíritu femenino. "La mujer es un ser importane en el mundo. No soy femenista, lo que pasa es que gusta pintar el glamour, la sensualidad, la belleza y el colorido que ese ser representa", agrega.