Souvenirs éparses (2018) Photographie par Elise Vincent

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"Souvenirs éparses" n°1/30, photographie numérique retouchée, 2018 © Elise Vincent La falaise s'érode de plus en plus chaque année. Les habitants sont contraints de quitter leurs maisons avant que celles-ci ne s'effondrent. La mer gagne du terrain, la nature reprend ses droits. Au milieu des décombres, des restes de[...]
"Souvenirs éparses" n°1/30, photographie numérique retouchée, 2018 © Elise Vincent

La falaise s'érode de plus en plus chaque année. Les habitants sont contraints de quitter leurs maisons avant que celles-ci ne s'effondrent. La mer gagne du terrain, la nature reprend ses droits. Au milieu des décombres, des restes de ce qui a été, surgissent alors des bribes de vie - animaux et plantes sauvages - dont c'est désormais pleinement le domaine.

Tirage sur papier fine art classique 30 x 40 cm, contrecollé sur dibond aluminium.
Signé et numéroté au dos. Certificat d'authenticité.

La stabilité des couleurs d'un tirage sur papier fujifilm crystal archive est estimée à 30 ans.

Couleurs dominantes :vert, rouge, beige.

Le prix inclut les frais de livraison.

Possibilité de commander un tirage de format et support différent, avec ou sans encadrement. Prendre contact pour un devis.

Série "Imaginaire de roche"

A la frontière du minéral et de l’organique, du temps passé et présent, surgissent parfois de curieux personnages qui crient à la vie – un spectre à craindre ou un témoin du passé qui pourrait nous en apprendre, une présence-absence que l’œil et l’esprit détournent. De l'élément original à l'image revisitée, l'imaginaire aux commandes, c'est vous qui créez votre récit.

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Elise Vincent est une artiste visuel qui vit et travaille en région parisienne (France). Elle est née en 1990, elle débute la photographie en 2006. Sa recherche plastique prend[...]

Elise Vincent est une artiste visuel qui vit et travaille en région parisienne (France). Elle est née en 1990, elle débute la photographie en 2006. Sa recherche plastique prend forme en 2010. et elle expose pour la première fois en 2011.

Sa création repose sur la photographie et la transformation numérique. Au-delà de l’esthétique, elle s’intéresse à la narrativité des images.  Son univers créatif est empreint d’onirisme et invite le spectateur à déambuler dans les profondeurs de son imagination. La plupart du temps, elle tend vers l’abstraction et ses visuels témoignent d’une certaine picturalité. 

Elle prend ses clichés au gré de « balades photographiques » ou spontanément si un élément du décor environnant attire son attention. Elle transforme des éléments réels parfois banals pour en relever leur poésie intrinsèque. Ses photographies sont élaborées en séries. Quelques rares visuels existent de manière isolée. 

Les créations finales surgissent « instinctivement » ou s’inscrivent dans une thématique pensée dès la prise de vue. Il faut que le matériau de base soit riche : un tas de détritus par exemple, peut devenir une véritable mine d’or pour elle.  Ce qui importe surtout, ce sont le relief et les contrastes déjà présents.  La matière déformée se réinvente au fil du curseur et doit pouvoir prendre corps dans un regard. 

Pour elle, c'est dans l’imagination que réside la vraie liberté.  L'objectif d'Elise Vincent est donc de pousser le spectateur à explorer et développer la sienne. Ce qu'elle souhaite en effet, c’est susciter une histoire, que le spectateur voit des personnages là où il n’y a que du bois, une tempête lorsque son point de départ n’est que le reflet de l’eau, des insectes alors qu'il s'agit de taches. Il n’y a pas de limite aux émotions suscitées par une image ni à la lecture qu’on peut en faire, surtout si elle est abstraite.

La nature est la principale source d’inspiration d'Elise Vincent, viennent ensuite la littérature et le cinéma. Elle perçoit les photos comme des petites fenêtres sur le monde – nos univers intérieurs.  Et c'est une idée que le format carré, qu'elle emploie majoritairement depuis 2017, vient renforcer.

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