Added Feb 9, 2009
L’abstraction comme une évidence plutôt qu’une volonté propre ; La recherche d’un équilibre dans les formes, l’espace et la lumière conduisent Catherine Duperray à la limite de l’identifiable, jouant la partition d’une musique qui lui ait propre. Lorsqu’on lui demande quels sont les artistes qui l’inspirent, Catherine Duperray nous répond volontier Tapies, Rothko, De Staël, Basquiat mais aussi Léonard de Vinci pour la transparence et la lumière qu’il projette dans ses tableaux. Sa peinture est composée de pigments naturels, de pastels secs… Cette démarche est importante dans la composition de l’œuvre, dans le plaisir ressenti par l’artiste : Le rapport à la toile devient plus physique, charnel…
L’univers de Catherine Duperray est multiple. La mer, les ports, les quais, les ponts, les villes, les usines, l’écriture, tout l’inspirent. Souvent, on retrouve dans ses toiles les stigmates d’une griffure, d’un mot… Comme un langage muet constitué de croix, de graffitis, de griffures…
La fragilité s’oppose à la force comme pour mieux parler de la vie. Si l’être humain n’apparaît pas sur la toile il est pourtant au cœur des préoccupations de l’artiste. Les paysages qui surgissent du désordre suscitent chez le spectateur, une position contemplative, une sensation de plénitude, comme une bouffée d’air. L’art devient alors une évasion, un voyage immobile devant la toile.