Serge Tailler

1999 à 2004 : j'ai connu peu d’évolution dans les techniques que j'ai utilisées , du moins en ce qui concernent la finition et les textures utilisées. Seuls les outils utilisés évoluent et la trousse à outil de parfait petit sculpteur cèdent la pas à des ustensiles usuels pour patiner ou modifier l’aspect des pièces avant la cuisson. Il m'arrive de travailler avec agiles qui sont parfois lavées à l’eau avec une éponge , pour se débarrasser de la chamotte ou certaines éponges et brosses sont utilisées notamment sur des sujets animaliers. En 2004, j'expérimente quelque chose en recouvrant mes premières pièces soit acryliques soit d'huiles. Parfois certaines huiles sont mélangées aux acryliques et ensuite vernies. Après avoir été recouvertes d’huiles ou d’acrylique, j'utilise alors d'autres techniques telles que le ponçage au papier de verre sur cetaines surfaces qui sont ensuite recouvertes d’autres enduits qui sont ensuite reponcés. Même si cela change la donne et donne un aspect intéressant aux différentes pièces, le résultat apparaît encore peu probant et livre un aspect soit trop artificiel soit trop coloré. Après avoir expérimenté quelques diluants et autres produits « chimiques » qui viennent compléter les acryliques et huiles utilisées, je découvre l'huile de lin et ses multiples possibilités. L’huile de lin crue, brute et non traitée fait d’emblée office de panacée ; quant aux pigments, c’est sur ceux-ci que je vais me mettre à travailler. Dans un premier temps, j'utiliserai des pigments chimiques disponibles en droguerie dilué de 5 à 10 % selon l'humeur Fin 2005, je décide de m’orienter vers des pigments et des teintures naturelles en tentant d’extraire le colorant de produits naturels : fruits, légumes et autres végétaux. Mais l’alchimie de la teinutre présente et précise très vite ses limites : des colorants issus de fleurs ou de légumes tels que le choux rouges sont fort intéressants mais se diluent très mal à l’huile. Ils présentent parfois une finition très intéressante mais s n'avèrent être imprévisibles selon les terres utilisées. Parallèlement, j' expérimente d’autres techniques en préalable à la cuisson ; sur certaines argiles très claires , je recouvrirai certaines pièces d’un mélange se composant de résidus de terres foncées, de charbon de bois et de minuscules parties de bois qui vont s’enflammer lors de la cuisson et former une forme de croûte sur certaines pièces. Cette technique me permettra par exemple de donner un aspect de vieilles pierres sur certaines argiles en leur conférant une forme de trompe l’œil (voir photo ci contre) C’est alors que j' exploite des pigments tels que des ocres qu’il diluera parfois avec des tenitures soit 100% naturelles soit diluées. Certaines épices viennent alors compléter l’arsenal de finition et le safran revèle toute sa puissance. Jusqu’à présent, c’est le safran pur dilué et macéré dans l’huile qui a produit une luminosité et certaines coloris vraiment uniques….

Je suis âgé âgé de 38 ans et pratique la scultpure depuis 1999.

J'ai commencé par m'inscrire laux ateliers créatifs du Centre Culturel de Tubize en septembre en septembre 1999 en suivant les cours d’Alexis Remacle, artiste sculpteur de renommée nationale.

Très rapidement, j'ai sympathisé avec un petit groupe, Roland et Anette , présents depuis la création des ateliers et me suis vite familiarisé aux techniques et méthodes enseignées par Alexis Remacle.

La matériau le plus utilisé est l’argile mais, dès 2001, j'ai mené quelques exercices et travaux sur d’autres supports comme la bois et la pierre.
Hélàs, en juin 2002, les ateliers de scultpure sont menacés d’expulsion et de fermeture.
Avec le concours d’Alexis et de quelques fidèles du Centre Culturel, nous allons retaper une classe de l’ecole Communale de Clabecq pour accueillir les futurs étudiants de la rentrée 2003 et installer un nouveau four high tech.

Dès septembre 2003 , l’atelier de scultpure fait peau neuve : nouveaux locaux, nouveaux étudiants et nouveaux moyens .
Du groupe initial, subsistent Roland , Anette et moi même faisons figure d’anciens et de doyens du groupe.

Ce groupe se voit dispensé de la majorité des figures et modèles imposés et s’imporvise à de nouvelles techniques.
Par contre, nous nous impliquerons davantage dans d'autres activités telles que l’organisation de différents stages de bronze et de fonderie dans de nos nouveaux locaux.

En septembre 2004, je suis hélàs contraint de ne pas pouvoir suivre l’année 2004/2005 car poursuis des cours à horaire décalé avec un horaire plutôt chargé.
Hélàs, impossible pour moi de ne suivre davantage que quelques heures de cours sur l'ensemble de l’année mais la sculpture me manque et je deviens vite impatient de réintégrer le groupe dès la rentrée 2004.

Dès septembre 2004, je reviens donc plus motivé que jamais dès septembre 2004 et , pour rattraper le temps perdu, je suis différents stages et suis parallèlement un semestre de cours en céramique dans un autre atelier à Bruxelles.

Et c’est précisément au cours de cette année 2004 que beaucoup de choses vont évoluer pour moi .
En duo avec Roland, nous allons tous deux expérimenter de nouvelles techniques de finition en mixant et polissant différentes terres et argiles, un utilisant huiles et pigments divers pour donner une autre finition mais également une autre expression aux pièces que nous allons réaliser soit ensemble, soit séparément.

Certaines techniques ont bien fonctionné et d’autres ont connu quelques écueils mais une chose est sûre : ces nouvelles techniques et matériaux n’influenceront pas que la finition et la texture finale des différentes pièces conçues et réalisées , elles font partie intégrante du processus créatif ; les modèles et pièces créées intègrent déjà la façon dont elles seront finalisées.

Ces différentes techniques ,certaines tout à fait uniques, d’autres dérivées de celles utilisées par bon nombre d’artistes vous seront commentées dans la galerie.
Quant à celles qui ne livrent pas le résultat espéré…un peu de patience, elles livreront leur secret t^^ot ou tard.

Habitant Bruxelles depuis des années, je décide en septembre 2007 de quitter le Centre Culturel de Tubize pour rejoindre les ateliers de la Rue Voot à Woluwé, situés à deux pas de chez moi.

En décembre 2007, je fais la connaissance d'Alessandro D'Angelo, responsable de l'école du Savoir, de la Sagesse et des Saveurs (voir son site www.sasasa.be) et Angelo accueille mes différentes oeuvres dans le superbe hôtel de Maître qu'il a acquis à Schaerbeek et dans lequel il organise ses cours et ateliers.

Exposition permanente à Schearbeek dans les superbes bâtiments de l'Ecole d' Arts Savoir , Saveur & Sagesse

Ecole d'Arts SASASA
Av. M.Maeterlinck, 2
1030 Bruxelles
www.sasasa.be

Tel :0475/204.600

1999 à 2004 : j'ai connu peu d’évolution dans les techniques que j'ai utilisées , du moins en ce qui concernent la finition et les textures utilisées.
Seuls les outils utilisés évoluent et la trousse à outil de parfait petit sculpteur cèdent la pas à des ustensiles usuels pour patiner ou modifier l’aspect des pièces avant la cuisson.

Il m'arrive de travailler avec agiles qui sont parfois lavées à l’eau avec une éponge , pour se débarrasser de la chamotte ou certaines éponges et brosses sont utilisées notamment sur des sujets animaliers.

En 2004, j'expérimente quelque chose en recouvrant mes premières pièces soit acryliques soit d'huiles.
Parfois certaines huiles sont mélangées aux acryliques et ensuite vernies.

Après avoir été recouvertes d’huiles ou d’acrylique, j'utilise alors d'autres techniques telles que le ponçage au papier de verre sur cetaines surfaces qui sont ensuite recouvertes d’autres enduits qui sont ensuite reponcés.

Même si cela change la donne et donne un aspect intéressant aux différentes pièces, le résultat apparaît encore peu probant et livre un aspect soit trop artificiel soit trop coloré.

Après avoir expérimenté quelques diluants et autres produits « chimiques » qui viennent compléter les acryliques et huiles utilisées, je découvre l'huile de lin et ses multiples possibilités.

L’huile de lin crue, brute et non traitée fait d’emblée office de panacée ; quant aux pigments, c’est sur ceux-ci que je vais me mettre à travailler.
Dans un premier temps, j'utiliserai des pigments chimiques disponibles en droguerie dilué de 5 à 10 % selon l'humeur

Fin 2005, je décide de m’orienter vers des pigments et des teintures naturelles en tentant d’extraire le colorant de produits naturels : fruits, légumes et autres végétaux.

Mais l’alchimie de la teinutre présente et précise très vite ses limites : des colorants issus de fleurs ou de légumes tels que le choux rouges sont fort intéressants mais se diluent très mal à l’huile.

Ils présentent parfois une finition très intéressante mais s n'avèrent être imprévisibles selon les terres utilisées.

Parallèlement, j' expérimente d’autres techniques en préalable à la cuisson ; sur certaines argiles très claires , je recouvrirai certaines pièces d’un mélange se composant de résidus de terres foncées, de charbon de bois et de minuscules parties de bois qui vont s’enflammer lors de la cuisson et former une forme de croûte sur certaines pièces.
Cette technique me permettra par exemple de donner un aspect de vieilles pierres sur certaines argiles en leur conférant une forme de trompe l’œil (voir photo ci contre)

C’est alors que j' exploite des pigments tels que des ocres qu’il diluera parfois avec des tenitures soit 100% naturelles soit diluées.

Certaines épices viennent alors compléter l’arsenal de finition et le safran revèle toute sa puissance.
Jusqu’à présent, c’est le safran pur dilué et macéré dans l’huile qui a produit une luminosité et certaines coloris vraiment uniques….