Added Nov 23, 2019
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Voilà je vous ai déposés
vous mes amants du temps passé
Doucement afin de ne pas vous blesser
un à un pour ne pas vous effaroucher
tel un amendement
de pureté
Vous ne l’avez sans doute point remarqué
mais longtemps je vous ai portés
en mon cœur gardés
me préservant de tout nouvelle émotion
j’ai brisé toute communication
et avec application
mes sentiments les ai niés
Mais voilà qu’aujourd’hui
je me vois
ancienne absence
de présence à mes côtés
Je vous dépose donc doucement auprès de moi
avec votre souvenir
abandonne l’amertume
des instants du passé
En cette fin de novembre
je me retire
je fais devant vous ma révérence
je sais dès maintenant
me passer de votre présence
je ne pense à vous
ni avec révérence..... ni préférence
temps passé
éphémères moments
superflu pesant
je ne pense plus à vous
ni au passé
ni au présent
omniprésent effacement
même de vos pas
sur mon chemin
le temps efface
et votre vie et vos traces
tracas momentanés
d’ aucune importance
avec une surannée élégance
insoupçonnée force
renaissant de mes cendres
je vous déclare absents
de mes plaisirs
de mes pensées
mes cicatrices aussi petit à petit s’effacent
et me voilà
trouver l’oubli de votre existence
sans aucune importance
il y a des moments de la nuit
emplis d’appels et de cris
éléments du passé
consciemment nié
sciemment tué
il y a des moments dans la nuit
qui te tiennent éveillés
tu allumes toutes les lumières
tu mets du thé dans la théière
du miel sur ta peine
tu prends un livre
ou un film
tu ne restes pas avec lui
avec ce moment
de la nuit qui t’enveloppe
de douleur de pleurs
qui te renverrais au désespoir
à ce moment-là
à celui de la nuit
alors tu n’oses
tu ne l affrontes
tu t’enfuis
tu le tais
demain tu l’oublieras
ne prononce son nom
ne le dévêtis pas
cette ombre
qui prend forme
qui ne dor
qui en toi s’éveille
ne la nomme surtout pas
elle passera peut-être
et continuera
son chemin
sa route
un peu plus loin de toi
alors tais-toi
ne prononce rien
ni un son
ni un mot
ton souffle aussi retiens-le
n’oublie pas
il en va de ta survie
efface-toi
qu’il ne te remarque
qu’il ne te voie
et surtout qu’l ne s’arrête
ce moment de la nuit
qui vit en toi
merci
de m’avoir donné des plantes à arroser
des enfants à aimer
des chiens à caresser
merci de m’avoir donné un monde à aimer
merci de m’avoir donné cette vie
particule infime et vibrante
d’une importance cruciale pourtant
eh bien merci pour cette possibilité
cette opportunité d’apprendre à vivre pour aimer
envers et contre tout
pour et malgré tout
même si
même si parfois c’est difficile
même si les rencontres ne sont pas faciles
même si le miroir n’est pas chaque jour clément
même si quelques fois j’aimerais
ce serait plus facile de faire autrement
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j’aimerais aller vivre dans une tribu amazonienne
j’aimerais sentir le rythme de leur vie
les racines nourries de soleil
le goût de la source
et celui de la terre
le temps
ne plus le mesurer
les aiguilles ne tourneront plus
ni en rond ni en aucun sens
le soleil et le temps
celui qui peuple notre élément
de vent de pluie de soleil en lune étoilée
nous sera clément
j’aimerais vivre quelques instants au cœur d’une tribu primitive
primitive
J’aimerais l’être à nouveau
du superflu me débarrasser
nue me replonger
dans la vie élémentaire
qui respecte la nature celle...que le ciel nous a donnée...
peindre sur mon visage mes sentiments du moment
tatouer mes blessures telles des boucliers
oublier ma honte
en forger une fierté
renaître à nouveau tel un sauvage
indigène me revoilà
le sentier du combattant je l’abandonne
au milieu de l’amazone
j’allume un feu
et nue danse autour
je chante et prie
le sorcier s approche et parle
de racines de plantes m enivrent d’esprits de passages
d’instants de sentiments
d’éternité et de revenants
il me regarde en me voyant
éperdument je crie mes étouffements
je suis indigène
je suis sauvage je suis à l’oubli
qui me ramène à moi àce que j’ai perdu
je me retrouve tout comme la vie
dénudée de tout superflu
je suis à la forêt
à la pluie
au feu
et au fleuve
au courant
à la fleur
au serpent comme au léopard
je suis redevenue celle qui n’est plus de ce monde de civilités
je suis sauvage
je peins mon corps aux dessins de mon état d’âme
reconnais moi
je suis nue
et ne porte que mes couleurs aux formes de mes battements de cœur
je palpite
je sens cette vie primitive
cette sauvage que je suis
enfin tout simplement
je vis
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Ta tête fait du bruit
attends que vienne le musicien
celui de ton âme
qui répond à ton appel
il y a du vacarme en toi
et tu lèverais toutes tes armes
il prend ton espace
appelle-le le musicien
celui qui joue
joue en étreignant tes douleurs
effleurant tes blessures
pesant les larmes de ton cœur
et doucement les transforme
les métamorphose en message á comprendre
en décisions à prendre
appelle le musicien
ses accords t’emporteront
te feront vibrer
et respirer
ils te libèreront de ce vacarme
tu sais
celui qui occupe ton âme
tu sais
il y a quand le rythme de la musique
t appelle au sourire
allez viens 1 2 3 c est parti
la route m’emmène
vers je ne sais quoi
et c’est bien comme
ça
l’infini est à moi
allez viens
viens avec moi
l’infini commence en nous
allez viens accompagne moi
danse
danse et saute
et encore tourne
tourne autour du feu
autour de la lune et du soleil
tu es étoile tout comme moi
allons viens
dessinons notre chemin
la terre est ronde ou presque
la pomme est un fruit ou presque
l’abeille fait du miel ou presque
je reviens pour retourner
ou presque
je te connais ou presque
ma vie est une entité
ou presque
je suis un tout et un rien
ou presque
un tout petit rien
qui peut tout changer
ou presque
éclairer là où on a peur
un tout petit peu
ou presque beaucoup
allons-y réveillons-nous
enfin
tout à fait
ou presque
que les rêves nous retiennent
avant que l'on ne s'éteigne
ou presque
tout est parfait
juste remarque le
à bon entendement
lentement je répète
tout est en toi
vibre pour faire de la musique
tu sais celle que ton cœur entend
celle qui en ton âme s’enivre
vibre
tremble
fonce
et ose
oh hurle et chante
vas-y
allez
allez point de notions fixées
point de dogme à respecter
de religion où s'agenouiller
garde ta dignité
tu es un tout
une vraie beauté
allez tu es au centre de l'attention de ton destin
la confiance que l’on a placée en toi est sans fin
dévêtis- toi de toute science/conscience apprise
dévêtis-toi de tout superficiel
de toutes conventions
de toutes illusions
la réalité est si belle
elle n’a point besoin de tous ces apprêts
comment te dire tout cela
je pense encore très bas
mais tu verras
on m'entendra
tu me percevras
je m’étire
qu' il fait bon vivre
merci
je m' étire
bien plus loin qu' il n'est décent
je m'étire
tu sais
pour le plaisir
de me sentir vivre
allonge-toi près de moi
regardons les ramifications
des troncs qui nous entourent
sens la terre sous mon corps
elle le porte
le tend vers le soleil
et je m'étire
je me laisse prendre
par quelqu'un pour me blottir
aux creux d’un corps
qui me complète
me réveille
attends je suis presque prête
je m' étire encore un peu
pour habiter cet espace
attends que je me réveille tout à fait
et alors tu sais
qui vivra verra ou pas
mais on essaiera de vivre et revivre
pour le plaisir d’aimer
de se donner
juste pour un instant d’éternité
mais attends
attends encore un tout petit peu
que mon rêve me réveille
ou s' il ne vit pas encore au temps présent
je me rendormirais pour le bercer
encore un moment
il y a quelque chose de sublime
ici et là
un peu partout
une présence
que l' on n’ose remarquer
il y a quelque chose de sublime ici-bas
qui nous entoure de ses bras
allez ouvre-toi
tout de suite
petit à petit
mais très vite
car vois-tu
il y a
quelque chose de sublime
qui n’attend que toi
Added Nov 23, 2019
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vas y pour pouvoir t en souvenir
vas y danse la trace de tes pas
la destination est en toi
vas y n hésite pas ces endroits sublimes sont á la portée de tes doigts
reve reve á haute voix
prends ce sentier que tu ne connais (pas)
escarpé rocailleux
pourquoi pas
sens sens la pierre le mouvement de la terre
la puissance des flots
et souviens toi
de la raison pour laquelle tu es ici-bas
pour pour
tracer de tes pas
cette aquarelle délicate cet akryl intempestif cette huile aux mille nuances
cet arc en ciel tout simple
oui
oui
de mots á mots de pensées en gestes
de sourires en paroles
de ce chant de ce feu
éveillons l émerveillement
de cet enfant en nous -resté vivant-survivant