5 oeuvres par Cyneye (Sélection)
Télécharger en PDF"Par-delà" 5 images présentées à ParisPhotoOff à la Bellevilloise par la galerie Basia Embiricos • 5 oeuvres
Ces cinq photographies de Nancy Caramello (Cyneye)
sont extraites du projet artistique pluri-disciplinaire[...]
Ces cinq photographies de Nancy Caramello (Cyneye)
sont extraites du projet artistique pluri-disciplinaire « Par-delà »
Par-delà
Par-delà ce qui, inéluctablement, sépare et divise,
Une enfance, par delà.
Le lien. En retrouver le regard et créer à travers lui le « moment suspendu » prêt à dessiner le temps.
Par-delà la peau sur laquelle et par laquelle la mémoire s'imprime, devient empreinte et part manquante.
Au moment de la séparation, on interroge le lien sur son passé. On regarde l'amour, et du bout des doigts meurtris on se raccroche à ce qui reste – et puis le temps emporte tout.
Mais dans la contrainte du lien qui libère :
Une Méditation.
Entre-deux, comment re-tenir ?
Du nœud-naissance à l'écoute de la respiration,
De la tension-contorsion à l'enracinement,
Un frémissement-silence agite – juste avant la moisson.
Qu'est ce qui transparaît de ces miroirs ?
La racine comme élévation, une racine du ciel.
Le lien comme trace et souvenir.
La violence du déchirement.
La douceur du contrepoint.
Et les graviers blancs du temps qui les charrie comme un fleuve.
Ces graviers blancs qui finissent par tout couvrir.
Les regards aussi.
Garde moi près de toi, ne quitte pas ce manteau d'enfance, lui ai-je glissé, la veille de sa mort.
Il ne fallait plus seulement que la mémoire s’imprime. Il fallait que la mémoire s’exprime. Il fallait un regard et des images. J’avais besoin de l’œil bienveillant de Cyneye, et que cet œil s’empare, repère et accroisse la séparation entre le moi et le sujet, dans une volonté de tracer un itinéraire, une direction sémantique et temporelle.
Ce qui advient, par la photographie.
Il fallait aussi qu’elle entende dans mes peurs et mes discours, les silences et surtout l'urgence.
Mais il fallait avant tout que je m’attache. Aux pierres de ce lieu, à ce qui retient, grilles, statues, balustrades, terrasses, portiques. Il fallait aussi que le corps immobilisé opère la seule libération possible, celle de l’esprit à l’instant du présent qui inscrit, empreintes éphémères, le temps de sa libération.
J’avais besoin du talent géométrique de Maria Ludmila Paz, artiste de Kinbaku, cet art japonais de l'attachement par les cordes – et de son émotion.
Témoin et créatrice de correspondances plus abstraites, la photographie de Nancy Caramello (Cyneye) m'a fait voir et comprendre, plus que toute méditation, le sens de l'expérience de l'instinct. À vif. Je savais. Par-delà.
Soline de Warren
sont extraites du projet artistique pluri-disciplinaire « Par-delà »
Par-delà
Par-delà ce qui, inéluctablement, sépare et divise,
Une enfance, par delà.
Le lien. En retrouver le regard et créer à travers lui le « moment suspendu » prêt à dessiner le temps.
Par-delà la peau sur laquelle et par laquelle la mémoire s'imprime, devient empreinte et part manquante.
Au moment de la séparation, on interroge le lien sur son passé. On regarde l'amour, et du bout des doigts meurtris on se raccroche à ce qui reste – et puis le temps emporte tout.
Mais dans la contrainte du lien qui libère :
Une Méditation.
Entre-deux, comment re-tenir ?
Du nœud-naissance à l'écoute de la respiration,
De la tension-contorsion à l'enracinement,
Un frémissement-silence agite – juste avant la moisson.
Qu'est ce qui transparaît de ces miroirs ?
La racine comme élévation, une racine du ciel.
Le lien comme trace et souvenir.
La violence du déchirement.
La douceur du contrepoint.
Et les graviers blancs du temps qui les charrie comme un fleuve.
Ces graviers blancs qui finissent par tout couvrir.
Les regards aussi.
Garde moi près de toi, ne quitte pas ce manteau d'enfance, lui ai-je glissé, la veille de sa mort.
Il ne fallait plus seulement que la mémoire s’imprime. Il fallait que la mémoire s’exprime. Il fallait un regard et des images. J’avais besoin de l’œil bienveillant de Cyneye, et que cet œil s’empare, repère et accroisse la séparation entre le moi et le sujet, dans une volonté de tracer un itinéraire, une direction sémantique et temporelle.
Ce qui advient, par la photographie.
Il fallait aussi qu’elle entende dans mes peurs et mes discours, les silences et surtout l'urgence.
Mais il fallait avant tout que je m’attache. Aux pierres de ce lieu, à ce qui retient, grilles, statues, balustrades, terrasses, portiques. Il fallait aussi que le corps immobilisé opère la seule libération possible, celle de l’esprit à l’instant du présent qui inscrit, empreintes éphémères, le temps de sa libération.
J’avais besoin du talent géométrique de Maria Ludmila Paz, artiste de Kinbaku, cet art japonais de l'attachement par les cordes – et de son émotion.
Témoin et créatrice de correspondances plus abstraites, la photographie de Nancy Caramello (Cyneye) m'a fait voir et comprendre, plus que toute méditation, le sens de l'expérience de l'instinct. À vif. Je savais. Par-delà.
Soline de Warren
"Attachée aux racines.jpg"
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"Entre-deux by CYNEYE©"
Photographie
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"Shibari Sphinx by CYNEYE©"
Photographie
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"Shibari cèdre by CYNEYE"
Photographie
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"Rêve by CYNEYE©"
Photographie
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