Délivrance, Les contremarches de l'espoir et les bras de l'enfant (1983) Painting by Hugues Delbergue

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  • Original Artwork Painting,
  • Dimensions Height 51.2in, Width 38.2in
Délivrance, Les contremarches de l'espoir et les bras de l'enfant Deliverance, The rear steps of hope & The Child's arms Technique : Tempera (à l'oeuf) sur panneau - Egg Tempera on board Inachevée - Unfinished DELIVRANCE : 1 - LES CONTREMARCHES DE L'ESPOIR Dans les contramrches[...]
Délivrance, Les contremarches de l'espoir et les bras de l'enfant
Deliverance, The rear steps of hope & The Child's arms
Technique : Tempera (à l'oeuf) sur panneau - Egg Tempera on board
Inachevée - Unfinished

DELIVRANCE : 1 - LES CONTREMARCHES DE L'ESPOIR

Dans les contramrches de l'espoir, il me semble voir
Le reflet de mes yeux ensanglantés.
Mes larmes crient la douleur sifflante de l'enfer,
Dont les flammes attisent mes pieds invisibles.

Sous mes pas, le bois prend vie.
Il veut parler . . . quelquechose d'important.
Bloqué dans son effort, il glisse sous moi,
Puis me soulève, me basculant dangereusement.
Des sons se paralysent dans les fibres vieillies.

Encore anesthésié, l'esprit du bois veut m'avertir.
Un concert de fins craquements vient à moi
En une harmonie presque compréhensible.
Je distingue en moi les vibrations d'une plainte collective:
"Pas de fin, il faut . . . attention, faire attention."

Le bruit sourd d'un gong assoma ma mémoire,
Et les souvenirs d'une vie fragile
Se retournèrent dans mon esprit endormi.
Les terreurs d'un autre monde revinrent en moi.

Un monde . . . rêvé dans un corps
Dont je retrouve les débris des derniers instants.

Souffrance et joie intenses,
Accident inattendu où les cris et les crissements
Ecorchent ma mémoire.
Des hurlements et des pleurs familiers
Entourent un amas de chair que je ne comprend pas.
Dans le lointain raisonnent les échos d'une langue étrangère:
"Comment cela est-il arrivé? Il ne s'en sortira pas."

DELIVRANCE : 2 - LES BRAS DE L'ENFANT

J'essaie de me rappeler.
Assis à côté de l'escalier infernal,
Un enfant lève le bras pour brouiller toute mémoire.
De sa main, il montre le pouvoir.

Sans rien dire . . .
Vers un monde de paix
Il aimante mes pensées.
Empli de silence
Le bien être d'un bercement léger
M'attire irresistiblement vers les marches supérieures.

En désiquilibre sur les marches mouvantes,
Une puissance invincible me redressa
Et poignarda le crapaud de la haine enchainée.

Confondu dans la délivrance,
Je vis apparaître des bras en croix protecteurs.
Semblables à l'enfant,
Ils m'ouvrirent el chemin menant à la béatitude éternelle.

Hugues DELBERGUE
Miami, 7 juillet 1982


DELIVERANCE : 1 - THE REAR STAIRS OF HOPE

On the rear stairs of hope, I seem to see
The reflection of my bloody eyes.
My tears scream the hissing pain of hell,
Whose flames pokes up my invisible feet.

Beneath my step, the wood takes life.
It wants to speak . . . something important.
Blocked in its effort, it slipes under me,
Then lifts me up, swinging me dangerously.
Sounds are paralyzed in the aged fibers.

Still anaesthetized, the spirit of the wood wants to inform me.
A concert of delicate cracklings comes to me
In a barely comprehensible harmony.
I detect in me the vibrations of a collective lament:
"No end, one must . . . careful, be careful."

The muffled noise of a gong stunned my memory,
And the rememberance of a fragile life
Turned over in my sleepy mind.
The terrors of another world revived in me.

A world . . . dreamed in a body
Of which I rediscover the fragments of the last moments.

Intense pain and joy,
Unforseen accident where squealings and screams
flay my memory.
Some familiar crying and howling
Surround a heap of flesh that I do not understand.
In the distance the echoes of a foreign language reason:
"How did this happen? He will never get out."

DELIVERANCE : 2 - THE CHILD'S ARMS

I try to remember.
Seated next to the infernal stairs,
A child raises his arm to jumble all memory.
With his hand, he shows the power.

Without speaking . . .
Toward a world of peace
He magnetizes my thoughts.
Filled with silence
The comfort of a light rocking
Pulls me irresistably up the stairs.

In unstable balance over the moving stairs,
An invincible power straighten me up
And stabbed the toad of chained hatred.

Confused in the deliverance,
I saw appear some protective arms in cross.
Similarly to the child,
They showed me the way to eternal grace.

Hugues Delbergue
Miami, 27 december 1983

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Né à Paris le 23 janvier 1953 Peinture à l’œuf dite Tempera Diplomes - Master of Science in Art Education, reçu avec excellence, 1984 délivré par FIU (Florida International[...]

Né à Paris le 23 janvier 1953
Peinture à l’œuf dite Tempera

Diplomes
- Master of Science in Art Education, reçu avec excellence, 1984
délivré par FIU (Florida International Iniversity), Miami, Floride, USA
- BTS Architecture Intérieure, mention très bien,1978
délivré par l'ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), Paris
France

On pourrait penser que j’attache de l’importance à mes diplômes, et bien c’est une erreur !
J’ai bien peu appris dans le système éducatif. Je pense qu’à partir du moment où l’on est capable de lire et d’écrire, on devient capable d’apprendre en se débrouillant tout seul. Certes les aides extérieures sont souhaitables et il nous faut les accueillir. Celles-ci viennent naturellement, toujours au bon moment, ce sont les synchronisations, des rencontres apparemment fortuites sur le chemin de la vie. Certains facteurs déclenchant peuvent créer des ouvertures et nous donner gratuitement accès à des richesses intérieures et là c’est Bingo ! Là est la vrai éducation, donner aux êtres la capacité de se découvrir et les aider à développer leurs propres habilités au bon moment, c‘est à dire dans la vague. Il en résulte un bonheur personnel sans fin et des richesses à partager avec tous. C’est le chemin de la vie, qui va au-delà de la vie.
Le système éducatif est l’inverse de tout cela, il agit comme un rouleau compresseur conduit par un aveugle. Entraînant de toute sa puissance les êtres vers l’esclavage, la misère, la souffrance, la révolte et la mort.

Nous sommes tous contraints de passer sous ce stupide rouleau compresseur et lorsque par la force des choses nous jouons le jeux, le chauffard de cet engin maudit nous rejète sans pitié sur le coté, dans le fossé, alors à quoi bon !

Mes diplômes ! personne n’en a rien à faire, moi non plus. Ils ne m’ont été d’aucune utilité, mais pour ceux qui n’ont rien compris, cela fait convenable. Des diplômes, il en va de même de la reconnaissance officielle, « Artiste Confirmé, Maître reconnu ». Combien d’Artistes reconnus méritent vraiment d’être sous les projecteurs. Comment peut-on porter crédit à un système qui va glorifier un scribouilleur de gribouillis dont les œuvres peuvent être vendues jusqu’à 20 millions d’€uros pour une seule « oeuvre ».
Une fois passé sous le rouleau compresseur, nous ne sommes plus capables de penser ni de voir par nous même. On applaudit quand on nous le dit, on paye quand on nous le dit et on rit quand on nous le dit. Cerise sur le gâteau, nous tenons à remercier « l’État providence ». Ce système est maintenant très perfectionné, seules subsistent drogués ou intoxiqués en tous genres, prêts à servir et à croire tous les mensonges que l’on pourra leur dire.

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