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RUE DES IMAGES 2002
Installation réalisée en Résidence à Saint LÔ - 85 cubes miroirs, photographies,[...]
RUE DES IMAGES 2002
Installation réalisée en Résidence à Saint LÔ - 85 cubes miroirs, photographies, écritures
“ St Lô, ville à l’architecture récente par la force de l’Histoire, vit cependant très intimement avec les traces de son passé. Le lieu que j’ai choisi pour mettre en évidence cette impression, se situe en contrebas de “la rue des images”, à l’entrée de l’une des portes de l’ancienne ville.
J’y ai découvert un ensemble végétal de 85 volumes, presque cubiques, parfaitement taillés, qui venaient rythmer l’espace et me renvoyaient à celui des façades symétriques et massives des années 50 environnantes. Ces topiaires contemporaines servent de support à l’écho de la ville d’aujourd’hui, de son architecture, de ses rues et de ses habitants.”
Sur chaque volume de verdure, un cube de miroir et de verre est installé, transformant ce lieu en un nouvel espace architectural. 85 photographies ont été prises dans la ville par l’intermédiaire de ce cube miroir. Le cadrage, effectué sur les arêtes du cube à la jonction de trois plans/miroirs, nous renvoie aux trois dimensions de l’architecture, et permet la capture d’une image déstructurée de façades d’immeubles, d’éléments architecturaux des années 50 ; ces images ont été ensuite intégrées en transparence dans chaque volume.
Des paroles de la rue, volées et collectées au moment des prises de vues, entraînent le passant à devenir lui-même acteur du projet.
En résonance à la rue des images, l’image des rues, recomposée sur ces cubes, rassemble de nouveaux rythmes, des mots ainsi que des idées d’aujourd’hui, pour être en lien direct avec hier, et peut-être y puiser de sa force.
Les 85 sculptures vivantes, rattachées à la terre, se nourrissant d’elle, de lumière et d’eau, sont également pour lui le support nécessaire dans le travail qu’il poursuit actuellement. A l’inverse de l’architecture organique, qui tend à se fondre dans un environnement naturel, ici le végétal fait le chemin inverse et nous renvoie à l’architecture environnante proposée par l’homme. La présence de ce dernier, metteur en scène des deux composantes végétal/ville, se retrouve également dans ce travail par sa parole gravée dans le verre. Tandis que sur la pointe du miroir les nuages passent.
Installation réalisée en Résidence à Saint LÔ - 85 cubes miroirs, photographies, écritures
“ St Lô, ville à l’architecture récente par la force de l’Histoire, vit cependant très intimement avec les traces de son passé. Le lieu que j’ai choisi pour mettre en évidence cette impression, se situe en contrebas de “la rue des images”, à l’entrée de l’une des portes de l’ancienne ville.
J’y ai découvert un ensemble végétal de 85 volumes, presque cubiques, parfaitement taillés, qui venaient rythmer l’espace et me renvoyaient à celui des façades symétriques et massives des années 50 environnantes. Ces topiaires contemporaines servent de support à l’écho de la ville d’aujourd’hui, de son architecture, de ses rues et de ses habitants.”
Sur chaque volume de verdure, un cube de miroir et de verre est installé, transformant ce lieu en un nouvel espace architectural. 85 photographies ont été prises dans la ville par l’intermédiaire de ce cube miroir. Le cadrage, effectué sur les arêtes du cube à la jonction de trois plans/miroirs, nous renvoie aux trois dimensions de l’architecture, et permet la capture d’une image déstructurée de façades d’immeubles, d’éléments architecturaux des années 50 ; ces images ont été ensuite intégrées en transparence dans chaque volume.
Des paroles de la rue, volées et collectées au moment des prises de vues, entraînent le passant à devenir lui-même acteur du projet.
En résonance à la rue des images, l’image des rues, recomposée sur ces cubes, rassemble de nouveaux rythmes, des mots ainsi que des idées d’aujourd’hui, pour être en lien direct avec hier, et peut-être y puiser de sa force.
Les 85 sculptures vivantes, rattachées à la terre, se nourrissant d’elle, de lumière et d’eau, sont également pour lui le support nécessaire dans le travail qu’il poursuit actuellement. A l’inverse de l’architecture organique, qui tend à se fondre dans un environnement naturel, ici le végétal fait le chemin inverse et nous renvoie à l’architecture environnante proposée par l’homme. La présence de ce dernier, metteur en scène des deux composantes végétal/ville, se retrouve également dans ce travail par sa parole gravée dans le verre. Tandis que sur la pointe du miroir les nuages passent.
"comme un dimanche"
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"Rue des images"
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"comme un dimanche"
Photography
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