P162 - Bractéates de 12 cavaliers en furie dans une chasse à la femme …. (2012) Painting by Philhelm

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  • Original Artwork Painting, Oil
  • Dimensions Height 49.2in, Width 74.8in
  • Categories Paintings under $20,000 Figurative
PINACOTHEQUE / Nous voilà à nouveau dans l’univers des peuplades nordiques pré-viking du Vème au milieu du VIIème siècle à cheval entre l’âge des migrations et celui de Vendel. Rien de nouveau sous le soleil si vous avez lu, à défaut de l’avoir entièrement mémorisé les légendes de mes tableaux P153 et P154 qui traitaient chacun d’un seul bractéate.[...]
PINACOTHEQUE / Nous voilà à nouveau dans l’univers des peuplades nordiques pré-viking du Vème au milieu du VIIème siècle à cheval entre l’âge des migrations et celui de Vendel. Rien de nouveau sous le soleil si vous avez lu, à défaut de l’avoir entièrement mémorisé les légendes de mes tableaux P153 et P154 qui traitaient chacun d’un seul bractéate. Nous voilà transportés dans une véritable horde sauvage de 12 cavaliers, chacun issu d’un bractéate, datant de la période concernée et retrouvé dans une zone géographique qui va principalement de l’Allemagne du Nord, en passant par le Danemark, la Suède et la Norvège. A part quelques exceptions, la plupart ont été réalisés par des artisans différents, mais selon un style que j’aimerais qualifier à la fois d’identique et inimitable, s’il n’avait pas précisément été continuellement imité par d’autres créateurs anonymes, et ce, sur une période qui n’a pas dépassé 150 ans ! La variété des styles extraordinairement originaux, m’a obligé à leur donner une trame commune pour qu’il y ait un semblant de cohérence dans un tableau qui s’achève dans une incohérence incontrôlée. Chaque cavalier est en mouvance dans un cercle jaune qui rappelle son origine circulaire. Et pour cause, puisque nous assistons à une cavalcade folle peut-être commanditée par le personnage isolé à l’extrême gauche dans son bractéate singulier entouré d’inscriptions runiques, et ce, dans une gestuelle de détresse ? : Est-ce sa femme ou sa promise qui s’enfuit, et qu’il faut ramener morte ou vive ? Trois couleurs pour trois forces différentes délimitent le drame qui se joue : rouge, noir et magenta. Les éléments en présence sont une femme, treize hommes, cinq chiens, douze oiseaux isolés, trois oiseaux intégrés dans les coiffes, un œuf en haut à droite, une étoile en haut à gauche et différents symboles runiques non identifiés. Presqu’au centre du tableau le monogramme de votre artiste stylisé « runiquement », puisque comme vous le savez déjà, le monogramme de Philhelm était déjà connu à cette époque alors que son créateur n’était pas encore de ce monde ! Encore un petit clin d’œil à l’intemporalité de ce drame surréaliste et exquis annonceur de cadavres? Mais pour peu que le tableau vous intéresse encore et que vous soyez attentif à la représentation des chevaux, de leurs cavaliers ainsi que des oiseaux qui les accompagnent, (j’oubliais les chiens !) recherchez dans la riche iconographie de l’art animalier que nous connaissons tous quelque représentation plus intrigante de cavaliers ou d’oiseaux ? En ce qui me concerne, j’avoue n’en avoir pas encore trouvé et pourtant je croyais presque à l’exhaustivité de mes archives iconographiques. Cela est bien entendu merveilleux pour tout ce qui reste à découvrir ! Mais le plus curieux est encore que dans notre imaginaire nous associons ceux qui les ont créés à des barbares, pour ne pas dire des vandales puisque c’est bien d’eux qu’il s’agit ! Oui les mêmes vandales qui saccagèrent Rome l’orgueilleuse en 455 et qui à leur retour créèrent ces merveilleuses médailles !
Bractéates : Un bractéate (voir photo plus loin) du latin « bractea » est une fine pièce de métal. L’empreinte, frappée par estampage d’un seul côté sur un flan de métal très mince est en relief sur la face et en creux sur le revers. Le terme s’utilise aussi bien pour les monnaies que pour les médailles. Le motif est toujours central et circulaire, parfois abstrait pour notre compréhension. Le bractéate est presque toujours bordé d’un filet en cordelière ou d’une série de frises en zigzag délicatement ouvragées. Ces bijoux étaient essentiellement fabriqués en Europe du Nord, surtout au cours de la période de migration que nous nommons les grandes invasions, soit à l’âge de fer germanique (en Suède ce qui inclut l' ère Vendel), mais le nom est également utilisé pour produire des pièces plus tard, d' argent produit dans l'Europe centrale au début des années Moyen Age. Il décrit également des pièces des voisins Huns et de l'invasion des Huns de l'Inde, dans le style de Gupta et pièces de monnaie romaine. Leur fabrication n’a pas excédé 150 ans entre la fin du Vème siècle et le milieu du VIIème, après le grand afflux de l’or suite aux sacs de Rome, celui de 410 par les Wisigoths et celui de 455 par les Vandales. Leur modèle fut incontestablement offert par les médaillons d’or que frappaient les empereurs romains du IVème siècle. Cependant l’évolution des figures s’éloignent très vite du modèle romain et se recompose selon une esthétique extrêmement déroutante, peut-être en relation avec la mythologie nordique, mais elle semble également imaginaire ? Même les inscriptions runiques sur certaines médailles semblent n’avoir aucun sens, sinon des mots magiques ? Les bractéates sont souvent tenues pour des amulettes, certaines servaient d’obole à Charon, placée dans la bouche du mort ! En ce qui concerne les monnaies bractéates, aucune légende runique ne transcrit ou ne traduit de près ou de loin les légendes monétaires latines, preuve que les Scandinaves n’attachaient aucun intérêt au sens de celles-ci, mais seulement à leur aspect matériel. Malgré leur aspect monétiforme, les bractéates runiques semblent absolument indépendantes des monnaies runiques qui n’apparaissent que 4 siècles plus tard ! Et puis n’oublions pas que les peuples d’origine scandinaves donnèrent les noms de ces dieux aux jours de la semaine : Tyr était fêté le mardi (en Angleterre, Tyr est devenu Tyg, qui a donné le jour Tuesday.), Odin était fêté le mercredi (devenu Woden ou Wotan, qui a donné le jour Wednesday.), Thor était fêté le jeudi (Thunor a donné Thursday.) et pour conclure : Freyja était fêtée le vendredi d’où Friday ! Et pourquoi ne feriez-vous pas de Friday le jour de l’Amour ?
Inscriptions des runes : L'usage des runes sur les bractéates est relativement courant pour y inscrire un texte, ou plus généralement quelques mots. Mais parmi tous les mots ou textes que l'on peut y découvrir, certaines séquences reviennent de manière récurrente : ALU, LAUKAZ, AUJA, LATHU et le FUTHARK complet ou abrégé sont les plus fréquentes. Il faut par ailleurs être averti que les runes se lisaient assez indifféremment de gauche à droite (elles sont alors généralement dans le sens "normal" de la lecture latine) ou de droite à gauche (sens inversé, qui était le sens normal au début). L'usage des runes sur certaines médailles peut paraître anodin (un nom propre, par exemple), mais très souvent, il peut être rapproché de l'utilisation de la magie. A ce sujet, il faut garder à l'esprit que dans le contexte païen de l'époque (entre le Vème et le Xème siècle), les hommes avaient une toute autre façon d'envisager les relations avec les dieux et les esprits.

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En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant[...]

En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant éponyme. Ce banal et néanmoins gravissime incident dans le lointain passé, déclenchera la vocation artistique d’un de ses descendants, 10 générations plus tard !

Ce peintre d’aujourd'hui, né à Strasbourg en 1943, a vu son œuvre exposée et primée deux fois dans sa vie (1999 et 2001), et ce, uniquement à la « Biennale Internationale d’Art Contemporain de Florence » qui lui a attribué en 1999 le Prix de la Ville de Florence.

Pour que le vulgum pecus soit totalement dépaysé de son vécu, qu'il laisse sans hâte entrer en lui l'histoire, chaque jour enrichie de notre passé ancestral commun : qu’il soit étrusque, minoen ou babylonien, sinon il ne pénétrera jamais à l'intérieur des tableaux,pour tenter d'y découvrir les causes secrètes des choses.

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