Priscille Deborah

Priscille DEBORAH
Artiste peintre




N° Siret : 499 462 547 00013
Affiliée à la Maison des Artistes


Expositions personnelles

2010 Le Plateau, Eysines, Gironde
Peau d’âme - Galerie Contempora, Dordogne
Espace CEME, Charleroi, Belgique

2009 Galerie Synchronicity Fine Arts, New York
La Galerie d’Halluin

2008 Galerie Pictura, Bourges
La Corne d’or, Normandie

2007 Galerie de l’épervier, Châtenay-Malabry

2005 Reflets de l’Art, Quiberon

Expositions collectives (sélection)

Galeries
2010 Galerie Joël Guyot, Saint-Paul de Vence
2009 Galerie Alte Schule, Berlin
Galerie L'Arrivage, Troyes
2008 Galerie d’Orsel, Paris

Autres lieux
2009 Evasions des Arts Contemporains, Bourgogne
2008 Le 104, Paris
2007 UNESCO, Paris
2003-2005 Mairie du 11e, Paris

Salons

2007-2011 Salons de la Figuration critique et des Artistes à la Bastille
2010 Le Comptoir Suisse, Galerie Joël Guyot, Lausanne
2008 Artcité, Fontenay-sous-Bois
2007 Salon d’Automne de la Peinture Contemporaine, Paris XIe
2005 Salon des jeunes artistes contemporains, Paris

Festivals

2010 Festival Mixamum, Bordeaux
Festival Ap’art, Provence
2009 Festival Passion Robinson, Namur, Belgique
2007 Festival Arts’Amis, Château de St-Brisson, Loiret

L’expression et la vision

Priscille Deborah est peintre, sans réserve, jusqu’au bout des doigts, jusqu’au bout de la vie. Elle maîtrise le dessin à la perfection, mais c’est à partir de la couleur qu’elle choisit de faire naître ses toiles. Pour cela, elle doit éveiller en elle, au moyen de la manipulation libre d’une palette de couleurs franches et vives le plus souvent, des états psychiques visionnaires.

Peindre, pour Priscille Deborah, est un acte rituel.
Elle ne cherche pas à représenter ce qui est, mais à ouvrir les portes de la mémoire absolue qui trame ses figures dans les arcanes du cerveau et de la vie sans nom. C’est pourquoi chacune de ses toiles est comme une naissance ou la saisie d’une apparition, la présentation d’une vision.

La force des toiles de Priscille Deborah tient en ceci que ce que l’on y voit, un visage, deux ou trois figures, un corps traversé de tensions sauvages, semble chercher à sortir d’un chaos de couleurs. Cette tension entre les formes d’un visage et les accents libres et violents des gestes du peintre qui portent la couleur confèrent à chaque figure la force d’une révélation.
Nous ne voyons pas quelque chose ou quelqu’un que nous connaissons, nous prenons acte d’une présence inconnue qui semble chercher à s’adresser à nous impérativement. C’est à la faire sortir de la toile que Priscille Deborah s’emploie convoquant pour cela les forces les plus radicales de ces affects fondamentaux que sont le désir et la crainte.

C’est ainsi en effet qu’elle vit et conçoit son travail. Sa main est guidée par des forces auxquelles elle se doit d’obéir. Messagère de l’espoir dans la violence d’une époque douloureuse, elle vit chacun de ses gestes de peintre comme une caresse qui aurait pourtant la puissance magique du silex avec lequel les hommes d’avant l’histoire creusaient les os de leur mémoire précaire, celle de donner naissance à une partie encore inconnue du monde, celle de participer à la création encore et toujours inachevée.

Chacune de ses toiles est un condensé d’énergie pure. Il est vrai que chaque geste est exécuté comme un moment d’une danse infinie. Chaque geste est toujours le premier et le dernier, le geste unique et sans fin recommencé qui célèbre à sa manière le geste mythique et rêvé de la création.

Priscille Deborah ne sait pas ce qui va venir sur sa toile lorsqu’elle la commence. Elle sait simplement que la couleur et le geste sont les moyens par lesquels la voix impérieuse qui lui dit de peindre la conduira à révéler un peu du mystère de la vie et de l’esprit humain.

Les œuvres les plus récentes nous plongent dans des univers bleus, mais aussi violets. Le violet est la couleur de l’esprit. Si auparavant les gestes colorés semblaient libérer un espace sur la toile duquel surgissait, hésitant sans fin entre apparition et effacement, une figure inconnue, il semble que maintenant, la toile se déploie sur trois surfaces distinctes. La première est un fond plus neutre, couche de couleur assez uniforme sur laquelle un visage apparaît. Et c’est sur ce visage, le recouvrant en partie, que les couleurs « travaillent ». Mais elles ne peuvent le faire qu’en libérant une sorte de double de la figure originaire. C’est comme si entre fond et recouvrement, la figure appréhendait, écho de sa naissance énigmatique, la présence de son double originaire.
Avec ces nouvelles oeuvres, Priscille Deborah fait un pas supplémentaire vers une peinture réellement visionnaire.

Jean Louis Poitevin

2008-2011 Lauréate de la Fondation Banque Populaire
2010 Carte blanche pour le mensuel Faire face
2008 3ème prix de peinture, concours de Lion’s club Paris grand Est
2007 1er prix de peinture de la ville de Montmorency, Montmartre à Montmorency