Andrea H.

ANDREA H. EPRINCHARD

L’art singulier et naïf d’Andrea refuse d’entrer dans les codes des règles académiques, qui bien souvent néantisent la création et la quête incessante de l’expérimentation individuelle au lieu de la stimuler. S’agit-il de plaire ? S’agit-il d’imiter la réalité ? Non. Cet art ouvre, au contraire sur le rayonnement solaire du monde que l’on porte en soi, avec ce jeu entre matière et couleur. La vie telle qu’elle est, réveille donc la primauté singulière d’une joie des souvenirs de l’enfance, entre violence et bienveillance. Pour en extraire une forme d’immédiateté qui se cache derrière l’apparente naïveté. Se conjugue ainsi, amour de l’universel, et immédiateté de la couleur avec la matière. Ces tableaux évoquent une joie retrouvée, et non pas des passions tristes. Le travail de la matière
et de la couleur permet de dissimuler et cacher cette violence absolue de la vie dans ses difficultés pour en dégager une positivité, qui j’espère, se ressent en chacun dans l’inconscient collectif. Puisque la vie fait écho à la vie, qui comme le dit Spinoza, n’est que la primauté de l’être, au contraire de la mort et des passions tristes. Ce qui évoque la joie, le devenir, le désir de vivre, en rejet du négatif.

The artwork by Andrea Eprinchard goes beyond strict academic rules and codes, which often limit creativity and the quest for individual experimentation instead of stimulating them. Is the objective to please? Is it to imitate reality? No. This artwork opens up onto the inner rays of sun we all carry inside, with this playful mixture of light, texture and colour. Life, as it is within us, awakens a newfound joy from childhood, between violence and benevolence, to reach a form of immediacy which is hidden behind the apparent naïveté. There is, as such, a synthesis of the love of the universal, the immediacy of colour and texture. Joy, rather than dark passion, is revealed. Her work with various textures and colours overcomes the absolute violence of life and brings out positivism, which I hope, every observer will feel. Since life echoes life, according to Spinoza, it is a reflection of the primitivity of beings, not dark passions -- evoking joy, becoming, the desire to live, and the rejection of all that is negative.