Cadix Eglise conventuelle de Santa Maria, deuxième version (2020) Painting by Claude Marchalot

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  • Original Artwork (One Of A Kind) Painting, Watercolor on Paper
  • Dimensions Height 20.1in, Width 14.2in
  • Framing This artwork is framed (Frame + Under Glass)
  • Categories Figurative
Les possibilités offertes par cette scène, avec l'église de Santa Maria qui se découvre au bout d'un léger virage à gauche de la ruelle, engoncée entre les façades étaient prometteuses. Le porche, la façade, le clocher de l'église conventuelle était comme sculptés par la lumière. Le soleil plutôt haut mettait en lumière le travail[...]
Les possibilités offertes par cette scène, avec l'église de Santa Maria qui se découvre au bout d'un léger virage à gauche de la ruelle, engoncée entre les façades étaient prometteuses. Le porche, la façade, le clocher de l'église conventuelle était comme sculptés par la lumière. Le soleil plutôt haut mettait en lumière le travail des architectes bâtisseurs soulignant puissamment colonnes et frontons en saillie. Il posait des puissantes flèches d'ombre et de lumière, très géométriques, sur le pignon des immeubles encadrant la ruelle pavée. Ces bâtisses étaient plutôt ordinaires et sans charme mais les flèches d'ombre semblaient guider magiquement le promeneur vers le porche sombre de l'église.
La composition était cependant difficile. Dès la photo, le dilemme s'est posé : clocher ou jeu de lumière ? Je n'ai pas su le trancher et j'ai fait deux versions. La première est dans un format un peu étiré qui permet de découvrir toute la hauteur de la façade, des marches du porche jusqu'au haut du clocher. Celle-ci réalisée, j'ai regretté ces jeux de lumière et j'ai démarré une seconde version, forte d'ailleurs de l'expérience de la première dans mes rendus.
Mes ombres sont des flaques de Bleu Outremer versé sur le papier préalablement humidifié au pinceau. Et oui, on mouille au pinceau (appelé pinceau mouilleur) et on verse la peinture préalablement diluée dans une petite coupelle. Le pigment lourd est réparti sur le papier qu'on incline à volonté de haut en bas ou à droite et à gauche puis on repose. Il a ainsi tranquillement sédimenté, ses particules se déposant en minuscules grains dans les creux du papier. Celui-ci est de l'Arches à grain fin, ce qui veut dire que sa texture en minuscules creux et bosses est modérée (par rapport au grain torchon) mais suffisante pour permettre cet effet. Pour l'accentuer, j'ai ajouter un peu de medium de granulation à la peinture. Et celle ci n'a pas été versée sur le papier blanc : un premier lavis très léger de jaune auréoline l'a partiellement et à peine teinté. Un second de rose permanent a suivi pour ne pas virer au verdâtre lors du passage au bleu. Et un très léger bleu de cobalt a suivi. Ces trois bases n'ont pas été utilisées sur l'ensemble du papier. Les ombres de l'église ont par endroit été enrichies d'un peu de jaune (Auréoline) et de rose (permanent) donnant un fond chromatique un peu plus riche au Bleu outremer.

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Claude Marchalot est né le 26 mars 1948 à Quimper qu'il quitte pour Rennes, avec sa famille, en 1964. Les premières peintures, gouaches puis rapidement huiles, sont effectuées pendant ces années rennaises[...]

Claude Marchalot est né le 26 mars 1948 à Quimper qu'il quitte pour Rennes, avec sa famille, en 1964. Les premières peintures, gouaches puis rapidement huiles, sont effectuées pendant ces années rennaises conclues en 1972 par l'obtention d'un DEA d'informatique et d'un AEA de géomorphologie des océans. Diverses peintures, de paysages, essentiellement, se succèdent : Rennes et sa campagne, les bords de Rance que l'exercice du monitorat de voile lui permet de découvrir...

En 1972, arrivée dans la région brestoise et découverte des paysages environnants puis mariage avec Marie, de Paimpol en 1975. Ils ont 3 enfants et 1 petit enfant. Paimpol et ses environs s'ajoutent aux motifs de prédilection. Sa vie professionnelle se déroule à l'Ifremer. Les peintures (huiles et aquarelles) sont alors épisodiques; les carnets de croquis faits à l'occasion de voyages et des croisières familiales s'accumulent sans être beaucoup exploités, sinon à l'occasion de la réalisation d'une ou deux huiles, chaque hiver.

En 2008, la fin des activités professionnelles sonne le retour de la peinture au premier plan.

Sur le plan artistique, ses références, en aquarelle au moins, pourraient se situer dans la ligne de l'école anglaise de l'aquarelle dite topographique (XVIII et XIXème siècle), faite d'effet de lumière, de lavis successif et transparents. Mais c'est une artiste américaine, Jeanne Dobie, Philadelphie, auteure du magistral Faire chanter la couleur, (éditions Bordas) qui lui apporte les fondements techniques, la palette de pigments purs et les couleurs lumineuses qui vibrent.

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