P152 – Entre la mort d’un fils et le désespoir de son père, nous reste la mémoire runique ... (2011) Painting by Philhelm

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  • Original Artwork Painting, Oil
  • Dimensions Height 33.5in, Width 33.5in
Acrylique sur toile clouée sur bois rond 85 x 85 cm. PINACOTHEQUE / Dans ma ville, après la récente mort inexpliquée par noyade de Samy, jeune étudiant âgé de 18 ans, et le grand désespoir de son père que j’ai eu l’occasion de côtoyer et d’apprécier pour son extrême empathie, j’ai décidé de peintre cette toile dans le style philhelmien que vous[...]
Acrylique sur toile clouée sur bois rond 85 x 85 cm.
PINACOTHEQUE / Dans ma ville, après la récente mort inexpliquée par noyade de Samy, jeune étudiant âgé de 18 ans, et le grand désespoir de son père que j’ai eu l’occasion de côtoyer et d’apprécier pour son extrême empathie, j’ai décidé de peintre cette toile dans le style philhelmien que vous commencez à connaître, et ce, sur un thème runique que je gardais depuis longtemps par devers moi. Vers l’an 1000 en Suède à Tibble dans la contrée de l’Uppland, un père au désespoir suite à la mort de son fils a fait graver par un certain Livsten, une pierre tombale d’1m50 sur 1 m 50 avec l’inscription runique telle que vous pouvez la lire sur mon tableau, et ce, dans la plus grande fidélité. La lecture phonétique en partant du haut à gauche s’énonce ainsi : « frysten + lit + arka + sten + Rfti + estulfr + sun sin + yk + brukera ». L’interprétation la plus acceptée est celle de Fernand Mossé (1892-1956) Professeur au collège de France, éminent spécialiste de littérature ancienne anglo-saxonne : « Freysteinn a fait tailler (cette) pierre en - souvenir de Eistulf son fils et - fait construire (un) pont ». Livsten, le graveur était par ailleurs connu pour avoir gravé une dizaine de pierres dans ce style très particulier de cercles entourant des bêtes fantastiques. Il faut préciser que la plupart de ces pierres étaient également peintes souvent de couleurs vives, sur plusieurs d’entre elles de très légères traces de couleur sont encore perceptibles ! (Ainsi que la plupart des statues de nos cathédrales et églises au Moyen-Âge, mais cela vous le saviez déjà !) Dans un premier temps, j’ai interprété la mort d’Eistulf par noyade puisque son père avait décidé de faire construire un pont dans ces contrées où les cours d’eaux et les presqu’îles sont nombreux. La vérité semble être toute autre : La grande majorité des inscriptions runiques suédoises remonte au XI ème siècle. Les parents des grands chefs vikings qui trouvaient la mort loin du pays natal faisaient ériger des pierres à leur mémoire, sur lesquelles on gravait les runes à l’intérieur d’un serpent richement décoré et peint à l’occasion. Spécifiquement en Svealand, dans la province de l’Uppland, (et très peu au Danemark et encore moins en Norvège) nous découvrons la présence d’un dragon ou animal fantastique quadrupède en lutte avec un ou plusieurs serpents, ce qui pourrait symboliser la lutte entre la nouvelle religion chrétienne et l’ancienne religion dédiée au dieu Odin. Rien pourtant ne permet d’affirmer que tel a été le dessein de l’artiste graveur ! Mais ce n’était pas tout, en effet souvent un pont était construit près de cette pierre. Ce percement de nouvelles chaussées et la construction de ponts semblent être devenus un véritable acte de dévotion entre 1020 et 1060. On ne s’explique guère pourquoi cette flambée d’art animalier tombe et disparaît soudain au début du XIII ème siècle ! Quoi qu’il en soit, la signification symbolique de l’acte, à savoir construire un pont avec une nouvelle route, vient peut-être du fait que le terme « bro » signifie la même chose pour pont et route ! En effet, de nombreuses chaussées étaient aménagées en terrain marécageux souvent avec un gué surélevé uniquement avec des pierres, qui franchissait un cours d’eau. De plus les autochtones étaient persuadés qu’accomplir de leur vivant des actions susceptibles d’attirer sur eux la bienveillance de Dieu, conduirait leur âme vers l’au-delà ! Bien entendu tout vous autorise à penser et faire de même aujourd’hui !
Runes : (ou l’écriture des Vikings et des anciens Germains) L'écriture runique est attestée par des inscriptions en langues germaniques à partir de la fin du IIe s. de notre ère. On en a dénombré plus de 6 500, dont environ 6 050 en Scandinavie : 3 600 en Suède, 1 600 en Norvège, 850 au Danemark. Les autres proviennent d'Islande (100), du Groënland (100), d'Angleterre (90), d'Allemagne (80), des îles Orkney (50), des Pays-Bas (25), d'Irlande (16) et des îles Féroé (10). Son origine se situe quelque part dans les alphabets méditerranéens issus de l'alphabet phénicien. Mais est-il issu d'une modification d'un alphabet grec (hypothèse ancienne), d'un alphabet nord-étrusque, de l'alphabet latin ou d'une combinaison d'éléments latins et nord-italiques ? Il n'y a pas unanimité entre les spécialistes sur cette question, même si l'hypothèse de l'origine latine semble aujourd'hui privilégiée. Le manque de documents ne facilite pas la recherche, notamment du fait que les premières inscriptions runiques présentent un système déjà stabilisé, sans doute créé au Ier siècle de notre ère. La question de l'origine de l'écriture runique a deux aspects principaux : l'origine de la forme des caractères et de leurs valeurs (on peut les comparer aux caractères des écritures susceptibles d'avoir servi de modèle) et les échanges culturels qui ont pu avoir lieu entre les ethnies germaniques qui ont utilisé l'écriture runique et celles auxquelles elles l'auraient empruntée. La forme de la plupart des signes runiques s'inspire manifestement de celle des caractères de l'écriture latine, constatation qui s'accorde bien avec l'influence exercée par la civilisation romaine en Scandinavie – et singulièrement au Danemark – aux premiers siècles de notre ère. L'écriture runique utilisée dans notre cas contient 24 signes et est appelée futhark (nom constitué de ses six premières lettres a contrario de notre alphabet : abcde). Tous ces caractères anciens se caractérisent par l'absence de formes véritablement arrondies et par l'absence de traits horizontaux, caractéristiques conditionnées par les supports durs (bois, métaux, pierre) sur lesquels les inscriptions étaient gravées. Pour terminer, rappelons que le mot rune (alld Rune) est issu d'un mot germanique qui signifie mystère (cf. vha. rûna = mystère ou murmure > alld raunen = murmurer)
Addendum : Pour ceux qui aiment particulièrement l’art runique, je les invite à voir sur mon site web le tableau P116

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En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant[...]

En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant éponyme. Ce banal et néanmoins gravissime incident dans le lointain passé, déclenchera la vocation artistique d’un de ses descendants, 10 générations plus tard !

Ce peintre d’aujourd'hui, né à Strasbourg en 1943, a vu son œuvre exposée et primée deux fois dans sa vie (1999 et 2001), et ce, uniquement à la « Biennale Internationale d’Art Contemporain de Florence » qui lui a attribué en 1999 le Prix de la Ville de Florence.

Pour que le vulgum pecus soit totalement dépaysé de son vécu, qu'il laisse sans hâte entrer en lui l'histoire, chaque jour enrichie de notre passé ancestral commun : qu’il soit étrusque, minoen ou babylonien, sinon il ne pénétrera jamais à l'intérieur des tableaux,pour tenter d'y découvrir les causes secrètes des choses.

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