Caprie

Caprie s'est installée confortablement dans la galerie Hugo pour accueillir les visiteurs.

"J'aime voir le comportement des gens face à mes productions", dit-elle en manipulant les crayons qui ne la quittent jamais.

Après des études dans une école d'art, un temps architecte d'intérieur, elle change de cap.
Découvrant par hasard la calligraphie, elle s'y adonne avant de se diriger vers l'art de l'enluminure.
Depuis quatre ans, elle reprend ses pinceaux et la peinture à l'huile pour des portraits inspirés des grands maitres allant de Botticelli à Botéro.

"Pour moi la peinture c'est transmettre des émotions et donner du bonheur aux gens", déclare Caprie qui signe ainsi des toiles sensibles à la générosité poignante.

A la galerie Hugo elle propose quelques splendides enluminures et des portraits de femmes, des natures mortes qui n'en ont que le nom.

A découvrir jusqu'au 27 Février à la galerie Hugo. Entrée gratuite.

Marceau Bonnecaze.
Journal Sud-Ouest.

Influencée par sa quête de connaissance de la peinture, Caprie utilise le cubisme aussi bien que l'académique.

Elle aime les peintres du baroque, Botticelli, Rembrandt et les autres, mais aussi Botéro, et un peintre de la marine qui a exposé a Arcachon, et puis tant d'autres...

Caprie se nourrit sans arriver à satiété de revues d'art, de bouquins qui servent sa curiosité et sa soif de découverte.
Dans son atelier au Pyla, antre ou sont soigneusement rangées ses toiles et ses revues et tout son petit matériel d'artiste, elle a renoué il y a plus d'un an avec la peinture.
Aujourd'hui, après avoir consacré son inspiration à l'art de l'enluminure ces dernières années, les couleurs ont de nouveau jailli de ses toiles.
Huiles, aquarelles, acryliques, crayons de couleur sont autant de techniques qui traduisent son inspiration.

Ses créations, inspirées tantôt des peintres baroques, tantôt du cubisme de salon avec des femmes des années 30, conjuguent les couleurs franches et la recherche de la lumière.

Pour cette ancienne élève des Arts Appliqués de Bordeaux, spécialisée dans l'architecture d'intérieur, et qui a travaillé pour des décors de théâtre et la décoration du casino de Deauville, de St Malo, d'Eurodysney, l'esthétique est aussi une philosophie.
"Je ne cherche pas la facilité", avoue-t-elle avec sérénité.

En quête de la lumière, elle s'aventure aussi beaucoup dans les drapés et les nus, des taches souvent besogneuses qui la tiennent éveillées des nuits durant.
Caprie vit a l'envers. Elle peint la nuit et n'ouvre l'œil qu'en fin de matinée. A l'unisson avec sa vie d'artiste, elle vit les choses avec simplicité, une façon de penser empruntée certainement a sa philosophie hindouiste.

Un peu "dans sa bulle, dans son univers", elle partage cette passion avec d'autres artistes, ceux de la Promenade des Arts.

Exposition du 16 au 27 Février, à la Galerie Hugo, de 10h à 13h et de 15h à 19h.

F. journal Sud Ouest

* Salon du printemps
84 Villelaure

* Salon des amis des arts
69 Cours la ville

* Biennale internationale de Tinchebray
61 Tinchebray

* Salon des Beaux-Arts
42 St Galmier

* Salon du printemps
41 Vendome

* Salon Internationnal de peinture
13 Mallemort

* Exposition de printemps
64 Anglet

* Salon internationnal d'art
66 Argeles sur mer

* Salon d'automne
87 St Yrieix la perche

Toute l’activité de Caprie est inspirée par la volonté de « laisser aux émotions tout espace de liberté ».
Elle s’occupe donc du visible, de rendre les émotions visibles.
Rendre visible des œuvres authentiques, à la démarche particulière, sincère et exigeante.
Caprie est contre tout système. Sans compromis, sa sensibilité guide ses choix, dans la lignée de ses artistes de génie qui n’hésitent pas à s’attaquer aux faux semblant et l’hypocrisie bourgeoise.

Fonctionnant au coup de cœur, sa peinture a évolué au travers de ses rencontres d’artistes, parfois insolites, avec qui elle partage une même sensibilité : Le sentiment d’appartenir à une même famille.

Son parcours est enrichi d’expériences multiples et très variées.
Formée à l’architecture d’intérieur, elle développe ses compétences dans divers domaines mais atteint le point culminant de son art au travers de sa peinture.

Son évolution et sa sensitivité l’amènent à grand pas vers la quête de technicité absolue au travers notamment d’un hyperréalisme hors norme.
Ce mouvement s’intègre au cœur de la figuration, se veut non sectaire et n’entre dans aucun schéma autre que la recherche de la maitrise et de l’émotion pure.
Au travers de cette quête au résultat parfois déconcertant et poignant, le concept novateur d’une artiste telle que Caprie est de mettre a la portée de tout regard l’art et faire tomber les barrières des préjugés déclarant le courant hyperréaliste sans âme et sans réelle expression artistique.

D.M. journaliste écrivait a l’occasion d’un vernissage récent « Une exposition de Caprie est une victoire de la beauté sensible »

Au travers de ses pérégrinations dans notre pays, elle fut bien souvent sollicité en tant que bénévole, rôle qu’elle ne rechigne jamais a endosser, offrant son temps, son savoir sans compter, ayant pour preuve la générosité qui vous empoigne au regard de ses œuvres.

Une artiste insolite, généreuse, a la sensibilité exacerbée pour notre plus grand plaisir.
Une jeune artiste au devenir incontournable.

L.L.C.
Journal O. France

A LA HONTE DU PSYCHOTIQUE

Le psychotique a honte...
Déjà tout petit. Car il sent quelque chose en lui dont il n'a pas de quoi être fier qui le distingue au bord de l'animal.
Il regarde une souffrance que tous ne possèdent pas.
Il est prudent, se cache, se tait de peur de l'incongru.
Il n'a jamais le sentiment d'être un être humain, il craint la mort et tout autant la nargue, la defie.

Il prie pour qu'on lui rende ce qui lui manque et c'est ainsi qu'il découvre l'autre dimension.
Elle l'abandonne et le prend selon ses rages.
Et les autres qui ne connaissent pas encore le mot "psychotique" s'attachent à lui et à ses oracles qui les étonnent.
Parce qu'il n'a pas besoin de vivre pour mériter d'entendre la vie. Il voit au travers.
Il souffre la douleur de l'enfant, de l'adolescent, de l'adulte, et parfois, quand il n'a pas peur, il peut mettre des mots ou des images dessus.

Il est gentil parce qu'il a souvent peur, encore; car le pire ennemi d'un psychotique, c'est lui même.
Le psychotique est un Indien qui met une plume sur la croix des catholiques, sur l'étoile des Juifs, sur le dôme des musulmans. On l'arrache, c'est fou.

Le psychotique est malade, comme son nom veut l'indiquer et en tant que tel, il semble parfois préférable de le retirer du monde.

Dedans il y a un mort, des morts qui ne veulent pas mourir et qu'il ne veut pas faire mourir car c'est la seule chose qui lui rappelle qu'en tout il y a une fin.
Alors émerge la nécessité d'être droit, même plié en deux de souffrance, droit, encore et toujours...

Le psychotique est plus seul qu'un arbre, d'une solitude que ne peut l'imaginer qui ne l'est pas.
Alors il s'accroche comme un animal sans maître, invente l'amour - on le croirait érotomane - depuis tout petit. L'amour comme pour les oiseaux, puis l'amour pour les êtres humains.
Il donnera tout pour en recueillir les miettes, cela suffira. Simplement.
Car il est si peu en estime de lui-même qu'il ne peut qu'avancer ainsi.

Le psychotique voudrait guérir, il souffre trop. Et on se pose la question de savoir si c'est possible.
Il sait, lui, que ça l'est. Mais abandonnerait-il la crainte de lui, son savoir secret, son indulgence permanente, sa vérité? Pour être en vie sans doute, oui.
Il apprendra à nouveau les gestes qui ouvrent le cœur, il reapprendra les gestes du monde, ceux qui vous font se fondre dans le monde, mais il tentera toujours de ne pas oublier, il restera toujours quelque chose. Un psychotique.

Mystérieuse faculté que cette reine des facultés !
Elle touche à toutes les autres ; elle les excite, elle les envoie au combat.
Elle leur ressemble quelquefois au point de se confondre avec elles, et cependant elle est toujours bien elle-même, et les hommes qu’elle n’agite pas sont facilement reconnaissables à je ne sais quelle malédiction qui dessèche leurs productions comme le figuier de l’Évangile.

Elle est l’analyse, elle est la synthèse ; et cependant des hommes habiles dans l’analyse et suffisamment aptes à faire un résumé peuvent être privés d’imagination.
Elle est cela, et elle n’est pas tout à fait cela.
Elle est la sensibilité, et pourtant il y a des personnes très sensibles, trop sensibles peut-être, qui en sont privées.
C’est l’imagination qui a enseigné à l’homme le sens moral de la couleur, du contour, du son et du parfum.
Elle a créé, au commencement du monde, l’analogie et la métaphore.
Elle décompose toute la création, et, avec les matériaux amassés et disposés suivant des règles dont on ne peut trouver l’origine que dans le plus profond de l’âme, elle crée un monde nouveau, elle produit la sensation du neuf.
Comme elle a créé le monde (on peut bien dire cela, je crois, même dans un sens religieux), il est juste qu’elle le gouverne.
Que dit-on d’un guerrier sans imagination ? Qu’il peut faire un excellent soldat, mais que, s’il commande des armées, il ne fera pas de conquêtes.
Le cas peut se comparer à celui d’un poète ou d’un romancier qui enlèverait à l’imagination le commandement des facultés pour le donner, par exemple, à la connaissance de la langue ou à l’observation des faits.
Que dit-on d’un diplomate sans imagination ? Qu’il peut très bien connaître l’histoire des traités et des alliances dans le passé, mais qu’il ne devinera pas les traités et les alliances contenus dans l’avenir.
D’un savant sans imagination ? Qu’il a appris tout ce qui, ayant été enseigné, pouvait être appris, mais qu’il ne trouvera pas les lois non encore devinées.
L’imagination est la reine du vrai, et le possible est une des provinces du vrai.
Elle est positivement apparentée avec l’infini.

Sans elle, toutes les facultés, si solides ou si aiguisées qu’elles soient, sont comme si elles n’étaient pas, tandis que la faiblesse de quelques facultés secondaires, excitées par une imagination vigoureuse, est un malheur secondaire.
Aucune ne peut se passer d’elle, et elle peut suppléer quelques-unes.
Souvent ce que celles-ci cherchent et ne trouvent qu’après les essais successifs de plusieurs méthodes non adaptées à la nature des choses, fièrement et simplement elle le devine.
Enfin elle joue un rôle puissant même dans la morale ; car, permettez-moi d’aller jusque-là, qu’est-ce que la vertu sans imagination ?
Autant dire la vertu sans la pitié, la vertu sans le ciel ; quelque chose de dur, de cruel, de stérilisant, qui, dans certains pays, est devenu la bigoterie, et dans certains autres le protestantisme.

Charles Baudelaire. 1859

Le complexe d’Arlequin

L’inconstance est l’une des choses du monde la mieux partagée.

Nous sommes tour à tour volages, infidèles, incohérents dans nos choix.

Une figure résume cette inconstance : Arlequin, ce valet de trop nombreux maîtres, cet amoureux qui ne résiste à aucune tentation.

L’inconstance est aussi la chose du monde la plus critiquée.
Arlequin réunit contre lui une Sainte Alliance.

Contre ces critiques de la démocratie réelle, prenons la défense d’Arlequin et faisons l’éloge de l’inconstance.

Examinons les sphères de l’amour.
Sous l’apparente superficialité de l’inconstance, on découvre une vertu qui est au fondement même de nos évolutions.

C’est d’abord une compétence : c’est en étant inconstant que nous pouvons participer à la multiplicité des formes de l’existence. Loin de menacer la solidité du lien, l’inconstance est ce qui en assure la souplesse.

Plus fondamentalement encore, l’inconstance nous permet d’échapper à l’assignation à un lieu, un rôle, une norme, une habitude.

L’inconstance ne serait-elle pas le nom moderne de la liberté ?

Mais cette volonté farouche à l’inconstance ne synthétise t’elle pas à elle seule une constance ?

N’est-ce pas là une camisole à proprement parler que de s’enfermer en tel ghetto sous prétexte de liberté ?

Ne finit-on pas simplement barricadés par cette idée de la liberté ?

Une envie?
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Vous souhaitez immortaliser un moment particulier de façon originale?

N'hésitez pas a me contacter, je suis a votre écoute.
Conseils personnalisés, facilités de paiement.

Désormais, ce site propose a la vente des reproductions de grande qualité de mes oeuvres ainsi que de bien d'autres artistes.

Alors n'hésitez plus, une visite s'impose!

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